Parchemins : 358 Pseudo : riddermark (florence) Avatar : katie mcgrath Disponibilité : totaleAmortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.
Sujet: almarian ✤ a light from the shadows shall spring Mar 28 Oct - 13:01
Almarian de Broerec
WE DON'T GET TO PICK OUR FATE
NOM DE FAMILLE: De Broerec. La grande famille, seigneurs de la région de Bretagne, réputée pour avoir comme ancêtre le célèbre Chevalier Gauvain. De nos jours, la famille est surtout connue pour être les protecteurs de Ornebois et ses alentours et pour avoir fondé la Garde de Trécesson. PRÉNOMS:Almarian (première du nom) qui signifie « la bienheureuse courronée ». Son second prénom, Erendis, lui vient de sa grand-mère paternelle. ÂGE: 26 ans. LIEU DE NAISSANCE: Almarian est née dans la demeure principale de la famille, là où ils vivent encore aujourd'hui. CLASSE SOCIALE: Noble. ASCENDANCE: Sang pur. SITUATION MARITALE: Célibataire. DEMEURE: Viviane. BAGUETTE: Confectionnée dans du bois d'aubépine, elle contient une plume de griffon et mesure 28,5 centimètres. Une baguette assez rigide qui démontre sa puissance en matière de sortilèges et de métamorphoses. PATRONUS: Au vu de son caractère il semble tout à fait normal que son patronus prenne la forme d'une louve. EPOUVANTARD: Almarian voit, un par un, brûler le corps vivant des membres de famille. PARTICULARITÉ SPÉCIALE: La jeune femme est une animagus accomplie depuis l'âge de 22 ans. Tout naturellement, elle se transforme en une majestueuse louve.
Le miroir de Viviane
✤ Almarian a été élevé en véritable lady mais ce n'est pas pour autant qu'elle se laisse facilement dompter par les hommes ✤ elle a commencé son éducation d'animagus à l'âge de 17 ans et peut depuis cinq ans se transformer à volonté en louve ✤ elle n'a aimé qu'une seule personne : Eothan. Depuis sa mort, sa louve prend de plus en plus d'importance et a un certain impact sur le caractère de la jeune femme ✤ elle n'a pas parlé à sa sœur Elvann depuis plus d'un an ✤ elle est la seule De Broerec a manifesté des talents naturels pour la magie ✤ elle a toujours eut la sensation de ne pas être à la hauteur ✤ elle n'accorde pas sa confiance à n'importe qui ✤ elle est si compliquée et mystérieuse que certain lui accorde volontiers un problème de double personnalité ✤ en compagnie d'Amara De Landore elle est capable du meilleur comme du pire ✤ si elle n'avait pas eut le soutient d'Amara après la mort d'Eothan, elle est certaine que les choses auraient pu très mal tourner pour elle ✤ elle craint de sombrer dans les ténèbres et la folie ✤ elle a toujours eut un grand sens de l'honneur, probablement en raison de l'éducation reçu par son père ✤ si la jeune femme affectionne les études et aime passer du temps enfermer à la bibliothèque, la louve qui sommeille en elle préfère de loin le grand air et courir à travers les forêts de Bretagne ✤ c'est une sorcière accomplie et très douée qui aspire à devenir professeur ✤ contrairement à sa sœur aînée, Almarian prend à cœur ses devoirs de jeune femme. Cependant, elle ne se laisse pas faire lorsqu'il s'agit d'amour et de sa mère qui se mêle de sa vie privée ✤ son intelligence, sa beauté naturelle et ses dons magiques en impressionne plus d'un.
QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? La famille De Broerec peut être fière d’avoir conservé un sang aussi pur que le bleu du ciel. Et ce n’est pas prêt de changer ! Almarian ayant été élevé dans le respect des traditions, elle accorde une certaine importance à la valeur du sang. Elle ne jugera personne là-dessus (quoique…) mais elle-même ne se mélangera jamais. Il est important pour elle que les sorciers demeurent entre sorciers. Elle tolère les sangs-mêlés, bien sûr, mais elle ne pourrait jamais avoir de descendance avec l’un d’eux. Et si elle devait en aimer un, elle refuserait d’avoir des enfants. Almarian ne serait pas capable de souiller le sang de ses ancêtres.
QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Pourtant douce et compréhensive, Almarian n'aime pas vraiment les moldus. En vérité, elle s'en méfie. Elle déteste plus que tout leur nouveau dieu et cette religion qu’ils se sont découverts car cela a divisé les peuples et changé bien trop de choses. A cause de tout cela, non seulement la magie doit demeurer cacher mais en plus ils chassent ceux la pratiquant ! Almarian les hait et les craint. Ayant une certaine peur pour le feu, elle craint par-dessus tout de se faire attraper. Ne peuvent-ils pas les laisser vivre en paix comme autrefois ? Pourquoi fallait-il que les choses changent ainsi tout à coup ? Autant de questions auxquelles la jeune femme ne trouve pas de réponses.
AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? Ceux qui prétendent ne pas avoir eut vent du Cercle de Prytwen sont soit des menteurs, soit des hermites. Almarian en sait peut-être plus que d’autres sur ce Cercle mais cela elle ne le dira jamais. La jeune femme comprends leurs idées et, au fond, est en accord avec. Mais ce qui la dérange et l’horrifie ce sont leurs manières de procéder. Toute cette violence est-elle bien nécessaire ? La jeune femme ne cesse de se tourmenter avec cette question. Elle n’adhère pas à toutes les idées du Cercle ni ne tolère leurs actions mais ne peut s’empêcher de comprendre leur raisonnement.
QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? Cela ne fait aucun doute pour Almarian : Honorense de Trevec est une grande femme. Elle l’admire autant qu’elle en doute. Elle éprouve une certaine fierté à être elle aussi dans la maison de Viviane et espère être autant respecté que la directrice. Malgré tout, Almarian ne peut s’empêcher de trouver qu’Honorense de Trevec manque de tact et de diplomatie. Elle n’a rien d’une femme qui passe son temps derrière un bureau et cela agace Almarian. Elle-même se verrait bien directrice un jour et pour sûr, elle prendrait ce rôle bien plus à cœur !
Spoiler:
PSEUDO & PRÉNOM: RIDDERMARK (Florence) ÂGE: 24 ans. REGION: réponse ici. DISPONIBILITÉ SUR LE FORUM: Tous les jours en principe mais on ne sait jamais ! COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVE ICI ? Hahahahaha. UN AVIS SUR LE FORUM ? MS c'est la vie ! AVATAR: Katie McGrath. PERSONNAGE: Inventé. CREDITS: Tumblr. DERNIER MOT ? Longue vie à MS !
Almarian de Broerec
La grâce du cygne
Parchemins : 358 Pseudo : riddermark (florence) Avatar : katie mcgrath Disponibilité : totaleAmortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.
Sujet: Re: almarian ✤ a light from the shadows shall spring Mar 28 Oct - 13:02
fair was her face and dark her hair
for all her looks were full of spells, and all her words of sorcery
there's magic in the air
Assise à une longue table de la salle à manger, Almarian De Broerec rédigeait son devoir de métamorphose qu’elle avait prévu de rendre avec un peu d’avance. Ce n’était pas une manière de se rendre intéressante ni de gagner des points auprès de son professeur. Almarian aimait simplement que les choses soient faites en temps et en heure et si elle pouvait prendre de l’avance dans ses devoirs elle le faisait toujours. Et puis, la métamorphose était une discipline qui la passionnait vraiment et pour laquelle elle n’avait besoin de fournir que peu d’efforts. Dans la salle on entendait des conversations enjouées tandis que d’autres soupiraient à la vue de la tonne de devoirs qu’ils avaient à faire. Almarian, elle, se concentrait sur le bruit de sa plume sur le vieux parchemin. Elle avait presque terminé lorsqu’une jeune femme aux longs cheveux clairs s’assit face à elle, l’air déterminé à la faire quitter la métamorphose pour quelque chose de plus passionnant. « Tu es là-dessus depuis des jours ! Sors le nez de tes livres et viens avec moi. » Amara De Landore souriait. Elle attrapa une pomme et mordit dedans sous le regard de son amie. Les deux jeunes femmes, bien que très différentes, étaient très proches l’une de l’autre. Quasi inséparables, elles étaient amies depuis l’enfance et, à Ornebois, il était de notoriété publique que leur amitié était à toutes épreuves. Elles formaient un duo improbable et implacable. « J’ai pratiquement terminé. » Répondit Almarian qui avait repris sa plume. Amara soupira de dépit. Moins portée sur les études que son amie, mais pas moins intelligente, elle préférait de loin les travaux pratiques. « Dommage. » finit-elle pas répliquer après un court silence. « J’ai vu Eothan dans le parc. Il est en charmante compagnie… » Almarian cessa tout mouvement et leva la tête vers son amie qui arborait un sourire malicieux. « Pour sûr qu’une sorcière dans ton genre doit l’intéresser bien plus que ces sottes sans grandes qualités magiques. » Elle marquait un point. Amara savait parfaitement ce que pouvait ressentir son amie à l’égard d’Eothan. Luttant entre l’envie de suivre Amara dans le parc et celle de finir enfin ce devoir, elle finit par poser sa plume. « Je suppose qu’une courte pause ne me tuera pas. » Elle rangea ses affaires sous l’œil rieur d’Amara qui l’entraina en riant hors des murs du château.
all those broken dreams
Almarian était assise dans le salon occupée à coudre tandis que sa mère lisait un vieux rouleau de parchemin. Elle n’avait que peu dormi. Son sommeil avait été troublé par des cauchemars et un irrépressible mauvais pressentiment l’avait accompagné dès son réveil. Jamais encore ce genre de choses n’étaient arrivées. Mettant ces sentiments étranges sur le compte de son animagus, la jeune femme essayait de ne pas y penser en s’occupant. Peine perdue bien sûr. Son esprit ne semblait pas disposé à oublier ses tourments. « Aïe ! » La fine aiguille venait de lui percer le pouce d’où, déjà, une boule de sang perla et coula. Sa mère releva les yeux vers elle pendant une seconde avant de se replonger dans sa lecture. Provenant de l’extérieur se firent entendre des bruits de sabots et des chevaux hennissant. Laissant précipitamment tomber son nécessaire à couture pour se rendre dans la cours extérieure, Almarian entendit à peine sa mère la réprimander sur son attitude. En arrivant au dehors, elle se stoppa sur le pas de l’immense porte. Son cœur se serra et il lui sembla même qu’il cessa de battre pendant quelques secondes. Devant elle, la mine sombre de son frère n’augurait rien de bon. Mais pire encore était le visage de sa sœur. Elvann ne la regardait pas mais Almarian était certaine que quelque chose d’horrible s’était produit. Et puis elle remarqua qu’il manquait quelqu’un. Eothan. Où est Eothan ? Elle ne formula pas à voix haute sa plainte mais son corps tout entier cria. Elle dévala les marches du perron qui la séparait de ses aînés. « Où est-il ? » Arriva-t-elle finalement à hurler. Kerrian l’attrapa et tenta de la serrer dans ses bras, en vain. Elle l’entendait à peine parler mais elle comprenait. Devenue incontrôlable, elle se débattait avec force, si bien que son père qui était apparu dû lui lancer un sort afin de la calmer complètement.
S’éveillant dans son lit, Almarian resta allongée de longues minutes, les yeux fixés sur un point invisible du plafond. Assise sur le fauteuil tout près d’elle, elle sentait la présence de sa sœur. Elvann attendit puis lui parla d’une voix douce. Elle lui raconta tout. Elle lui raconta comment Eothan avait péri, comment elle n’avait pas pu le sauver. Elle implora son pardon. Mais Almarian se mura dans le silence. Elle n’adressa aucune parole à Elvann. Ni ce jour, ni aucun jour depuis.
all shall be fine
Un jeune garçon de la maison de Lancelot vint se poster juste à côté d’Almarian occupée à lire dans la salle commune du loup et du cygne. Elle ne prêta aucune attention à lui jusqu’à ce qu’il se manifeste d’une discrète toux. Levant les yeux vers lui, elle l’interrogea du regard, les sourcils froncés, perplexe. « Euh, le directeur adjoint voudrait vous voir. » Il lui tendit un bout de parchemin avant de s’éclipser. Almarian parcouru des yeux le petit mot qu’elle tenait entre ses mains. Par Morgane, que pouvait bien lui vouloir Valcourt ? Elle ne s’attarda pas plus longtemps dans les sous-sols et prit la direction du bureau du directeur adjoint. Elle ne croisa que très peu d’élèves et au vu de l’heure avancée cela n’avait rien d’étonnant. En arrivant devant l’imposante porte de chêne, la jeune femme eut un moment d’hésitation avant de frapper. De l’autre côté, elle entendit un « entrer ». « Vous avez demandé à me voir monsieur ? » demanda-t-elle tandis qu’elle refermait la porte et s’avançait vers le bureau où Gildras Valcourt semblait occupé à écrire. Il posa sa plume et s’adossa dans son fauteuil, les bras croisés, son regard se posant enfin sur la jeune femme. « Comment vous sentez-vous ? » La question la désarçonna. Elle s’était attendue à des remontrances ou à des questions précises quant à des faits, des cours ou n’importe quoi. Tout sauf ça. Mais bien sûr, depuis qu’elle connaissait Gildras Valcourt, son comportement n’avait rien de logique. « Je vous demande pardon ? » Il se leva, contourna le bureau et s’y adossa sans quitter des yeux la jolie brune. « Je vous demande si vous vous sentez bien. Je m’inquiète à votre sujet… après les récents évènements… » Il n’avait pas besoin de mentionner avec précision ce qui était arrivé. Almarian s’en souvenait dans les moindres détails. En vérité, ses nuits étaient ponctuées de cauchemars où elle vivait encore et encore ces instants. Elle voyait très clairement ces hommes et ces femmes encapuchonnés dont le visage restait maqué. Elle les voyait lancer des sorts et toucher des élèves sans défense. Elle voyait des corps inanimés jonchaient le sol et les arbres prendre feu. Elle n’avait pas bougé. Elle avait regardé ces horreurs se perpétraient sans être capable de lever sa propre baguette pour se battre. Et puis, tout à coup, quelqu’un avait saisit sa main et l’avait ramené vers l’horrible réalité. Almarian avait sorti sa baguette pour défendre et protéger les personnes dans son entourage immédiat. « Almarian ? » Elle tremblait comme une feuille. Tout son corps était agité de sursaut impossible à contrôler. Lorsqu’elle essaya de parler il n’en sortit que des bégaiements hésitants. Elle était certaine que ses jambes allaient céder d’une minute à l’autre si elle ne sortait pas d’ici. Elle avait besoin d’air. Elle avait besoin de s’oublie pendant quelques heures. Il fallait qu’elle sorte immédiatement. Gildras amorça un mouvement, tentant de lui prendre la main. Elle battit en retraite. « Je vais bien. » Elle reprit de sa contenance et, après un dernier regard vers le directeur adjoint, se détourna et quitta la pièce. A peine eut-elle franchit le pas de la porte qu’elle laissa la louve s’emparer de son corps et de son esprit.