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 La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)

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Aliénor de Soissons
L'ingéniosité du renard
Aliénor de Soissons

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MessageSujet: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyMar 3 Mar - 21:38

La plupart des Mépris ne valent que le Mépris

Almarian de Broerec & Aliénor de Soissons


C'était une de ses mauvais journées ou tout sembler aller de travers. Le genre de jour qu'Aliénor de Soissons aimerait pouvoir faire disparaître d'un claquement de doigts. La matinée avait pourtant bien commencé avec la leçon de métamorphose, matière dans laquelle Aliénor se révélait particulièrement douée. Mais les choses s’étaient gâtées lorsque la demoiselle dés la seconde période, consacrée aux Duels Magiques. La belle avait perdu contre une de ses camarades lors d’un Duel, défaite on ne peut plus difficile à avaler que la blonde avait été désarmée par un simple Experlliarmus. Bien que nul ne se permit de faire de commentaire en présence de la jeune femme, son don de légilimancie lui permet d’apprécier malgré tout les moqueries de certaines de ses camarades, qui se réjouissaient volontiers du moindre faux pas. Encore honteuse de cette défaite et blessée par la méchanceté de celles qu’elle avait appelé autrefois ses amies, Aliénor avait également raté une de ses potions en cours d’alchimie ce qui n’améliora guère son humeur pour le reste de la journée. Et comme à chaque fois qu’Aliénor se laissait emporter par ses émotions, son don devenait incontrôlable et elle avait subit les moindres pensées de tout ceux qu’elle avait croisé au long de la journée. Une véritable plaie pour la jeune sorcière qui avait encore tant à apprendre de l'art si complexe qu'était la légillimancie.

L’esprit confus, la demoiselle lorgnait la pendule de la salle couture avec avidité, attendant impatiemment que l’heure se termine pour pouvoir s’isoler de toutes ses distractions. Lorsque la professeur de tissage leur ordonna de ranger leur affaire, Aliénor s’exécuta avec empressement et quitta la salle sans un mot pour monter directement au deuxième étage. Là, elle franchit la porte qui menait aux remparts du château d’Ornebois. Lorsque la porte de bois se referma derrière elle, il lui sembla que ses soucis étaient restés à l’intérieur, la laissant en paix pour quelques temps. Fort heureusement, les remparts étaient déserts et Aliénor accueilli avec joie cette bienheureuse solitude. Ses yeux bleus embrassèrent l'horizon où le disque solaire se mourrait derrière les hautes cimes de la majestueuse forêt de Brocéliande, qui s’étendait à perte de vue. Une légère brise balayait doucement ses boucles blondes, qui prenaient des éclats dorés dans la lumière du crépuscule. Là, aucune pensée ne viendrait embrouiller les siennes. Elle pouvait réfléchir tranquillement, sans avoir à supporter le flot incessant des états d’âmes de ses camarades qui venait parasiter son esprit. La jeune sorcière ferma les yeux, profitant de la douce quiétude que lui offraient les remparts. Elle inspira profondément, profitant de l'air frais de cette douce soirée d'hiver qui venait remplir ses poumons comme pour chasser ses mille et uns soucis de la journée.
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Almarian de Broerec
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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyJeu 5 Mar - 14:14

la plupart des mépris ne valent que le mépris

aliénor de soissons & almarian de broerec


« Mademoiselle de Broerec ? » La voix résonnait dans sa tête et se perdait dans l’écho de ses pensées. Était-ce réel ? Son esprit était loin, si loin de cette réalité terrestre qui lui liait les poings. Elle divaguait. « Mademoiselle de Broerec ? » Encore cette voix. Plus forte, plus insistante et si proche. N’était-elle donc pas seule ? Tout était si froid, si noir autour d’elle. Personne. Personne pour se rappeler son nom et l’appeler. « Mademoiselle de Broerec !! » Sonnait comme quelqu'un à qui l’on vient de jeter un sort, Almarian secoua la tête. La réalité lui revenait peu à peu et lui giflait le visage. Tous les regards convergeaient vers elle et sa soudaine absence. Sa professeure, le visage inquiet et courroucé, se détourna. « Maintenant que j’ai votre pleine attention, peut-être pourrez-vous cesser de maltraité votre ouvrage. » Les yeux d’Almarian se baissèrent sur ce qui aurait dû être une couverture aux couleurs de sa famille. Le résultat en était bien loin. Son tissage avait prit une toute autre direction et elle était bien incapable de dire laquelle. Honteuse, la jeune femme rangea ses affaires, ne conservant sur ses genoux que sa baguette. Elle refusa de répondre aux supplications d’une de ses camarades et feint de se concentrer sur le discours de leur professeure. Que lui arrivait-il ? Il n’était pas dans ses habitudes de se laisser distraire ainsi. Elle qui était dévouée corps et âme à ses études ! Jamais elle n’avait laissé son esprit vagabondait de la sorte, si bien qu’elle n’entendait plus rien, pas même l’appelle de son propre nom. « Bien mesdemoiselles, nous reprendrons demain. » Son regard s’arrêta sur la jeune de Broerec qui n’attendit pas plus longtemps avant de quitter la salle, peu désireuse de s’expliquer sur son comportement. Et qu’aurait-elle bien pu dire ? Elle ignorait pourquoi, tout à coup, elle se montrait si peu attentive. Si le cours de tissage n’était pas son préféré, elle n’en demeurait pas moins assidue et douée. « Je fois fermer mon esprit au monde extérieur. » se dit-elle, alors qu’elle laissait son instinct la guidait là où il le voulait. Elle ne pouvait plus se permettre d’être distraite par l’extérieur et par ses problèmes personnels. Cette année était trop importante. Elle devait réussir ses examens et obtenir les meilleurs résultats si elle désirait poursuivre une carrière dans l’enseignement. « Plus question de penser… » Et pourtant. Voilà que son esprit repartait de plus belle et que l’image mental qui la hantait depuis des semaines, des mois, revenaient s’insinuait dans son champ de vision. Que ne pouvait-elle jeter un sort pour l’empêcher de la tourmenter ainsi ! Alors qu’elle essayait de l’éviter, il était toujours là. Comme une ombre dans son dos. Comme un murmure à ses oreilles. Comme une caresse sur sa peau. Devait-elle céder ?

Vagabonde solitaire, elle arriva en haut des escaliers conduisant sur les remparts. Poussant la lourde porte qui la séparait de l’air pur du dehors, Almarian respira à pleins poumons. Le vent s’engouffra immédiatement dans ses longs cheveux et les pans de sa robe voletèrent en tout sens. Refermant derrière elle, non sans difficultés, la jeune femme prit le temps d’admirer la beauté du paysage. D’aucun dirait qu’il ne changeait pas, qu’il ne servait à rien de voir à nouveau ce qu’on avait vu deux heures plus tôt. Pas Almarian. Elle aimait la nature et la respectait. Elle savait y déceler les changements et aimait admirer le spectacle que le domaine d’Ornebois offrait chaque jour. Alors qu’elle se croyait seule, la jeune femme perçu un bruissement non loin d’elle. Elle aurait sans doute pu supporter la compagnie de quelqu’un. D’Amara de Landore sans aucun doute. Elle aurait pu libérer son esprit, lui avouer enfin les sentiments troubles qui la perdait. Ou Gildras Valcourt. Elle aurait apprécié sa présence rassurante, ses silences, son regard tendre. Hélas, elle se trouva en compagnie de la seule personne qu’elle désirait éviter à tout prix : Aliénor de Soissons. Elle n’avait aucun grief contre la famille de Soissons. Elle apprécié grandement l’oncle de la jeune femme, celui qui était destiné à sa propre sœur, son professeur et mentor. Elle était éprise d’une grande amitié pour son frère, Théodore. Mais hélas, le jeune homme ne voulait plus de cette amitié et Almarian n’avait rien de plus à lui offrir. Les de Soissons s’étaient toujours montrés en alliés fidèles. Il n’y avait guère qu’Aliénor pour qui Almarian n’avait aucune sympathie, ni aucune confiance. Néanmoins, elle avait été élevée dans le respect et la gentillesse. Aussi souhaita-t-elle le bonjour à Aliénor, n’omettant pas de la saluer en usant de son nom complet, signe qu’elles n’étaient pas amies et ne le deviendrait pas aujourd’hui.

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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyVen 6 Mar - 14:22

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Almarian de Broerec & Aliénor de Soissons


Aliénor de Soissons sentit sa présence avant d'entrevoir son visage. Tout ses sens étaient en alerte: Almarian de Broerec était sur les remparts. Des fragments de pensées de la jeune femme s'imposèrent à son esprit sans que la legillimens puisse les contrôler. Elle entrevit le visage d'Amara, et, pour une raison obscure celui de Gildras de Valcourt, le sous directeur. Intriguée par ce visage inattendu dans l'esprit de sa camarade, la sorcière tenta d'en sonder l'esprit, en vain. Cette journée n'était décidément pas propice à la pratique de la légillimancie! Blessée dans son orgueil, Aliénor tourna son visage dans la direction opposée de celle d'Almarian dans l'espoir de ne pas être remarquée par cette dernière. Soudainement le paysage n'avait plus aucun intérêt pour la sorcière aux cheveux de soleil, qui espérait pouvoir s'enfuir sans être vue. La belle blonde n'était guère d'humeur à échanger des politesses hypocrites avec celle qui causait temps de peine à son cher Théodore. « Bonjour, Aliénor de Soissons. » Le ton d'Almarian n'était ni froid, ni désobligeant; mais de cette politesse distante qui en disait long sur ce qu'elle pensait d'Aliénor. L'intéressée se mordit la lèvre pour contenir sa fureur. N'aurait-elle pas pu l'ignorer comme elle l'avait si bien fait auparavant? Elle se retourna vers la fille de Broerec et plongea ses prunelles céruléennes dans les beaux yeux clairs d'Almarian dont l'éclat de velours était rehaussé par d'élégants sourcils d'ébène. C'était un fait: elle était magnifique. Il n'était guère étonnant que Théodore soit éperdu d'amour pour cette splendide créature, qui semblait toute droit sortie d'un Conte de Fées. « Bonsoir, Almarian de Broerec. » rectifia Aliénor d'un ton neutre qui laissait pourtant transparaître son mépris à l'égard d'Almarian. Les doigts de la demoiselle parcouraient les pierres de la haute muraille avec flegme, tandis que ses lèvres pâles s'étirèrent d'un sourire factice. Elle s'approcha d'Almarian avec lenteur, telle un prédateur de sa proie, prenant conscience qu'elle n'avait nullement envie de fuir. Si l'une d'elle devait quitter les remparts prématurément, c'était bien Almarian. La blonde simula un frisson et pencha légèrement sa tête sur le côté sans quitter la bretonne des yeux. « Il fait froid ce soir, vous ne trouvez pas? » murmura la belle Aliénor d'une voix suave qui sonna presque comme une menace dans le calme olympien qui régnait sur les remparts du château.
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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyVen 6 Mar - 20:16

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aliénor de soissons & almarian de broerec


A voir les deux jeunes femmes, on n'aurait pu les croire bonnes amies. Après tout, elles venaient toutes deux de familles respectables et respectées dont les liens d'amitié n'étaient plus à prouver. Et peut-être, en d'autres circonstances, auraient-elles pu êtres amies. Mais l'une comme l'autre avait sa fierté et leur caractère ne s'accordait guère. Alors elles jouaient aux filles modèles lorsque cela était nécessaire. Almarian n'avait jamais lancé un scandale en public et elle n'était pas prête à commencer. Même sur les remparts déserts, la jeune femme ne souhaitait pas faire une scène. Pourtant, a voir Aliénor de Soissons la regarder ainsi, le sang dans ses veines se mit à battre plus fort. La louve qui sommeillait en elle se réveillait et semblait vouloir qu'on lui coupe ses chaînes. L'idée était tentante mais Almarian fit vite taire cette petite voix. Au même instant elle sentit un souffle froid s'insinuait en elle et son esprit se réfugia dans les ténèbres. L'attaque avait été brève, rapide mais perceptible. Il était de notoriété publique que la jeune de Soissons étudiait la légilimencie et si Almarian n'était pas une occlumante, elle savait reconnaître ces pratiques. Qu'avait pu voir Aliénor ? Qu'avait-elle perçue dans le flot incessant des pensées de la belle brune ? Rien. Voilà ce qu'elle espérait. Son esprit était si torturé, si perdu que rien n'avait pu en ressortir. Se persuadant de cet état de fait, la jeune femme s'approcha du bord, se tenant à la pierre froide, oubliant Aliénor qui n'avait aucune importance pour elle. En admirant les bois infinis qui courraient hors du domaine d'Ornebois, Almarian eut envie d'y courir. Que n'aurait-elle pas donné pour sentir la caresse du vent dans sa fourrure, les derniers rayons de soleil sur son dos et l'herbe douce sous ses pattes. Mais c'était impossible. La louve devait encore sommeiller, encore attendre.  « Il fait froid ce soir, vous ne trouvait pas ? » La voix d'Aliénor la fit presque sursauté. Elle la pensait partie, loin. Son regard se tourna vers elle et l'étudia. Pourquoi demeurait-elle là ? Ne pouvait-elle s'en aller, la laisser en paix ! « Non je ne trouve pas. » Sèche, directe, sa voix sonnait comme le glas. Il n'y avait aucun mensonge dans ses propos. Le froid était pour elle un allié bienvenue. Elle l'appréciait autant qu'un jour ensoleillé. Lorsqu'on passe les vingt cinq première années de sa vie en Bretagne, on apprends à apprivoiser le froid. « Vous devriez sans doute mieux vous couvrir. »  Et à nouveau son regard se perdit dans les méandres du paysage. Le ciel se couvrait de nuages. Pendant un bref instant, le soleil disparu presque totalement, avant de revenir, fragmenté. Tout était calme sur le domaine. On entendait distinctement le chant des oiseaux, les branches frémissantes dans les arbres...

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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptySam 7 Mar - 17:58

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Almarian de Broerec & Aliénor de Soissons


Un loup. L'image s'imposa dans l'esprit d'Aliénor, brève et pourtant si réelle que la jeune femme eut presque l'impression de pouvoir sentir la respiration chaude de l'animal contre sa peau diaphane. Un nouveau frisson, réel cette fois, parcouru la legillimens de part en part. Ses lèvres s'entrouvrirent pour exhaler un soupir à peine perceptible, et ses yeux se fermèrent pour mieux apprécier cette sensation grisante que lui donnait parfois la legillimancie. Mais la vision se fana aussi vite qu'elle était apparue et Aliénor batit rapidement des paupières, comme arrachée brusquement aux voluptés d'un doux rêve. La jolie sorcière était friande de ses rares moments ou elle accédait pleinement à l'intériorité de sa cible, lui donnant l'impression d'être une autre. Aliénor avait pris possession de la louve intérieure d'Almarian pendant une fraction de seconde et désirait en voir davantage. Ses yeux contemplaient avec avidité la svelte silhouette de la sorcière, enveloppe raffinée qui dissimulait pourtant un animal sauvage rêvant de s'affranchir des obligations si contraignantes de la société. « Et bien, il est grand temps de faire sortir la bête. » songea Aliénor en son fort intérieur. D'un raclement de gorge, la belle sorcière empêcha un rire fort malvenu de franchir la barrière de ses lèvres pâles. « Non je ne trouve pas. » lui répondit Almarian d'une voix glaciale. Aliénor resta interdite pendant une poignée de secondes, pensant d'abord que cette sèche remarque répondait à ses réflexions silencieuses, avant de saisir réellement le sens de cette phrase. « Vous devriez sans doute mieux vous couvrir. ». La brune ne semblait guère disposée à continuer ce semblant de conversation et s'en était retournée à la contemplation du paysage qui s'étendait au dehors des remparts qui entouraient le château d'Ornebois. Mais Aliénor ne l'entendait guère de cette oreille, d'un dernier pas elle abolit la distance qui la séparait d'Almarian. La sorcière était si proche qu'il lui suffirait de lever la main pour la toucher. « Voyez-vous ce n'est pas tant le froid qui m'est désagréable en Bretagne. Étant originaire de Flandres, je suis habituée à des températures peu clémentes. » Sa proximité traduisait une certaine familiarité mais sa voix gardait ce caractère obséquieux aux accents enjôleurs qu'elle maîtrisait si bien. Alors que la demoiselle de Soissons soutenait le regard d'Almarian pour détourner son attention, sa main droite disparut discrètement dans l'étoffe de sa robe pour serrer sa baguette qu'elle devait être prête à utiliser si la situation dérapait "malencontreusement". « Mais il y'a en Bretagne une constante humidité dans l'air. Et il flotte comme une odeur de... de... Comment dire? » La jolie blonde prit un air innocent en faisait mine de chercher ses mots. Mais il n'en était rien en réalité, car Aliénor de Soissons ne parlait jamais sans peser soigneusement chaque mot qui sortait de sa bouche afin de toujours obtenir l'effet escompté. « Comme une odeur de chien mouillé. » ajouta t'elle en appuyant volontairement sur l'avant dernier mot en dévisageant Almarian d'un air entendu. Aliénor alors éclata d'un rire chantant, savourant cette plaisanterie qui ne serait sans doute appréciée que d'elle seule.
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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyLun 9 Mar - 19:06

la plupart des mépris ne valent que le mépris

aliénor de soissons & almarian de broerec


Un moment de paix ne pouvait-il lui être accordé ? Qu’avait-elle fait de si mal pour qu’on lui refuse ce simple plaisir ? Pourquoi Aliénor s’acharnait-elle ainsi alors qu’elles n’avaient rien en commun ? Naturellement, Almarian connaissait la réponse. Après tout, elle-même se serait acharnée si son cœur était d’humeur à ce petit jeu. Mais ce n’était pas le cas. Elle n’aspirait à rien de plus qu’un moment de quiétude, seule. Outre la présence malfaisante d’Aliénor à ses côtés, elle sentit à nouveau sa présence dans sa tête. Plus désagréable encore était cette sensation. Savoir que la de Soissons avait ce pouvoir sur elle la rendait folle. Peut-être était-il temps d’apprendre l’occlumancie. Pourquoi pas ? Elle se savait assez douée pour réussir à maitriser cette technique rapidement. Cela lui éviterait bien des désagréments. « Vous ne devriez pas faire ça. » Sa voix s’était tout à coup brisée. Il n’en restait plus rien qu’un murmure balayé par le vent. Sa force semblait lui faire défaut tout à coup. Il ne subsistait d’elle qu’une faiblesse apparente, une faille dans laquelle Aliénor allait s’engouffrer. La louve était blessée et léchait ses blessures. Le goût du sang dans sa bouche la revigorai mais pas pour longtemps. « Voyez-vous ce n'est pas tant le froid qui m'est désagréable en Bretagne. Étant originaire de Flandres, je suis habituée à des températures peu clémentes. » Elle écoutait avec peu d’attention la voix câline de la blonde qui s’était rapprochée. L’une comme l’autre jouait avec le feu, essayant de deviner qui se brûlerait en premier. Elle ne daigna accorder aucun regard à sa jeune ennemie, préférant garder les yeux fixés sur les arbres au loin. Elle ne lui offrirait pas le plaisir de la victoire. La nature douce d’Almarian n’était que façade. Derrière se cacher une prédatrice prête à tout pour se protéger. Elle se savait sous-estimée. Elle savait combien on la pensait fragile, elle la petite Broerec à la peau pâle et aux cheveux semblables aux plumages des corbeaux. Elle qui avait démontré ses faiblesses auparavant. Personne ne soupçonnait sa force de caractère, elle qui demeurait dans l’ombre de la grande Amara de Landore. Méfiez-vous de l’eau qui dort et de l’innocence du jeune louveteau.

« Mais il y'a en Bretagne une constante humidité dans l'air. Et il flotte comme une odeur de... de... Comment dire? » Dis-le. Almarian connaissait la fin de cette phrase acidifié, mûrement réfléchie. Il suffisait d’un mot pour que la louve se réveille et reprenne ses droits. Aliénor ignorait ce que cela signifiait. Si l’esprit d’Almarian n’était pas aussi fort, elle aurait lâché prise et laissé la bête prendre le contrôle. Et si cela arrivait, Aliénor perdrait la vie, tout simplement. « Comme une odeur de chien mouillé. » Ce n’était pas si difficile. Almarian esquissa l’ombre d’un sourire. Elle dompta la louve d’une caresse. « Le moment viendra. » pensa-t-elle. Dans son esprit tortueux elle pouvait distinguer ce qu’il adviendrait d’Aliénor lorsqu’elle lâcherait prise et que la louve serait libre. Elle savait également que ce jour là serait probablement son dernier jour en tant qu’être humain. Elle avait longtemps songé à se transformer pour de bon. A renier sa nature humaine pour devenir l’animal et vivre enfin libre. Elle n’avait osé en parler à personne. Pourtant, au fond, Almarian le sentait. A chacune de ses transformations, le besoin de vivre loin des chaines de sa vie se faisait ressentir. Elle était meilleure en louve. Plus libre, plus rapide, plus méfiante et plus protectrice. Plus fière aussi. Plus dangereuse. Son visage angélique se tourna vers Aliénor dont le visage portait encore les marques du rire qui l’avait prise. « Ne descendez pas vers ce sentier tortueux. Vous ignorez vers quoi vous vous dirigez. » L’œil brillant d’intelligence et d’une pointe de défi, la patience d’Almarian ne connaissait pas de limites. La louve attendait dans un coin de son esprit. Le temps viendra. Le temps n’est rien. Patience, patience. « Le temps viendra où je mordrais sa gorge et boirais son sang encore chaud. »


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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyMar 10 Mar - 15:05

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Almarian de Broerec & Aliénor de Soissons


Almarian dévisageait Aliénor d'un air de défi. Malgré son sourire rieur qui trahissait son amusement, la sorcière aux cheveux de soleil soutient son regard avec fermeté. En dépit de son visage angélique et des manières douces qu'elle affectait la plupart du temps, Aliénor de Soissons n'était guère le genre de femme à se laisser marcher sur les pieds. « Ne descendez pas vers ce sentier tortueux. Vous ignorez vers quoi vous vous dirigez. » La disciple de Morgane s'apprêta à protester lorsque de nouvelles images s'imposèrent à elle: elle avait encore pénétré dans l'esprit de sa camarade, mais sans le vouloir cette fois-ci. Des fragments des pensées d'Almarian défilaient de manière décousue dans l'esprit d'Aliénor sans qu'elle ne puisse réellement en saisir le sens. La legillimens tenta de contrôler ce flot continu d'information, lorsqu'une épouvantable image à lui glacer le sang s'enracina dans son esprit. Pour la première fois de sa vie, la blonde assista à une projection de sa propre mort, et ce fut comme si un immense abîme venait de s'ouvrit sous ses pieds. Le sourire rieur d'Aliénor s'évanouit et son regard se voilà tandis qu'elle voyait les crocs de la bête déchirer sa peau fine d'un seul coup de dent. La blonde leva à nouveau les yeux vers Almarian, et elle prit soudainement conscience de l'envergure de sa bestialité. Peut être l'avait-elle réellement sous-estimée, après tout? Pourtant, malgré cette révélation, Aliénor ne souhaitait guère rebrousser chemin. Il n'était pas question de plier devant Almarian de Broerec; et aussi brutale soit-elle, elle le serait bien davantage. Si elles devaient en venir aux baguettes, Aliénor était certaine d'avoir l'avantage. Et si Almarian choisissait de se transformer en louve, et bien elle serait forcée de la faire passer par dessus les remparts. Un nouveau sourire prit forme sur les lèvres de la jeune sorcière. Faire passer Almarian par dessus les remparts, cette idée était décidément des plus séduisantes... Les yeux de la jeune femme s’illuminèrent d'un éclat de défi, préparant de nouvelles paroles venimeuses dans l'espoir de faire sortir Almarian de ses gongs. Après tout, si c'est elle qui l'attaquait en premier, Aliénor ne risquerait rien. Il lui suffirait de minauder un peu en répétant qu'elle n'avait fait que se défendre... Après tout, ce stratagème avait fait ses preuves à maintes reprises. « Je n'ai pas peur de vous, Almarian. » répondit Aliénor d'un ton sec. Sa voix était tranchante, glaciale mais intérieurement, elle tressaillait de plaisir en se montrant si familière avec son ennemie. Décidément, elle excellait dans l'art d'agacer les gens! « Voyez-vous, j'ai passé beaucoup de temps à observer les animaux. Et contrairement à ce que les gouvernantes se plaisent à raconter pour effrayer les enfants, les loups ne sont ni cruels, ni agressifs. » L'image de son cadavre exsangue flotta à nouveau dans son esprit. Fiévreuse, Aliénor revit le loup aux canines rougies par le sang, son sang. A cette vision, son cœur s'emballa et elle sentit les effets de l'adrénaline qui lui montait au cerveau. La jeune femme jouait avec le feu, et elle le savait. La jeune femme chassa se souvenir désagréable comme on s'efforce d'oublier un cauchemar qui nous a tourmenté tout au long de la nuit. « Les loups sont en réalité des animaux craintifs, et vous l'êtes également. » Aliénor s’humidifia les lèvres, prête à asséner le coup fatal qui ferait exploser Almarian. Les choses sont tellement plus facile lorsque l'on a accès à l'esprit des gens! Il suffit de chercher pour trouver leur point faible et les faire plier. Et le point faible d'Almarian, la legillimens le connaissait depuis longtemps bien qu'elle n'ait jamais encore osé l'utiliser. Il était temps d'y remédier! « Sous tes grands airs, tu n'es qu'une enfant terrorisée qui pleure encore la mort de son cher Eothan. »
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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyLun 16 Mar - 17:54

la plupart des mépris ne valent que le mépris

aliénor de soissons & almarian de broerec

« Je vous avez prévenu. » Le calme dans sa voix avait quelque chose d’effrayant et Aliénor devait s’en rendre compte tant il contrastait avec la violence qui faisait rage dans sa tête. Une rage donc la maitrise n’était pas sienne. Almarian était une femme de contrôle. Elle avait toujours, plus ou moins, su garder ses émotions pour elle et évitait avec soin de les laisser la dominer. Hélas, souvent, les émotions étaient si fortes qu’elle l’emportait. Alors, dans ces moments, rien ne savait l’apaiser. Elle comprenait de mieux en mieux pourquoi la louve qui sommeillait en elle voulait se montrer et vivre pleinement. La sensation de vide qui l’envahissait la faisait plus souffrir qu’elle ne le laissait voir. Et pourtant n’avait-elle pas mille raisons de se réjouir ? Ses années d’études touchaient à leur fin. Elle pourrait se libérer de ce poids et devenir qui elle voulait. Hélas, ces années de bonheur révolues signifiaient également la fin des amitiés. Elle ne pourrait plus voir Amara chaque jour. Et jamais plus elle ne serait proche de Gildras. Il lui faudrait désormais affronter le monde extérieur et cette simple idée la terrifiait. Élevée en dame de la cour, son éducation de femme était parfaite. Devait-elle donc se soumettre à une autorité masculine et se taire à jamais ? Si tel était son destin, elle préférait devenir louve.

« Je n'ai pas peur de vous, Almarian. » Les yeux gris de la jeune de Broerec se braquèrent sur Aliénor avec une rapidité sans nom. La rage et la haine s’y lisait. Elle poursuivait un monologue incessant dont les mots résonnaient avec force dans la tête d’Almarian. Le combat faisait rage en son sein et elle savait à présent qu’à tout moment la louve romprait ses chaînes et se libèrerait. En vérité, Almarian en avait assez de se battre. Un sourire dévoila ses dents parfaitement blanches. « Avez-vous déjà vu un loup dévorant sa proie ? Avez-vous vu avec quelle vitesse, quelle force ils sont capables de tuer ? » Mais Aliénor ne l’écoutait pas vraiment. Elle avait un but précis, un but qu’elle allait atteindre par tous les moyens. Almarian ne la stopperait pas, de même qu’elle ne stopperait pas son envie de la tuer. Il était trop tard. Elle ne désirait rien d’autre que de lâcher prise et de s’abandonner à ses instincts les plus primaires. « Ne sous-estimez pas une louve agressée. Elle fera tout pour se protéger d’un ennemi. Elle et les siens. » Sa famille et Amara de Landore était sa meute. Bien qu’aucun ne s’en doutait, elle veillait sur eux à chaque instant car tel était son rôle. Comme la louve, Almarian était capable du meilleur et du pire. Elle était prête à tout pour eux.

Comment osait-elle parler ainsi de choses dont elle ne savait rien ? Almarian embrassait la peur comme une amie. La peur nous définit, Hommes et animaux. Sans elle nous ne serions rien. Sans elle nous serions déjà morts. Almarian n’avait jamais cherché à dompter ses craintes. Elle les assumer. « Sous tes grands airs, tu n'es qu'une enfant terrorisée qui pleure encore la mort de son cher Eothan. » Un cri profond et déchirant résonna dans sa tête et dans son cœur. La louve pleurait. Aliénor avait finalement porté son dernier coup, sans honte, sans crainte. Sans réfléchir aux conséquences. Si la petite de Soissons avait pu un jour éprouver le centième des sentiments d’Almarian envers Eothan, elle aurait su. Il n’y a rien de pire au monde que de rouvrir ces blessures. Et la louve sommeillant, hurlant, brise finalement ses chaînes. Impossible pour Almarian de la contrôler alors que ses émotions prennent le dessus et la font chavirer. Elle s’oublie et perd toute conscience du monde. Dans un hurlement de douleur, la belle jeune femme à la peau pâle laisse la place à une majestueuse louve blanche. Les mâchoires retroussées, elle lâcha un grognement significatif et se positionna en position d’attaque. Aliénor n’avait aucune chance de lui échapper.


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Aliénor de Soissons
L'ingéniosité du renard
Aliénor de Soissons

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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyJeu 19 Mar - 20:00

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Almarian de Broerec & Aliénor de Soissons


Un petit sourire planait sur les lèvres d'Aliénor de Soissons depuis qu'elle avait porté son coup de grâce. La jeune femme avait évoqué la mort du fiancé d'Almarian sans état d'âme, éprouvant même un certain plaisir à voir la belle se déchirer sous ses yeux, ployant sous le venin de ses mots assassins. Et sous son regard malicieux, Almarian perdit toute humanité pour laisser place à une magnifique louve au pelage immaculé. Le sourire de la belle s'agrandit, elle avait réussi, elle avait obligé une animagus à prendre sa forme animale. La sorcière aux cheveux d'or contempla la créature avec admiration : elle était sublime. Si l'animal n'avait pas eu les lèvres retroussées, dévoilant des canines aiguisées, Aliénor se serait probablement laissée tenter par l'envie de passer ses doigts fins entre les poils de cette magnifique bête. Depuis qu'elle était enfant, Aliénor avait réussi à approcher à maintes reprises les habitants les plus farouches qui peuplaient les forêts de Flandres. Sa patience et ses facultés d'observation lui avaient permis de tisser un lien particulier certains animaux qui tolérait même sa présence près de leurs petits. Mais la louve qui se tenait face à elle n'avait rien en commun avec celles qu'elle avait pu côtoyer autrefois: elle cachait une jeune femme meurtrie au coeur épris de vengeance. Et elle était prête à bondir pour déchirer sa chair si Aliénor ne réagissait pas au plus vite. Gardant son sang froid, la blonde brandit la baguette qu'elle tenait fermement dans sa main droite depuis quelques temps déjà. Elle s'était préparée psychologiquement à cet affrontement et avait déjà toute une liste de sortilèges qui défilaient dans son esprit.  D'une voix calme et posée, Aliénor lança son premier sortilège lorsque la louve blanche s'élança vers elle. « Protego! » Un champ de force se matérialisa autour de la jeune femme, créant un bouclier contre lequel la louve se heurta. Un nouveau sourire naquit sur les lèvres d'Aliénor, elle était déterminée à gagner cet affrontement. Mais les offensives répétées de la louve affaiblissaient considérablement le bouclier, et Aliénor devait se dépêcher d'immobiliser Almarian avant qu'il ne se brise...  « Incarcerem! » Des cordes jaillirent de la baguette en bois d'orme de la jeune femme pour venir s'enrouler autour des membres de la louve. Mais les liens étaient trop faibles pour la puissance formidable d'un animal de cet envergure, et l'animagus les brisa sans mal pour s'élancer à nouveau en direction d'Aliénor. Paniquée, la jeune de Soissons tenta un nouveau sortilège pour immobiliser son adversaire. « Petrificus Totallus! » Mais dans la précipitation, Aliénor dirigea mal son sortilège qui ricocha contre les remparts pour mourir dans une gerbe d’étincelles contre le mur de pierres du château. Et autour d'elle le bouclier faiblissait toujours... Il ne tiendrait plus très longtemps. Prenant son courage à deux mains, la demoiselle se prépara à lancer un nouveau sortilège contre Almarian. Mais sa robe ralentissait ses mouvements et et son bras gauche sortit malencontreusement du bouclier formé par le Protego, manquant d'être broyé par les mâchoires puissantes de la louve. Aliénor se prépara à lancer un Impemedita dans l'espoir de ralentir les mouvements de l'animagus, bien trop rapide pour elle. Mais la porte de chêne qui permettait d'accéder au remparts s'ouvrit dans un grand fracas, lui faisant manquer son sortilège. « Cessez immédiatement! » s'écria l'homme qui venait de faire irruption sur les remparts en s'élançant dans leur direction, baguette en main. « Perceval! » glapit Aliénor en reconnaissant son oncle. Et alors que le sorcier s'approchait d'elle, toute la peur que la blonde avait contenu durant l'affrontement se déversa en elle, la foudroyant sur place. Aliénor tenta de résister à ce subit assaut mais ses jambes se dérobèrent sous elle et la blonde s'échoua sur le sol, haletante.
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MessageSujet: Re: La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian)   La plupart des mépris ne valent que le mépris (Almarian) EmptyMar 24 Mar - 20:12

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Almarian s’était perdue. Elle n’était plus elle-même. Elle avait cette sensation étrange de ne pas posséder son corps. Son esprit était ailleurs et regardait la scène de l’extérieur. Pourtant, une infime part d’elle demeurait dans la louve. Elle voyait Aliénor devant elle perdre de son assurance. L’envie de goûter son sang la parcourait toute entière. Prête à attaquer, la louve bondit sur sa cible tandis qu’un bouclier invisible rendait Aliénor invulnérable. Elle se heurta à ce mur avec une violence inouïe qui ne suffit pas à la décourager. Elle revint à la charge une seconde fois, sans résultats. « Incarcerem! » s’écria la blonde. La louve n’eut pas le temps de se dérober. De fines cordes vinrent enserrer ses membres, la privant de tous mouvements. Elle tomba à la renverse, laissant échapper un cri de douleur. Se débattant avec force, la louve n’eut aucun mal à se défaire du maléfice. Libérer de ces ridicules chaines, elle montra les crocs et lança un puissant cri dont l’écho se répercuta sur les murs du château. Elle avançait à petits pas, menaçant Aliénor de ses yeux. Elle était enfin à sa merci et plus rien ne l’empêcher de bondir en avant pour se délecter de sa tendre chair. « Petrificus Totallus! » Durant une fraction de seconde la louve cessa de respirer, craignant que le sortilège ne l’ai atteinte. Il n’en était rien et, à nouveau, le champ était libre. Elle s’avançait à nouveau quand la porte s’ouvrit sur Perceval de Soissons, baguette à la main. Son regard passa sur la louve puis sur celle qui était sa nièce. Aliénor avait perdu toute son assurance et sa grandeur. Ses jambes se dérobèrent sous elle et elle tomba au sol comme une petite chose apeurée. A nouveau la louve saisit sa chance. Elle grogna et avança, prudente, ses prunelles dirigeaient vers Perceval de Soissons. Cette fois, Almarian de Broerec avait disparu, laissant place à sa louve assoiffée de sang qui sommeillait depuis trop longtemps en elle. Alors qu'elle s'élançait et bondissait, fendant l'air de sa fourrure immaculée, un sortilège la rabattit puissamment au sol où elle se fracassa douloureusement et non sans glapir.
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