QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Fondamentale. Les dieux voulurent qu'il y ait les sorciers et les sans-magie, les dieux firent cette différence en nous élévant au-dessus des autres. Un Sang Pur est par définition plus élevé qu'un Sang Mêlé ou que les abberrations nées de Moldus. Sa magie est plus pure, bien sûr, mais pas uniquement : il s'agit également d'une éducation, d'une tradition, d'un lignage. Ce qui fait le gouffre entre eux et nous, c'est tout cela et ceux qui pensent qu'un Sang Pur n'est que le résultat d'une généalogie de sorciers se trompent lourdement - et prouvent, tout au contraire, qu'ils n'ont rien compris au fonctionnement de la société.
Je n'ai pas de mépris pour les Sang Mêlés, je ne fais que considérer les choses telles qu'elles sont : ils ne sont pas purs, ils sont inférieurs. Cela ne leur ôte en rien leur compétence, cependant ils ne peuvent pas aspirer à une égalité avec un Sang Pur.
En revanche, tout est différent envers les Nés de Moldus. Quand certains font preuve d'un mépris aveugle ou que d'autres leur témoignent une tolérance stupide, je les crains autant que je m'en méfie. Ils restent un danger potentiel. Après tout, ils restent des enfants de Moldus, élevés selon les principes moldus de cabale et de chasses aux sorciers ; et rien n'assure qu'ils pensent comme les Sorciers. Rien n'assure que des Moldus plus intelligents que la moyenne n'auront pas l'idée d'en utiliser contre nous.

QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Serait stupide celui qui ne craint pas les Moldus et leur haine à notre encontre. Sans Magie, certes, mais ils sont tellement nombreux face à nous, tels un océan qui, en tempête, balaie les barques avec violence avant de recracher ses cadavres sur quelque plage. Certains parlent de se cacher d'eux, mais je trouve l'idée révoltante, presqu'insultante. Parce qu'ils se sont inventé un nouveau Dieu, nous devrions nous cacher ? Que faisons-nous de mal ? Etait une époque où les sorciers les protégeaient, les conseillaient et les soignaient. Les moldus sont-ils si ingrats qu'ils l'auraient déjà oublié ?

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? Ornebois était un cocon, une bulle protégée du monde, un entre-deux qui séparait l'enfance à l'insouciance sucrée et l'âge adulte aux choix amers. Mais le rêve s'est brisé avec violence, dans le sang et les flammes. Prytwen, de biens douces consonnances pour des souvenirs si amers. si effrayants. Je ferme les yeux, et je vois des cadavres. J'inspire, et ce n'est plus l'odeur de l'herbe fraîche qui me vient, c'est celle du sang. Je me promène, et ce n'est plus le plaisir de partager du temps avec Albéric, Isarn ou Léandre qui m'étreint le coeur. C'est la peur de les perdre, de les voir mourir qui me tort les entrailles. Le Cercle revendique la chasse aux moldus, clame vengeance pour les sorciers brûlés sur le bûcher, et que font-ils ? Ils attaquent les sorciers. Stupides. Brutaux. Ce sont eux les hérétiques qui blessent la Magie. Je les hais, et s'ils reviennent attaquer ce qui m'est précieux, ce ne sera pas la peur qui me fera trembler.

QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? La dame de Trevec est une femme honorable, respectable et impressionnante. Non pas parce qu'elle s'élève à l'égale des hommes tout en étant femme, mais pour ses exploits, tout simplement. Après tout, eut-elle été un homme qu'elle aurait été tout aussi honorable. Cependant, il m'est impossible de comprendre pourquoi cette grande dame ne semble guère intéressée par l'idée de faire perdurer sa noble lignée. Plus qu'un devoir de femme, c'est le devoir de tout noble et il doit bien y avoir dans le royaume un cadet de famille convenable qui accepterait de reprendre son nom. Tristesse que l'idée de voir une si noble famille disparaître ...

Et elle babille sans fin, la péronnelle, piaille comme une volaille et glousse avec un manque de grâce que seul son manque d’esprit égale. « Savez-vous ce qui se dit ? » demande-t-elle à droite et à gauche. Sur la pointe de ses souliers roses, elle virevolte et répand son babil comme une traînée de poudre à travers la cour d'Ornebois, sa main devant la bouche comme pour retenir ses mots et ses rires. « Savez-vous ce qui se dit ? » insiste-t-elle.

Depuis quelques temps, la rumeur court et enfle. Cela lui arrive, parfois, lorsqu'un peu de pluie d'envie se dépose dessus et la nourrit de rancoeur. Les fiançailles de son frère Albéric officialisées, son statut d'héritier confirmé, cette cousine offre aux yeux du monde sa disgracieuse envie. Elle convoitait ce cousin qui ne lui a jamais offert qu'une polie indifférence et la jalousie la fait parler, délirer. Et Météra se moque bien de ces états d'âme de petite fille capricieuse qui ne sait que taper du pied et faire la moue.

En revanche, elle prendra le temps, il est certain, de calmer les ardeurs de la commère dont la langue fourbe et malhabile s’escrime à ternir le nom des siens, les accablant de moqueries envieuses. Albéric est son frère, le premier fils de leur père. L'héritier des Boischenel. Stupidités que tout le reste. Elle les déteste ces gens qui cherchent à ternir la réputation de son frère, l'accusant de bâtardise. Elle les déteste encore plus ces intrigants courtisans qui veulent dresser ses deux frères l'un contre l'autre et déchirer sa si belle famille.

Aussi, lorsque l’insolente reprend son souffle, après une éternité enrubannée de bêtise, le ton froid de la blonde demoiselle s’élève dans la cour silencieuse : « J’ignore ce qu’il se dit, mais une chose est certaine. Lady Ophelle a l’intelligence d’une sotte. Et cela se voit. » Se levant, Météra esquisse une révérence pleine d’irrévérence et l’insolente souriante quitte les lieux, satisfaite.


Elle est prise de court, presqu'effrayée, lorsqu'elle voit arriver Isarn dans la salle du château familial où elle s'est réfugiée. Il a le souffle court, le visage rouge, et elle devine qu'à son retour de la chasse, il a traversé toute la bâtisse afin de la rejoindre. L'inquiétude au creux du coeur depuis le matin, elle se lève, abandonnant son ouvrage, trainée de fils colorés à l'abandon, et elle le rejoint dans un froissement de jupons de soie. « Isarn ..., elle lui saisit les mains qu'elle serre entre ses doigts blancs : Que t'arrive-t-il, mon frère ? » Mais il secoue ses boucles blondes, et la voix plus rauque qu'à l'ordinaire, il annonce : « J’ai appris que ton promis fut tué par des bandits, non loin d'ici ; j'ai craint pour ta vie. » A ces mots, elle a la sensation que l'attente qui la tourmentait depuis l'éveil vient de prendre de fin. Et un mélange confus de regrets et de culpabilité vient mordre son coeur, au lieu du deuil et de la peine. Des sentiments étranges et déplacés. Injustifiés. Comme avec Henri. Mais, pour chasser son malaise, elle embrasse doucement les mains de son frère. « Mon cher frère, elle le réprimande doucement mais la tendresse qui s'exhibe sur ses traits en efface toute la dureté : Viens donc t'installer. Cesse de t'inquiéter, tu vois bien que je suis ici, en sécurité, entre nos murs. »

Doucement, elle le mène jusqu'aux fauteuils qui entourent un métier à tapisser. Ses mains emprisonnent toujours celle d'Isarn et ne la lâchent que pour faire signe à une servante de leur servir des rafraîchissements. « C'était un homme bon certes. Mais tu n'as pas besoin de te sentir coupable. Sa mort n'est pas plus ta faute que celle d'Henri » fait-il remarquer, un peu surpris, lorsqu'un verre de vin doux et épicé lui est servi. Devant la perspicacité de son frère, Météra est décontenancée mais Isarn a toujours eu l'art de faire les remarques importantes. Celles qui comptent. Lentement, elle trempe ses lèvres roses dans sa boisson. Cherche une explication à cette culpabilité incongrue. Pourquoi n'est-elle pas triste ? Pourquoi le soulagement qui l'a étreinte il y a quelques minutes à peine ? Pourquoi les remords ? Nerveuse, elle se mord la lèvre. Peut-être parce que ... ? « Je ne suis pas particulièrement triste. » avoue-t-elle, décidant c'est la raison de son sentiment de culpabilité. Car c'est une chose affreuse que la mort d'un homme si bon, n'est-ce pas ? Et pour ne pas paraître montrueuse devant son frère adoré, elle s'empresse d'ajouter : « Je le connaissais peu, je ne lui ai jamais parlé en privé ... » Isarn lève les yeux vers le plafond, l'air de dire bien évidemment, nous ne te laisserions jamais entre les mains de n'importe qui. Et devant cette réaction puérile, elle sourit un peu avant d'ajouter : « C'est étrange qu'une fiancée ne pleure pas un peu son promis, fut-ce des fiançailles arrangées, non ? » Il tend le bras vers elle et saisit entre ses doigts une tresse blonde. « Tu sais bien que tu n'as à te forcer de rien devant moi, ma soeur. » Elle hésite. « Tu le sais ? » Elle acquiesce, doucement, rassurée mais toujours dérangée par ce remord pesant. Sur ses lèvres roses, la jeune Météra force un sourire qui ne le dupe pas. Alors il replace ses cheveux derrière son oreille avec toute la tendresse d'un frère avant d'embrasser sa tempe. « Si tu le permets, je vais ôter ces vêtements de voyage et nous pourrions jouer à un de ces jeux que tu affectionnes et que notre oncle nous ramena de l'Orient ? » La réponse ne se fait pas attendre en ce regard azur qui s'illumine brusquement. « Hâte-toi, mon frère, alors ! »


« Nous avons promis votre main au jeune Sandro de Navarre. » A la table familiale, chacun se tait brusquement. Météra sent le regard de chacun se tourner vers elle et penser de toute leur curiosité. D'ici, elle peut presque entendre les pensées qui les agitent. L'inquiétude d'Albéric et d'Isarn, implicitement unis pour s'assurer que le promis est digne de la promise. La curiosité du pupille de son père et de ses oncles - le promis est d'un rang fort honorable, s'en gargarisera-t-elle ? Les questionnements de ses cousines romantiques à l'esprit embrumé par les récits courtois. Mais elle les déçoit tous, un peu, en affichant un visage aussi calme qu'à l'accoutumée. « Bien, Père. Quand les fiançailles seront-elles annoncées ? » Consciente des devoirs qu'elle a envers sa famille, Météra se soucie bien peu des romances et des languissantes épopées amoureuses après lesquelles tant de demoiselles soupirent stupidement. Elle sait qu'un mariage arrangé l'attend, à la gloire de ses ancêtres et à la faveur de sa famille, mais elle sait aussi que jamais son père ne lui aurait promis un jeune homme qui n'aurait pas été aussi bon avec elle que l'alliance serait bonne pour leur lignée. « C'est un détail qui doit encore être discuté avec la famille du promis, mais nous organiserons bientôt une rencontre officielle. Connaissez-vous votre promis ? » Sandro de Navarre, le nom ne lui est guère inconnu à elle qui connait parfaitement les arbres généalogiques des grandes familles sorcières de France. Du sorcier, elle se souvient l'avoir aperçu, peut-être croisé, entre deux révérences pendant une célébration ; et bien sûr, elle connait la réputation élogieuse du jeune Ardent. Mais jamais elle ne lui a adressé la parole. Ainsi peint-elle la situation à son père. « Veillez à faire honneur à votre nom, ma cousine. » A ses côtés, elle sent ses frères se rebiffer faire à cette remarque qui l'insulte involontairement. Et elle leur est reconnaissante de la défendre si bien qu'elle ne se sent plus le besoin de s'agacer ou de s'énerver. « Y a-t-il une autre façon de faire, mon cousin ? » Glisse-t-elle avec une innocence trop grâcieuse pour cacher le sarcasme.

Tu connais la maison

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Tu peux à présent poster dans toutes les parties du forum !   Mais avant ça, n'oublies pas d'aller recenser ton avatar ici-même si ce n'est pas déjà fait ! Ensuite, nous t'invitons à te rendre dans la malle aux sortilèges, afin que tu puisses recenser ton patronus et ton métier (si tu en as bien sûr   ). Bien entendu, tu pourras également ouvrir un nouveau sujet dans les carnets de liens, afin que tu puisses commencer à te faire des amis ou des ennemis (à toi de voir   ) et prévoir tous tes RP ! Autre lien utile si tu as décidé de créer une nouvelle grande famille de sorciers, tu peux te rendre ici afin d'en faire un récapitulatif, d'y inclure toutes les informations que tu souhaites et qui sait, peut être qu'un potentiel prochain membre viendra en agrandir les rangs ?    Pour finir, on te donne rendez-vous dans la partie hors jeu, lieu où tu pourras flooder comme un fou et ainsi, rencontrer les autres membres !  

Allez c'est parti, nous te souhaitons bon jeu et nous espérons que tu passeras un agréable moment parmi nous !