AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 + obtenir une particularité

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
MYRDDIN SILVAE
La légende prend vie
MYRDDIN SILVAE

Parchemins : 99
Pseudo : MS.
Avatar : MS.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyMer 5 Nov - 11:22

obtenir une particularité

si toi aussi tu veux faire des trucs bizarres
Sur Myrddin Silvae, votre personnage peut posséder une, voire deux particularités magiques. Ces dernières sont répertoriées et décrites dans ce sujet. Pour qu'elles restent des exceptions (et donc bien des particularités), nous devons réduire le nombre de personnes les possédant. Il n'y aura donc que trois places par don, sachant que ce nombre peut évoluer en fonction du nombre de membres (l'important étant de respecter les proportions).

Pour obtenir une particularité, vous devez remplir un formulaire et le poster à la suite de ce message. Les membres du staff passeront ensuite pour donner leur avis sur votre demande. Le formulaire à remplir est le suivant :

Sur Myrddin Silvae, nous vous proposons non pas seulement d'obtenir un don pour votre personnage dès sa création, mais aussi lors de son évolution. Ainsi, votre personnage pourra acquérir une particularité magique au cours d'un rp ! Cela concerne bien évidemment les particularités qui ne sont pas innées (animagi, legilimens, occlumens, lycanthropes marins ou normaux, ardents et passeurs). Toutefois, nous vous demandons d'être validé depuis au moins deux mois (nous partons en effet du principe que si c'est pour obtenir le don tout de suite après la validation, cette acquisition peut très bien s'effectuer directement dans la fiche de présentation), et une activité convenable ! Pour une telle demande, remplissez le formulaire suivant :

Code:
<blockquote>
[justify]
<c>Pseudo :</c> [i]écrivez ici le nom de votre personnage[/i]
<c>Particularité souhaitée :</c> [i]écrivez ici la particularité que vous souhaitez pour votre personnage[/i]
<c>Motivations :</c> [i]Non non, on ne vous demande pas un CV, expliquez simplement, en quelques lignes, pourquoi vous voulez que votre personnage obtienne cette particularité, ce que cela va lui apporter, etc.[/i]
<c>Votre don au quotidien :</c> [i]Que pense votre personnage de son don ? Comment vit-il avec ? A-t-il prit des habitudes en rapport avec sa particularités magiques ? Le maîtrise-t-il ?[/i]
<c>RP d'acquisition :</c> [i]écrivez ici un rp (il n'a pas besoin d'être trop long, disons au moins une vingtaine de lignes) racontant le moment où votre personnage s'est fait mordre, a réalisé un rituel, a réussi à se transformer [b]ou[/b] l'instant où son don s'est manifesté pour la première fois (la deuxième possibilité concernant notamment les particularités innées).[/i]
<c>Une dernière chose :</c> [i]Si vous avez quelque chose à ajouter, à préciser, c'est le moment ![/i]
[/justify]
</blockquote>
Revenir en haut Aller en bas
https://msilvae.forumactif.org
Invité
Invité



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptySam 8 Nov - 2:04


Pseudo : Météra de Boischenel
Particularité souhaitée : Prophétie (par les rêves uniquement)
La jeune fille est ce qu’on appelle une Liseuse de Rêves. Elle est capable, ou devrait l’être dans la théorie, de lire l’avenir grâce à ses rêves. Les Liseurs de Rêves sont une sous-catégorie de prophètes innés dont les visions sont particulièrement détaillées – mais aussi très embrouillées – dès lors qu’ils ont appris à maîtriser leur don. Cependant, ils ne peuvent guère avoir de vision sur commande. C’est un don intuitif qu’on subit plus qu’on utilise en réalité.

Motivations : Je dirais bien parce que c'est marrant mais je doute que ça suffise. + obtenir une particularité 2917107680 En fait, ce n'est pas fondamental pour le personnage. C'est surtout que je n'ai jamais eu l'occasion de jouer des voyants - et ce qui m'intéresse, surtout, ce sera le moment où elle découvrira son don, comment elle apprendra à le gérer, etc. + obtenir une particularité 209127145 *joueuse sadique spotted*

Votre don au quotidien : Météra n'a aucune idée du don qu'elle porte. De ses nuits, elle ne se souvient de rien. Aussi, pour le moment, ce Troisième Œil se limite à de l’intuition. Depuis toute petite, Météra n’est encore jamais parvenue à se souvenir de ses rêves. Mais dès son réveil jusqu’à son coucher, elle a parfois cette désagréable impression de déjà-vu sans qu’elle se l’explique vraiment. Alors, ne croyant pas trop à toutes ces histoires de destin et de voyance, elle a collé l’étiquette « Intuition » sur son don.
Le revers, c'est cette lassitude psychique. La jeune fille dort toujours très mal ou du moins, elle n’a jamais l’impression de s’être reposée assez. A cela s’ajoute une certaine culpabilité dès qu’un événement fâcheux survient. Elle a toujours la sensation qu’elle aurait dû ou qu'elle aurait pu faire quelque chose pour éviter l’incident. Des sensations qu’elle enfouit profondément tout en donnant le change.

RP d'acquisition : Elle est prise de court, presqu'effrayée, lorsqu'elle voit arriver Isarn dans la salle du château familial où elle s'est réfugiée. Il a le souffle court, le visage rouge, et elle devine qu'à son retour de la chasse, il a traversé toute la bâtisse afin de la rejoindre. L'inquiétude au creux du coeur depuis le matin, elle se lève, abandonnant son ouvrage, trainée de fils colorés à l'abandon, et elle le rejoint dans un froissement de jupons de soie. « Isarn ..., elle lui saisit les mains qu'elle serre entre ses doigts blancs : Que t'arrive-t-il, mon frère ? » Mais il secoue ses boucles blondes, et la voix plus rauque qu'à l'ordinaire, il annonce : « J’ai appris que ton promis fut tué par des bandits, non loin d'ici ; j'ai craint pour ta vie. » A ces mots, elle a la sensation que l'attente qui la tourmentait depuis l'éveil vient de prendre de fin. Et un mélange confus de regrets et de culpabilité vient mordre son coeur, au lieu du deuil et de la peine. Des sentiments étranges et déplacés. Injustifiés. Comme avec Henri. Mais, pour chasser son malaise, elle embrasse doucement les mains de son frère. « Mon cher frère, elle le réprimande doucement mais la tendresse qui s'exhibe sur ses traits en efface toute la dureté : Viens donc t'installer. Cesse de t'inquiéter, tu vois bien que je suis ici, en sécurité, entre nos murs. »

Doucement, elle le mène jusqu'aux fauteuils qui entourent un métier à tapisser. Ses mains emprisonnent toujours celle d'Isarn et ne la lâchent que pour faire signe à une servante de leur servir des rafraîchissements. « C'était un homme bon certes. Mais tu n'as pas besoin de te sentir coupable. Sa mort n'est pas plus ta faute que celle d'Henri » fait-il remarquer, un peu surpris, lorsqu'un verre de vin doux et épicé lui est servi. Devant la perspicacité de son frère, Météra est décontenancée mais Isarn a toujours eu l'art de faire les remarques importantes. Celles qui comptent. Lentement, elle trempe ses lèvres roses dans sa boisson. Cherche une explication à cette culpabilité incongrue. Pourquoi n'est-elle pas triste ? Pourquoi le soulagement qui l'a étreinte il y a quelques minutes à peine ? Pourquoi les remords ? Nerveuse, elle se mord la lèvre. Peut-être parce que ... ? « Je ne suis pas particulièrement triste. » avoue-t-elle, décidant c'est la raison de son sentiment de culpabilité. Car c'est une chose affreuse que la mort d'un homme si bon, n'est-ce pas ? Et pour ne pas paraître montrueuse devant son frère adoré, elle s'empresse d'ajouter : « Je le connaissais peu, je ne lui ai jamais parlé en privé ... » Isarn lève les yeux vers le plafond, l'air de dire bien évidemment, nous ne te laisserions jamais entre les mains de n'importe qui. Et devant cette réaction puérile, elle sourit un peu avant d'ajouter : « C'est étrange qu'une fiancée ne pleure pas un peu son promis, fut-ce des fiançailles arrangées, non ? » Il tend le bras vers elle et saisit entre ses doigts une tresse blonde. « Tu sais bien que tu n'as à te forcer de rien devant moi, ma soeur. » Elle hésite. « Tu le sais ? » Elle acquiesce, doucement, rassurée mais toujours dérangée par ce remord pesant. Sur ses lèvres roses, la jeune Météra force un sourire qui ne le dupe pas. Alors il replace ses cheveux derrière son oreille avec toute la tendresse d'un frère avant d'embrasser sa tempe. « Si tu le permets, je vais ôter ces vêtements de voyage et nous pourrions jouer à un de ces jeux que tu affectionnes et que notre oncle nous ramena de l'Orient ? » La réponse ne se fait pas attendre en ce regard azur qui s'illumine brusquement. « Hâte-toi, mon frère, alors ! »

Une dernière chose : Ce n'est pas la première manifestation du don, per se, mais ça illustre comment Météra gère actuellement ses intuitions (notamment avec la mort d'un de ses fiancés). Donc j'espère que ça conviendra ! Sinon, je vous fais plein de bébés blonds ? Merci d'avance !
Revenir en haut Aller en bas
Amara de Landore
L'ingéniosité du renard
Amara de Landore

Parchemins : 259
Pseudo : Ilmarë (anna)
Avatar : Natalie Dormer.
Disponibilité : 7/7 jours (RP 4/4).
Amortentia : une odeur ambrée et puissante, boisée et résineuse, mystique, narcotique...


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptySam 8 Nov - 2:18

On en parle ma belle + obtenir une particularité 2917107680 I love you
Revenir en haut Aller en bas
Elynore Delacour
La grâce du cygne
Elynore Delacour

Parchemins : 227
Pseudo : Elynore
Avatar : Sarah Bolger
Disponibilité : le plus souvent possible
Amortentia : Une odeur bien particulière monte et submerge les narrines d'Elynore. C'est un mélange de l'odeur des chevaux, de la pluie ou plus exactement de la forêt juste avant une averse et une odeur sur laquelle elle n'arrive pas encore à mettre de mot.
Age : 32


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptySam 8 Nov - 14:51


Pseudo : Elynore Delacour
Particularité souhaitée : imprégnée cheval
Motivations : Alors voilà je souhaite qu'Elynore Delacour soit une imprégnée cheval parce qu'elle a un caractère qui lui ressemble. En effet tout comme lui elle peut être docile ou bien sauvage. D'un naturel plutôt craintif et timide il est le seul animal qui lui procure un réel bien être et avec qui elle se sent en confiance. Qu'est-ce que ce don va lui apporter ? Plus de confiance en elle si elle arrive à s'entendre avec un cheval sauvage alors pourquoi pas avec les êtres humains sorciers ou non.
Votre don au quotidien : Elynore n'a pas vraiment apprit à vivre avec et par conséquent ne le maîtrise pas. Il ne faudra pas lui demander de lire les pensées ou de s'y introduire et de le contrôler elle en est tout simplement incapable. Pour ce qu'elle en sait Elynore ne vit pas mal ce don puisqu'il lui apporte du réconfort.
RP d'acquisition : Le don d'Elynore c'est sa mère Elianne qui s'en rendit compte en première lorsqu'à trois ans la fillette faillit perdre la vie. C'est un vieux sorcier qui l'a mise sur la piste. Le temps passa et Elynore ne montra pas de signe de son don jusqu'au jour où …
Un soir d'hivers, Elynore rentrait de promenade à cheval comme à son habitude. Elle dessella sa jument et partit en direction de l'entrée. Elle traversa la cour des écuries et passa devant un boxe d'une poulinière en gestation. C'est à ce moment là qu'il se produisit une chose bien étrange pour la jeune Elynore alors âgée de dix ans. Ses yeux bleus rencontrèrent ceux marrons de la poulinière. Elynore s'y perdit et elle sentit comme si son âme sortait de son corps. Elle ne voyait plus rien. Elle cligna des yeux et ce qui se dessina devant elle s'était le boxe et l'allée des écuries vues depuis l'intérieur même du boxe. Puis elle sentit un coup à son ventre, puis deux. Elle se mit à genoux une main sur son ventre et cru sentir quelque chose bouger. Puis quelques minutes plus tard lorsqu'elle cligna des yeux, elle se trouvait couchée dans son lit. Sa mère, à son chevet lui caressait doucement les cheveux. Elynore regarda sa mère puis lui dit :
«Mère ? Pourquoi suis-je ici ? Je … j'étais aux écuries et puis plus rien.». Des larmes d'incompréhensions roulaient le long de ses joues. «Ce n'est rien mon enfant.» lui chuchota Elianne. Sa mère la regardait avec des yeux remplis de fierté mais néanmoins sans crainte. Non pas pour elle-même mais pour sa fille. Comment allait-elle réagir, comment les autres allaient-ils réagir ? Tant de questions sans réponse se bousculaient dans son esprit.
«Mère ? Vous êtes étrange mère. Que ce passe-t-il ?»
«Mais point du tout mon enfant. Que vas-tu me chercher là voyons ?» répondit cette dernière. Mais ses caresses sur les cheveux de la jeune fille la trahissaient. Elianne n'avait jamais su mentir et ne le savait toujours pas. «Mère ?», son appel avait transpercé l'esprit d'Elianne.
«Tu es une imprégnée mon enfant, tu es liée au cheval c'est pour ça que tu as ressenti la même chose que cette poulinière.». Les mots étaient tombés comme des petites aiguilles sur le cœur de la pauvre Elynore qui ne comprenait pas.
«Tu iras à Ornebois quand tu seras en âge et là bas tu pourras apprendre à le maîtriser mais d'ici là oublie le...oublie Elynore .. cela est mieux pour toi. Ce n'est pas un don rare ma chérie, mais.. Tu sais un animal aussi majestueux et surtout utile que le cheval... Certaine personnes pourrait vouloir t'utiliser et pour le moment tu es incapable e faire quoi que ce soit et cela mettrait ta vie en danger.» Elianne embrassa sur les deux joues sa fille et sortit de la pièce laissant l'enfant seule.

Une dernière chose : Je n'ai strictement plus rien à ajouter à part que je croise les doigts pour ma très cher Elynore !
Revenir en haut Aller en bas
Almarian de Broerec
La grâce du cygne
Almarian de Broerec

Parchemins : 358
Pseudo : riddermark (florence)
Avatar : katie mcgrath
Disponibilité : totale
Amortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptySam 8 Nov - 15:17

C'est accepté pour toutes les deux I love you
Revenir en haut Aller en bas
Elynore Delacour
La grâce du cygne
Elynore Delacour

Parchemins : 227
Pseudo : Elynore
Avatar : Sarah Bolger
Disponibilité : le plus souvent possible
Amortentia : Une odeur bien particulière monte et submerge les narrines d'Elynore. C'est un mélange de l'odeur des chevaux, de la pluie ou plus exactement de la forêt juste avant une averse et une odeur sur laquelle elle n'arrive pas encore à mettre de mot.
Age : 32


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptySam 8 Nov - 16:01

Merci belle alma Smile
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyMer 12 Nov - 18:29



Pseudo : Ourzal de Fontanges
Particularité souhaitée : Imprégné de l'Hermine

Motivations : L'hermine c'est doux, c'est jolie, ca mord les enfants et c'est l'un des symboles bretons (enfin c'est plus la queue de l'hermine qu'on a coupé pour faire des pinceaux mais on est pas des barbares wesh), bref l'hermine c'est cool !
    Non plus sérieusement, il fallait que mon personnage ait un plus, vis à vis des autres, dans le sens où un personnage devient intéressant à partir du moment où il appréhende quelque chose de manière différente avec son histoire... Du moins de mon point de vue. J'adore justement l’appréhension du pouvoir sur Ourzal qui au final n'est pas si important que ça, voir quasiment inutile. Son pouvoir ne lui a rien apporté, mentalement parlant, il n'a pas eu de réconfort en plus ou de mal être vis à vis de ses capacités. Pourtant sa vie repose au final sur ce pouvoir, car même s'il ne lui sert à rien (directement en tout cas) , il a changé sa vie, du moins il lui a ouvert la porte de la noblesse et à métamorphoser ce qu'il aurait dû être... Les Imprégnés sont intéressants dans le sens où ils apportent un nouvel éventail à la dimension psychologique du personnage et à son développement, de nouvelles possibilités physiques et mentales. L'hermine est un animal que j'adore, ce n'est pas mon favoris, mais il a un potentiel dans sa symbolique bretonne et correspond affreusement à Ourzal qui reste droit, noble et qui véhicule certaines valeurs qu'il pense et juge noble voir juste. En fait, le choix de l'hermine est plus pour être en phase avec l'époque et la région qu'autre chose. Voilà ce qui me motive ?

Votre don au quotidien : Ourzal a mis énormément de temps à comprendre son pouvoir. Si on peut dire qu'il le comprenne aujourd'hui... Dans le sens où il n'en a pas eu directement conscience. Il n'avait pas conscience de communiquer avec les Hermines, c'est à peine s'il les remarquait. Il n'est pas une groupie de cet animal, il ne les déteste pas, mais à ces yeux, c'est un animal comme un autre. Il n'a jamais ressentis un désir de les avoir contre lui et comme vous l'aurez compris, n'est pas une de ses passions.
    Du coup, qu'est ce qui ressort de ce pouvoir, réellement ? Et bien c'est plus l'animal qui s'impose à Ourzal, d'une façon détournée. Il a des intuitions, des impressions de déjà avoir vu des lieux, des visages, des dires. C'est tout simplement parce qu'à chaque fois qu'il croise une hermine de quelques centimètres voir mètres, une sorte de mémoire s'inscrit en lui, de pensée qui ne vont pas être les siennes mais celle de l'hermine. Durant longtemps il a eu une hermine blanche qui vivait constamment avec lui. Il ne savait pas pourquoi elle était là, qui elle était, il la remarquait à peine galoper autour de lui ou même sur lui. Pourtant, il avait des pensées "imposées" comme une sorte de morale, de petite voix au fond lui. C'est plus visible dans le RP, mais l'Hermine est devenue sa conscience secondaire en quelques sortes. Il ne sait pas les contrôler, pas encore aujourd'hui. Il ne se dit pas "tiens une hermine, et si on allait taper la discute ?" et a énormément de mal à discerner ce qu'il pense lui réellement et ce que pense l'animal...
    C'est assez complexe a expliqué, mais au fond c'est très simple. L'hermine comme je l'ai dis prend la place d'une deuxième conscience qui vient empiété sur celle d'Ourzal sans qu'il ne le veuille. Du coup une certaine dualité se crée...

RP d'acquisition :

    Il avait dis.. que tu étais noble, talentueux. Ourzal.

    « Regarde ! On dirait que ce jeune homme communique avec eux... »,  je relève les yeux, fronçant lentement mes sourcils enfantins. Un couple habillé de riches ornements s'était arrêté devant moi, il était rare de voir ce genre de personnes dans les bas quartiers, chez les pauvres. Je resserre alors la douce fourrure animale contre moi, l'hermine blanche se retrouvant soudainement écraser contre ma cage thoracique. Je détaillais leur attitude, leur posture. La colonne vertébrale droite, le buste légèrement bombé sous ces vêtements finement tressés. Même leurs yeux portaient leur bon vivre, ils étaient colorés d'un bleu pur, royal.   Regarde, ils ne semblent pas souffrir de la faim. L'hermine remonta le long de mon épaule, se cachant derrière mon cou tout en fixant le couple. L'homme s'approcha et s'agenouilla en face de moi, il avait un sourire radieux. Sa peau était lisse, aucunement entaillée par la faim, sa voix douce s'anima : « Dis-moi, mon enfant... tu es tout seul ? ». Les mangeurs d'enfant ont ce même sourire, cette même question. L'animal se déplaça encore une fois, me laissant sceptique. Ne savant quoi répondre, je restais muet, à le fixer. Jugeant le pour et le contre. L'homme lança un regard à sa femme qui répondit : « Tu lui fais peur, regarde il est tout tremblant ! ». La femme tout aussi raffinée et élégante s'approcha faisant attention à ne pas salir ses vêtements flamboyant. « Mon garçon, tu sembles mourir de faim... », elle ouvrit un panier sortant un pain tout chaud. Rappelle-toi de ce conte, Ourzal, la gourmandise te mènera entre ses crocs. L'hermine se déplaça encore, galopant sur ma cuisse. Je tendis la main, mon ventre était beaucoup plus fort que sa parole, sa morale, ses avertissements. Le pain était tout chaud, croustillant, son odeur remonté à mes narines. Je brise la croûte en deux, donnant l'autre morceau au petit carnivore qui malgré ses avertissements, ne se gêna pas pour s'attaquer à la délicieuse nourriture que j'arrachai à l'aide de mes canines.
    « Comment s'appelle-t-elle ? », mes yeux se relevèrent à nouveau sur la femme, ma mâchoire mastiquant lentement. Ils me veulent, Ourzal, il ne s'intéresse qu'à moi, pas à toi. Je penchai la tête avec légèreté avant de lancer entre deux bouchées : « Elle n'a pas de nom, les gens l'appelle Hermine. C'est tout. ». La jeune femme jeta un regard à son mari amusé, l'homme sembla de plus en plus intéressé et l'hermine de plus en plus méfiante à leur égard. « Dis-moi jeune homme, tu es capable de... communiquer avec cet animal ? Elle se semble... te parlait, enfin tu sembles la comprendre mieux que quiconque. ». Qu'est ce que je disais, tu n'es rien d'autre à leur yeux qu'un lien avec Moi. Je fixais toujours l'homme, parfois la femme. Repensant à cette idée qu'il n'était là que par intérêt, après tout, il m'avait donné du pain pour ensuite me parler de cet animal qui étrangement se baladait sur mon corps. Elle avait raison, mais ils m'avaient donné du pain. « Je ne sais pas, elle est là, c'est tout. », ils se lancèrent un nouveau regard, un regard complice, un léger sourire, un rictus. Tu es fait comme un rat. L'homme se redressa alors : « Quels impolis nous faisons ! Je suis Richard de Fontanges et voici ma femme, tu as un endroit où dormir ? ». Imbécile, tu ne comprends rien. Je fis non de la tête, ils me proposèrent par la suite de les suivre, disant qu'ils allaient me trouver un endroit où dormir, manger à ma faim et nettoyer la boue qui imbibe ma peau, mon corps, mon âme. En échange, ils me posaient des question, sur l'Hermine, sur mon lien que j'entretenais avec elle, avec son espèce.
    Il avait dis que mon pouvoir était noble, que j'étais un garçon talentueux. Un Imprégné d'un des symboles de pureté par excellence dans cette région. A les entendre, j'étais un trésor déterré de nul part. Une colombe blessée, venue pour apporté beauté et élégance... Que de jolies paroles à mon égard.
    A mon égard, Ourzal.

Une dernière chose : Si ce n'est pas clair n'hésitez pas Arrow
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyMer 12 Nov - 23:29

Je tente ma chance ^^



Pseudo : Edwin de Sistrières
Particularité souhaitée : Animagus, avec pour transformation celle d'un Hippogriffe.
Motivations : C'est finalement assez simple, j'ai commencé le rpg par des forums animaliers ou l'on incarnait un cheval, chien, chat et j'en passe. Il m'arrive donc assez souvent de jouer des personnages qui ont cette petite particularité ( sur les forums mutants par exemple). J'ai toujours pris plaisir à jouer dans cet univers. Le contact avec la nature, les effets que cela entraîne sur la personnalité du personnage, sa vision des choses, du monde. Alors quand j'ai vu que vous proposiez cette possibilité, je me suis dit que je devais tenter ma chance. De plus, je trouve cela assez intéressant que mon personnage soit dénué de pouvoir de voyance et en possède un autre totalement différent. C'est papa qui va pas être content. Pourquoi ce choix d'animal? J'aime la dualité que représente cette créature, mélange entre une créature domestique et sauvage. Cela la rend intéressant à bien des égards.
Votre don au quotidien : Si Edwin a décidé de devenir animagus, ce n'est pour rien. Il a rapidement compris que sa condition lui offrait pas mal d'avantages, mais qu'en contre-partie, elle restreignait ses libertés. Devenir Animagus, c'est imposé à lui, comme la meilleure solution pour trouver un compromis. Son moyen a lui pour se libérer de ses chaînes. Il a donc commencé à travailler avec l'aide d'un professeur. Les débuts ont été difficiles et il a failli laisser tomber plus d'une fois. Cependant à force d'acharnement, les premiers signes ont pointé le bout de leur nez. Au début, il ne se transforme que pendant quelques secondes, le plus souvent en un animal de petite taille. Avec le temps, des heures de pratiques, de courbatures et des blessures en tout genre, il a finalement réussi à devenir un animagi à part entière. L’hippogriffe s'est imposé à lui, pas par vantardise, mais pour tout ce que cet animal représente: la fierté, le courage, la témérité et bien sûr la liberté.  

RP d'acquisition :  « Faire le vide… faire le vide » se murmurait-il du haut de son perchoir. Une des tours de garde que sa famille possédait sur son domaine. Abandonnée depuis quelques années, il pouvait s’entraîner sans craindre le regard des curieux. Edwin était bien décidé à garder son don pour lui. Seul son professeur était au courant et il espérait que celui-ci garde son secret ou ne l'ébruite qu'à des personnes de confiance. La seule chose qu'il ne voulait pas, c'était que son père soit mis au courant, pas tout de suite du moins...

Il soupira avant de jeter un coup d'oeil vers le sol et fut instantanément aspiré par lui. « Ah… je déteste ça ».Il reprit contenance et ferma les yeux pour se concentrer sur sa respiration. 

Bientôt il n'entendit plus que les battements de son coeur. Une musique si douce à ses oreilles qu'il en avait oublié où il se trouvait. Doucement, il plongea vers le vide, balançant son corps comme s'il n'était qu'une feuille morte tombant d'un air. Un cri s'échappa de sa gorge, plus les secondes avancées et plus le sol se rapprochait. Mais, il n'avait plus peur, plus maintenant. Il sentait son cœur vibré, son esprit s'harmoniser avec le monde qui l'entourait et soudain il se sentit devenir plus léger, aussi léger qu'une feuille, mais plus fort aussi, comme s'il venait de gagner en puissance. L'homme avait laissé place à une des plus belles créatures ailés, volant sur cette terre. Son cri laissa place à un son bien différent, un son d'alerte que chaque petite créature de la campagne avait entendu. Il déploya ses ailes et les abattit avec fracas, prenant ainsi de la hauteur, abandonnant le monde des hommes pour pénétrer dans celui méconnu de la nature et des animaux. Sa capacité visuelle était accrue, il percevait les petits campagnols qui disparaissaient au fond de leur terrier pour éviter de ne se faire dévorer. Heureusement pour eux, il ne risquait rien, la mort ne viendrait pas de cet hippogriffe au pelage sombre, créature si rare dans cette région. Une des raisons qui obligeait Edwin à faire profil bas. Il ne voulait pas être pris en chasse par des chasseurs amateurs de sensations forte.

Le Sistrières virevoltait avec aisance, testant ses capacités et elles étaient incroyables. Edwin prit un courant ascendant pour s'élever dans les cieux avant de se laisser planer au gré du vent. Au loin, il aperçut le château familial et pendant de longues secondes, il pesa le pour et le contre. Ne serait-il pas mieux de fuir et ne jamais revenir ? Il fut dérangé dans sa réflexion par des voix qui s'élevaient un peu plus sur sa droite. Il se laissa dériver jusqu'à celle-ci avant de descendre en piqué vers un groupe d'hommes qui embêtait une pauvre paysanne. "Laissez moi, je vous en prie..." Gémissait-elle en tentant de garder le peu de dignité qui lui restait tandis qu'un des hommes tentait de lui ôter son jupon. Dans ces contrées éloignées, la vie n'était pas facile, mais ce jour semblait être son jour de chance. Edwin oublia ses bonnes résolutions et plongea en piqué vers la scène qui se déroulait en bas. Il se posa avec violence sur le sol, captivant le regard des hommes. Dans leurs yeux, il pouvait y lire de la terreur. Une terreur tout a fait justifié vu ce qui les attendait s'ils ne débarrassaient pas rapidement le plancher. L'hippogriffe émit un son d'alerte avant d'entrechoquer ses ailes. Un des hommes tenta de lui lancer un sort, mais il fut sur lui avant qu'il n'en eût l’occasion. Son bec acéré se referma sur l'épaule de l'homme qui courba l'échine face à la force non négligeable de l'animal qui se trouvait en face de lui. Ses compères venaient de prendre la fuite, le laissant seul avec sa peur. Peur que notre jeune magicien ressentait dans chaque parcelle de son corps. Il relâcha sa prise qui tomba lourdement sur le sol. L'homme se redressa et s'élança ventre à terre vers le village. Son regard doré se posa sur la jeune femme, toujours assise dans l'herbe. Immobile elle semblait attendre son sort, doucement, il passa son énorme tête sous l'un de ses bras et la souleva pour la remettre sur ses pieds, puis il fit demi-tour, s'élança au galop dans l'herbe encore humide et s'envola dans la nappe de brouillard qui venait de se lever. 

Il pouvait repartir chez lui avec le sentiment du devoir accompli. Plus il demeurait sous cette forme et plus il se sentait proche de la nature. Doucement, il entama une phase descendante et se posa en haut d'une colline. Il resta ainsi quelque temps avant de repartir avec la tombée de la nuit vers ses appartements. Demain était un grand jour, il repartait à l'école pour sa dernière année d'étude, la meilleure. 


Une dernière chose : Merci d'avoir pris en compte ma demande, j'espère qu'elle vous plaira + obtenir une particularité 1413471502 .

Revenir en haut Aller en bas
Elvann de Broerec
Les protecteurs de Brocéliande
Elvann de Broerec

Parchemins : 152
Pseudo : Areo (Camille)
Avatar : Bridget Regan
Disponibilité : 5/7 jours.
Amortentia : L'odeur d'une épée fraîchement aiguisée, une odeur parfois épicée ou un parfum de la nature qui envoûte ses narines.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyMer 12 Nov - 23:33

Je les transmets en ZA on vous donne rapidement une réponse I love you
Revenir en haut Aller en bas
Almarian de Broerec
La grâce du cygne
Almarian de Broerec

Parchemins : 358
Pseudo : riddermark (florence)
Avatar : katie mcgrath
Disponibilité : totale
Amortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyJeu 13 Nov - 17:10

Ourzal I love you c'est acceptée !

Edwin, en te lisant nous avons la sensation que tu n'a pas peut-être pas bien compris le principe des animagi. Ce n'est pas une capacité inné qui arrive comme ça et s'impose au sorcier. C'est un choix de la part du sorcier. C'est un apprentissage complet dès le début et c'est le sorcier qui décide de devenir animagi. On aime beaucoup ta plume et en faisant les changements dans ton rp et explication tu auras la particularité sans problème I love you
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyJeu 13 Nov - 17:25

En effet, je n'avais pas tout saisi, j'ai donc changé ce point là Wink, en espérant que cela vous convienne Very Happy.
Revenir en haut Aller en bas
Almarian de Broerec
La grâce du cygne
Almarian de Broerec

Parchemins : 358
Pseudo : riddermark (florence)
Avatar : katie mcgrath
Disponibilité : totale
Amortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyJeu 13 Nov - 17:30

Y a pas de mal I love you du coup c'est bon ! Et n'hésite pas à nous demander d'autres précisions si jamais Wink
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyJeu 13 Nov - 17:45



Pseudo : Léonor de Soissons
Particularité souhaitée : imprégnée des aigles  + obtenir une particularité 1863595464
Motivations : Je pourrais sans doute vous faire un long discours comme quoi en tant qu'étudiante en écologie, j'adore tous les animaux, et je ne pouvais pas passer à côté d'un tel don, mais au final, je doute que ça ait un réel intérêt  de parler de la joueuse qui se cache derrière la jolie bouille de Léonor Razz  Bref, sinon j'ai déjà joué dans le passé des personnages capables de communiquer avec certains animaux et j'avais adoré ça, du coup quand j'ai vu que c'était possible - en plus complexe - sur ce forum, j'ai voulu tenter la chance.
J'ai pas mal développé l'intérêt du don pour Léonor dans la question suivante, du coup je ne vais pas tout répéter, mais pour résumer, ce lien spécial avec une espèce animale est en quelque sorte un moyen pour mon personnage de s'évader ne serait-ce que quelques instants de son quotidien qu'elle trouve souvent contraignant, voir même étouffant.

Quant à l'animal, je ne l'ai pas choisi au hasard. A mes yeux, l'aigle est le symbole symbole par excellence de liberté, d'évasion, mais aussi de force, et selon moi représente donc parfaitement les aspirations de la jolie blonde. Aspirations qui, excepté ces quelques moments passés dans la peau d'un aigle, resteront toujours de l'ordre du rêve.

Votre don au quotidien : Léonor a déjà acquit une certaine maîtrise de sa particularité magique, mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne rencontre pas d'obstacles lorsqu'elle s'immisce dans l'esprit d'un des rois du ciel. En effet, entrer en contact avec un animal - à condition que ce dernier soit relativement proche - devient de plus en plus facile pour elle, elle a toujours du mal à maintenir le contact dans a durée. Ce contact peut durer de l'ordre de quelques secondes à quelques minutes, mais il est interrompu dès que la jeune femme n'y accorde pas son entière attention. Ainsi, le moindre bruit ou distraction autour d'elle rompra le contact qu'elle avait. De plus, pour qu'elle puisse entrer dans l'esprit de l'animal, il faut que celui-ci soit relativement proche d'elle, ce qui en pratique la limite beaucoup, puisque les aigles (exceptés ceux que l'on dressait à la chasse) ne sont pas vraiment connu pour être proches des humains  What a Face  Avec le temps, Léonor apprend doucement à repousser ces limites à sa particularité, mais cela reste tout de même relativement modeste.
Voilà en gros pour la partie "pratique" du don. Après pour ce qui est plus du niveau du ressenti, pour Léonor, son don c'est une façon d'échapper à son quotidien, de goûter à cette liberté qu'elle désire tant, mais qui lui semble impossible à acquérir. En d'autres mots, Léonor adore ce don qui est devenu pour elle une sorte de refuge, un moyen d'évasion qui lui permet d'oublier ce qui la tracasse ne serait-ce que pendant un court instant.

RP d'acquisition :
Immobile, Léonor se tenait sur les remparts du château familial, le regard sur les masses d’eau qui se brisaient sur les roches à une centaine de mètres d'elle. On pouvait entendre les rires d’une colonie de mouettes qui nichait non loin de là. Et de temps à autre, des voix provenant de la cour du château s’élevaient jusqu’à elle. Le vent froid caressait la peau de l’adolescente, la faisant frissonner, et pourtant, elle ne bougeait pas, complètement absorbée par ce qu'elle s'apprêtait à faire. « Allez mon beau, il es temps que tu voles un peu... qu'on vole. » murmura-t-elle à l'intention de l'aigle qui était posé sur son bras gauche. Ses doigts doigts parcouraient tendrement le plumage de l'animal, le libérant de son chapel de cuir. Pendant ce temps, la respiration de la jolie blonde ralentissait progressivement au fur et à mesure qu'elle parvenait à faire abstraction de son entourage. D'un geste lent, son emprise sur les lanières de cuir se défit, libérant ainsi l'animal. Quiconque qui observait la scène pouvait voir les griffes de l'animal majestueux s'enfoncer d'avantage dans le gant en cuir de sa propriétaire, tandis qu'il déployait ses ailes pour prendre son envol. La jeune femme quant à elle resta immobile, ne bougeant pas un seul cil lorsque une des ailes frôla sa joue. Son corps avait beau être sur le rempart, mais avec chaque mouvement de César, son aigle, son esprit s'éloignait un peu plus. La discussion avec son père et la nouvelle de ses fiançailles avaient sombré dans l'oubli, et la seule chose qui semblait désormais compter, c'était le doux bruit du vent, mélangé à celui provenant du battement de ses ailes.

L'air était son allié. Mieux encore, l'air c'était son domaine, et chaque mouvement semblait vouloir le prouver. Toutes les contraintes qui dictaient habituellement son quotidien avaient disparu. Et alors qu'elle se servait des courants d'air ascendants pour s'élever vers les cieux, la jeune femme se sentait plus légère que jamais. Et plus libre. C'était comme si son besoin de découverte, s'amplifiait à chaque fois qu'elle entrait dans l'esprit du rapace, et chaque mouvement, chaque sensation de l'animal lui rappelait qu'en seulement quelques coups d'ailes, elle pouvait être loin du château. Comme si chaque courant d'air qu'elle rencontrait portait en lui la promesse de liberté. Était-ce ce qu'elle ressentait elle, ou les sensation de l'oiseau ? Voilà bien une question à laquelle la cadette des de Soissons tentait de répondre depuis qu'elle avait découvert son don. Parfois, cet appel du loin était si fort qu'il l'emportait avec elle... du moins pendant une centaine de mètres, avant que le contact avec le rapace ne se rompe. Mais pas aujourd'hui. « Ne va pas plus loin. » A vrai dire, à ce moment précis, elle était bien incapable de dire à qui était adressé cet ordre. Parlait-elle à elle-même ou à l'oiseau ? Dans ces moments-là, il lui semblait bien impossible de faire la différence entre ce qu'elle voulait elle, et ce que désirait l'animal. Tournant autour du château familial, la jolie blonde observa avec la vue perçante de l'aigle. A quelques distance du château, une famille de lièvres sortait de son terrier, et à l'ombre du bois se cachait une biche et son faon. Tout semblait si paisible, si simple même... Ou du moins, ce l'était jusqu'à ce qu'un groupe de palombes ne s'envole à peu de distance. Si jusque là, la jeune femme avait décidé chacun des mouvement de l'animal, ce contrôle ne semblait pas en mesure de faire face à l'animal qui, à la poursuite de sa proie, s'éloignait de plus en plus, ignorant les ordres de la jeune sorcière. Jusqu'à ce qu'il n'ait franchi une frontière invisible, rompant tout contact avec cette dernière...  
Soupirant, la jolie blonde regarda l'aigle s'éloigner d'avantage, jusqu'à ce qu'il ne disparaisse au loin. Comme tous les rapaces dressés pour la chasse, il finirait par revenir. Il le faisait toujours. Et pourtant, cette vue avait quelque chose de désolant, lui rappelant une fois de plus que contrairement à son aigle, elle n'était pas libre. Ses choix, ses actions, lui étaient dictés par sa famille, et elle n'avait pas d'autre option que de s'y plier.


Une dernière chose : + obtenir une particularité 1413471502
Revenir en haut Aller en bas
Amara de Landore
L'ingéniosité du renard
Amara de Landore

Parchemins : 259
Pseudo : Ilmarë (anna)
Avatar : Natalie Dormer.
Disponibilité : 7/7 jours (RP 4/4).
Amortentia : une odeur ambrée et puissante, boisée et résineuse, mystique, narcotique...


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyJeu 13 Nov - 19:03

Léonor, c'est bon pour toi aussi I love you
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyJeu 13 Nov - 19:06

merci + obtenir une particularité 2162350996
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyMar 18 Nov - 22:46



Pseudo : Trystam de Sistrière
Particularité souhaitée : Legilimens
Motivations : Il est le bras droit de son frère, le comte Richard IV de Sistrière. S'il y a bien une personne qui peut protéger son frère qui terrorise tout le monde, et se fait par al même beaucoup d'ennemis, c'est bien lui. Apprendre à devenir un legilimens est donc quelque chose de logique pour lui, n'ayant pas reçu le gêne de prophète qui coule pourtant dans le sang familial. Si il doit rester dans l'ombre de son frère, Trystam est parfaitement capable de se débrouiller et de s'illustrer par lui même grâce à cette aptitude qui l'aide aussi bien dans ses relations que lors de duels magiques.
Votre don au quotidien : Toutes ces pensées stupides. Lubriques, morbides, toutes ces idées fusant dans votre esprit je les entend. Je les entend aussi bien que si vous me l'aviez dit en personne. "C'est un bon parti.. Attends non, il n'est pas héritier." Derrière un sourire affable, je vous méprise la plupart du temps. Connaître la stupidité de ceux qui m'entoure ne m'accable pas le moins du monde. C'est une aide précieuse, un atout face à ceux que je ne connais pas. "Que ce foutu Richard crève. Qu'il crève, qu'il crève.." Voir même ceux que je connais - même si parfois, pas besoin d'avoir mon don pour deviner aisément leurs pensées. Alors certes, les migraines et maux de tête sont fréquents lorsque je suis à Verteroche, au milieu de tellement d'esprits que mon crâne imploserait avec tant de brouhaha. Mais qu'est-ce qu'est la possibilité de connaître instantanément et tacitement les personnes contre un simple vacarne permanant ?
RP d'acquisition :
« En garde. »
Ses yeux bleus étaient plantés dans ceux féroces de son frère. Face à face, baguettes levées, ils se connaissaient suffisamment pour savoir qu’ils n’avaient pas besoin de beaucoup de sort pour clore ce duel. C’était à celui qui lançait le bon sort au bon moment. Parer l’attaque et contre-attaquer directement, ou alors se faire avoir dès la première seconde. La surprise était toujours la signature de Richard et Trystam. Parfois, ils passaient des semaines à chercher dans de vieux grimoires un sort oublié que l’autre ne pourra pas parer, faute de le connaître. « On va se tourner autour encore longtemps Trys ? » Un fin sourire se dessina sur les lèvres de l’intéressé, sans qu’il ne réponde pour autant. Il faut que je l’ai en deux fois. Un sort de confusion, avant de passer sur un autre offensif. Les mots de son frère résonnaient dans son esprit. Etait-ce ce qu’il lui avait dit, ou ce qu’il pensait ? Leur clarté était telle que Trystam n’arrivait plus vraiment à faire la différence, même s’il se doutait bien que dire sa stratégie à son adversaire n’était pas dans les habitudes de l’héritier des Sistrière. « Et tu vas garder le silence encore plus longtemps.. ? » Il prépare quelque chose. Je le sens. Richard savait pertinemment que l’application de son frère cadet à l’apprentissage de la légilimancie commençait à porter ses fruits, et ses lèvres scellées prouvaient bel et bien que désormais, il n’avait plus besoin de mots pour communiquer. .. Trystam, tu m’écoutes ?
Un éclat de rire éclata dans la salle.
Des jets de lumière avaient fusé des deux baguettes, et le cadet était au sol, pieds et mains liées par de la glace. Riant toujours, il regardait son frère avec une moquerie évidente. « Fin du duel. Vous vous êtes amélioré Sir Richard. » Le maitre des duels parlait à l’oreille d’un sourd qui continuait de pointer sa baguette d’un air décidé sur son frère immobilisé. « Bien sûr que je t’écoute ! Tu as préféré profiter de mon rire provoqué par ta naïveté à la place de faire un sort de confusion, ce qui est fort intelligent, Sir Richard. » Le sir avait dans sa voix quelque chose de bien trop peu naturel, et un rictus s’ajouta à la colère de son frère. « Sir ? Baissez votre baguette, le duel est fini. » D’un geste, leur instructeur mis fin au sortilège qui emprisonnait le jeune homme, et ce dernier se remis debout, ignorant toujours d’un sourire la menace que continuait de faire peser Richard. « Ne te moque pas de ton aîné, Trystam. » J’ai gagné, je suis l’héritier, et pourtant cet idiot sourit toujours.. « Si je sourit toujours, cher et noble cadet, c’est parce que tu sais que je suis ta seule et unique protection. » Posant délicatement sa main sur la baguette de Richard, il la baissa avec lenteur mais fermeté, tout en se rapprochant de lui avant de lui murmurer : « Ainsi que le seul et unique bourreau de tes deux femmes déjà.. Disparues. »

Une dernière chose : Je passerais sous la table, je vous ferai un poème, pour vous j'irais conter des fables pour vous dire : je t'aime
Revenir en haut Aller en bas
Amara de Landore
L'ingéniosité du renard
Amara de Landore

Parchemins : 259
Pseudo : Ilmarë (anna)
Avatar : Natalie Dormer.
Disponibilité : 7/7 jours (RP 4/4).
Amortentia : une odeur ambrée et puissante, boisée et résineuse, mystique, narcotique...


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyMar 18 Nov - 23:54

Good for you + obtenir une particularité 4265946464 + obtenir une particularité 2245957130
Revenir en haut Aller en bas
Melizenn de Lusignan
La grâce du cygne
Melizenn de Lusignan

Parchemins : 217
Pseudo : Portgas.
Avatar : Sophie Turner.
Disponibilité : 0/2.
Amortentia : Un mélange subtil, mais néanmoins puissant, de l'odeur du cuir tanné, de l'encre et des pages usées d'un ancien ouvrage et du parfum des cendres.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyDim 30 Nov - 23:46



Pseudo : Melizenn de Lusignan.
Particularité souhaitée : Métamorphomage.
Motivations : C'est une particularité héréditaire qui, pour une fois, ne vient pas de la lignée Lusignan ! Ce don, dans le cas de Meli, n'est pas un cadeau mais un fardeau qu'elle tente de cacher par dessous tout... Et c'est justement ce que je trouve intéressant à jouer à Ornebois.
Votre don au quotidien : Melizenn maîtrise son don grâce à sa grand-mère, qui elle même le possède mais n'en fait plus l'usage. Par promesse avec cette dernière, et aussi pour ne pas trop se mettre en avant par rapport à ses frères, la jeune fille cache cette particularité et en fait très peu usage. Malheureusement, elle s'est faite griller par la prof de métamorphose qui va tout faire pour que son élève accepte enfin sa particularité et en face une force pour l'avenir.
RP d'acquisition :
l'encre vermeille du sang

Courant à vive allure, la petite fille semblait flotter sur le sol détrempé, les gouttes de pluie glissant sur elle avant de venir s'échouer à terre dans un fracas inaudible. Dans un coin de la cour à l'atmosphère pesante de brume, niché sur un parapet abrité, l'oiseau au plumage couleur d'été observait de ses pupilles insondables le ballet que sa jeune maîtresse jouait. Animal légendaire né des flammes, il ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait ainsi guetté son précieux trésor, l'héritage de sa chère Mélusine. Il s'était juré, alors que la fée originelle rendait son dernier soupir, qu'il protégerai à jamais ses descendantes; bien souvent elle ne méritèrent pas qu'il apparaisse devant elles, aussi, resta-t-il caché durant de nombreuses années; muré dans une solitude alors que les vies et les générations défilaient au rythme des battements de ses cils. Il se réincarnait, chaque fois qu'une nouvelle fille naissait; mais cette nuit là, il y a maintenant 8 ans, le parfum des roses n'avait réussi à masquer l'être exceptionnel qu'il guettait depuis tant de décennies. Charmante enfant aux lourdes boucles rousses et aux yeux aussi clairs que l'azur, il ne quittait plus cette créature depuis le premier jour de leur nouvelle vie. — Sulfura ! Allez viens, tu ne crains rien sous la pluie ! — Penchant la tête de côté, l'accusé semblait darder sur sa jeune interlocutrice un regard plein d'incompréhension. Il avait très bien comprit ce que la petite demoiselle voulait, mais jamais il n'irait se noyer ainsi les ailes, juste pour jouer avec elle. Comprenant à son tour que le phénix ne la rejoindrait pas, Melizenn tira la langue à l'animal; ses cheveux revêtant presque instantanément les couleurs de son fidèle compagnon. Retournant valser sous les notes harmonieuses de l'eau tombant du ciel, les mèches à présent rougeoyantes, dorés et rousses mélangées, virevoltaient dans la brume. Personne ne l'observait, elle le savait, et elle en profitait. L’incessante averse avait découragé les âmes à attendre le retour d'une personne qui était très chère au cœur de la cadette des Lusignan. Ainsi, guettant jusqu'alors la silhouette massive d'une voiture, elle finit par se détourner de la route, n'entendant même pas le martèlement des sabots, le grincement des roues, le claquement d'une porte, ni le délicat froissement des tissus. Lorsqu'une main avenante se posa sur son épaule, l'interceptant dans sa course folle d'une mélodie qu'elle seule entendait; ses grands yeux qui avaient viré à l'opacité ténébreuse se virent rallumer d'une étincelle de félicité. — Grand-mère !!! — S'engouffrant dans les bras que la vieille femme venait d'ouvrir, elle profita avec délice de cette étreinte, tandis que l'aïeule avait emprisonné l'enfant dans les longs pans de sa cape, la subtilisant au moindre regard avide de médisance. — Mon enfant, ôtes-moi ces couleurs chatoyantes de tes cheveux et montres-moi les prunelles céruléennes qui sont tiennes... — Une moue boudeuse peignant ses traits, Melizenn se résigna finalement et se concentra quelques infimes secondes durant lesquelles l'auburn de sa chevelure reprit ses droits. — Voilà qui est sage, ma fille. Viens, à présent courrons nous mettre à l'abri ! — Pelotonné contre sa grand-mère, la jeune fille obtempéra en la suivant docilement, toujours enfouie sous l'épaisse et chaleureuse cape; et alors qu'elles allaient refermer le massif battant, l'héritière de Mélusine tendit le bras à l'écho d'un bruit feutré de battement d'ailes, à l'unisson de l'arrivée majestueuse phénix se posant sur ce perchoir impromptu. Toujours émerveillée d'avoir la chance d'assister à ce spectacle, la vieille femme ne sut réprimer le sourire béat qui étira ses lèvres...

Protégées par l'enceinte apaisante des pierres séculaires de la bâtisse, la grand-mère et la petite-fille passèrent de longues heures à se raconter ce qu'elles avaient fait du temps passé l'une sans l'autre. L'aïeule regardait ce petit bout de femme qu'elle n'avait jamais osé espérer voir venir au monde, elle l'élu, elle qui avait hérité de son don, elle qui était un cadeau des dieux dans cette famille dont elle faisait partie depuis de nombreuses années. L’aînée regardait d'une douce œillade, la frêle fillette qui imitait ses frères avec une exactitude désarmante, empruntant avec plus ou moins d'aisance leurs traits et leur voix. Des leurs cheveux couleur de nuit à leur duvet juvénile couvrant leurs joues, la grand-mère ne réussit à contenir son hilarité qu'en voyant toute l'ironie et tout l'amour que la cadette leur portait. Mais soudain, sa mine s'assombrit aussi rapidement que le furent ses pensées... — Melizenn,  approche ma chérie. — Stoppée nette dans sa lancée, l'accusée suivit l'ordre sans broncher, observant la mine grave de cette femme d'ordinaire emplie d'allégresse tandis qu'elle se juchait sur le fauteuil jouxté au sien. — Comme tu le sais ma douce, être métamorphomage est une chance inouïe, un don remarquable et remarqué que beaucoup t’envieront... Alors cache le, enfouit le, oublie le, tant que tu n'es pas assez forte pour te défendre et pour vivre sans te sentir écrasée par ce cadeau aussi bénit qu'il est empoisonné... — Une larme perla et roula le long de la pommette seyante et ivoréenne de Clarisse de Lusignan que sa petite-fille ne comprit pas. Se glissant dans les bras de sa grand-mère, se blottissant contre son giron; Melizenn reprit d'une voix faible, comme murmurée à l'éternité, prisonnière dès à présent des paroles pour toujours prononcées. — Je te le promets, Grand-mère. —

Une dernière chose : Je sais, c'est farpaitement pourri... Pitié, soyez indulgents avec la pauvre âme que je suis...
Revenir en haut Aller en bas
Morrìgan de Broerec
La grâce du cygne
Morrìgan de Broerec

Parchemins : 34
Pseudo : silverthorn (anne)
Avatar : Jessica de Gouw
Disponibilité : Ouvert
Amortentia : La fragrance d'une forêt de chêne, du vent salé de l'océan et de lanières de cuir.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyDim 18 Jan - 23:24

    Désolée du retard c'est un OUI !

    On attends la fin de ta fiche avec impatience + obtenir une particularité 1588566963
Revenir en haut Aller en bas
Aliénor de Soissons
L'ingéniosité du renard
Aliénor de Soissons

Parchemins : 220
Pseudo : Moon Child (Adèle)
Avatar : Holliday Grainger
Disponibilité : 5/7
Amortentia : Un subtil mélange des effluves salées du vent qui balaye la mer, du parfum d'un jardin en fleurs et de l'odeur entêtante de la cire d'abeille.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptySam 24 Jan - 20:20



Pseudo : Aliénor de Soissons
Particularité souhaitée : Légilimancie
Motivations : Jouer un personnage capable de lire dans les pensées, c’est pour moi une expérience des plus intéressantes. Les dés sont pipés, car personne ne peut réellement avoir de secrets pour Aliénor, qu’il soit au courant de ce don ou non. Lorsque j’ai lu Harry Potter, j’ai été fascinée par les talents de Voldemort et jusqu’ou peut aller la légilimancie, à savoir fausser la perception de la réalité de quelqu’un en lui transmettant des images et des pensées erronées. Sans aller jusque là avec Aliénor (du moins pour l’instant) j’ai envie de m’amuser un peu avec cette capacité à lire dans les pensées, et à faire progresser mon personnage au fil du temps.
Votre don au quotidien : Dans le RP ci-dessous, Aliénor va être confrontée aux réalités du don legilimens, très loin du tableau idyllique qu’elle s’était peint lors de son initiation. Ce RP se déroule dans sa vingt-deuxième année, et depuis de l’eau à coulé sous les ponts. Aliénor maitrise mieux son don et elle accepte désormais ce qu’elle peut entendre dans les esprits d’autrui. Elle n’est plus aussi à fleur de peau que dans ce RP d’acquisition. Son don l’a fait grandir et murir : il lui a fait prendre conscience de la réalité. C’est grâce à lui qu’elle est réellement une adulte, bien qu’elle reste tout de même assez orgueilleuse. Malgré le revers de la médaille, Aliénor ne regrette cependant pas d’être devenue legilimens et considèrère la légilimancie non pas comme un fardeau mais comme une aptitude difficile à gérer. Un nombre très limité de personne son au courant de son don, car Aliénor veut garder cet avantage pour elle.

RP d'acquisition :
Assise tranquillement dans un coin de la salle de tissage d’Ornebois, Aliénor observait ses camarades avec minutie, laissant son ouvrage au soin de ses mains habiles qui connaissaient parfaitement leur travail sans que la jeune femme eu besoin de se concentrer outre-mesure. La demoiselle avait appris à tisser à l’âge de sept ans et elle était désormais si douée dans cette discipline qu’elle pouvait faire ses points en regardant à peine le tissu. Ses travaux d’aiguilles étaient d’une finesse incomparable et attiraient l’émerveillement de tous, à la grande joie d’Aliénor qui goûtait toujours volontiers aux compliments. Son père la sermonnait parfois sur son manque d’humilité, mais la belle ne pouvait s’empêcher d’attirer l’attention sur elle et ses innombrables talents. Après tout, il n’y avait aucun intérêt à s’appliquer pendant des années pour s’élever parmi les meilleurs si ses dons n’attiraient l’attention de personne. Aliénor de Soissons avait toujours voulu être exceptionnelle, et elle ne tolérerait pas d’être une jeune fille quelconque parmi tant d’autres. « Quels jolis points mademoiselle de Soissons ! » s’exclama la professeur de tissage d’une voix mielleuse. Les joues de l’intéressée rosirent de plaisir alors que les regards envieux de ses camarades de tissage convergeaient vers elle. « Il semblerait que je n’ai plus rien à vous apprendre. » Un sourire se dessina sur les lèvres d’Aliénor qui remercia son enseignante d’une voix suave. Sophie de Clairefontaine, qui était assise aux côtés d’Aliénor se pencha pour mieux observer les points de sa voisine et fit la moue. Intriguée par cette étrange attitude, la jolie blonde tenta de sonder son esprit pour trouver une explication. Elle ferma les yeux et se concentra comme Thibert le lui avait apprit et pour la toute première fois depuis qu’Aliénor avait commencé son apprentissage, les pensées de sa cible résonnèrent dans sa tête, aussi clairement que si Sophie avait parlé à voie haute.

Ses points sont certes bien jolis mais ceux de Thérèse le sont davantage encore. Mais les professeurs lui préfèrent Aliénor car elle est la fille du Seigneur de Soissons et qu’elle bénéficie des faveurs de la directrice. Thérèse n’est qu’une simple roturière, mais si elle était aussi bien née qu’Aliénor on n’aurait d’yeux que pour elle.

Secouée par l’expérience, Aliénor fut prise de frissons qui la glacèrent de part en part. Elle était partagée entre la joie de son premier succès en matière de légilimancie et la peine qui lui procurait la véhémence des pensées de Sophie. Etait-ce donc là ce que l’on pensait d’elle ? Qu’elle était la favorite non pas grâce ses talents mais à cause de ses relations? Aliénor refusait d’y croire et elle mit cette déclaration sur le compte de la jalousie de Sophie qui était une fille plutôt quelconque issue de la basse noblesse, sans talent ou attrait pour se démarquer des autres. La curiosité de la blonde était toute de même piquée et elle se demandait si il y’avait une part de vrai dans ce que croyait Sophie. Afin d’avoir une excuse pour se lever, la jeune de Soissons cassa volontairement son fil et se dirigea à l’autre bout de la pièce, vers les paniers ou l’on rangeait les bobines. Ses camarades intriguées levèrent les yeux, mais les rabaissèrent presque aussitôt lorsque l’enseignante se racla la gorge, de peur d’être sermonnées. Aliénor de son côté, fit mine de chercher une couleur bien particulière parmi les bobines d’un des paniers. Par chance, ladite Thérèse était assise devant elle et Aliénor put ainsi observer à loisir son ouvrage par-dessus son épaule. Après un examen approfondi, la blonde fut forcée d’en reconnaitre la très nette supériorité. L’ouvrage de Thérèse était bien plus complexe que le sien et elle était de surcroît beaucoup plus rapide qu’elle pour former ses points. Piquée dans son orgueil, Aliénor prétexta une affreuse migraine pour s’échapper du cours de tissage. Hélas son trouble l’empêcha de contrôler sa magie, et les pensées de ses camarades résonnèrent dans sa tête.

Qu’est-ce qui lui arrive ?
Pauvre petite chose!
Serait t-elle malade ? Tant mieux!
Du vent! Cela m’évitera de la voir se pavaner comme un paon !
C’est probablement l’orgueil qui lui monte à la tête.


Soucieuse de l’état de trouble manifeste de son élève, l’enseignante s’approcha d’Aliénor et lui posa une main compatissante sur l’épaule. « Vous êtes bien pâle. Voulez-vous que je vous fasse conduire à l’hospice ?» Reprenant ses esprits malgré les voix qui résonnaient, Aliénor réussi à articuler : « Non merci. J’irais seule. » Et la jeune femme quitta la salle de classe avec empressement, dans un doux bruissement de soie.

On leur permet tout à ces nobles !
Quelle enfant, pour faire des caprices de la sorte !
Pourquoi faut-il toujours qu’elle fasse son intéressante ?


Nauséeuse, Aliénor quitta le premier étage d’un pas empressé pour s’éloigner le plus loin de la salle de tissage. Fort heureusement, l’écho des pensées s’amenuisa avec la distance pour se réduire à l’état de murmures et finalement disparaître. D’un pas leste, la blonde s’engouffra dans l’escalier qui menait au Donjon et monta les marches de pierre à la hâte jusqu’aux appartements communs aux disciples de Morgane et d’Arthur. Essoufflée, elle se laissa tomber sur un des canapés pourpres de la salle commune, en face du feu qui crépitait dans la cheminée de marbre. Fort heureusement ses camarades étant encore occupé par leurs différents cours optionnels et Aliénor ne risquait pas d’être déranger par des importuns. D’un geste vif, elle sortit un petit miroir des plis de sa robe et le plaça face à son visage légèrement rosi par l’effort. Elle fixa fermement son reflet et murmura d'une voix douce : « Thibert Sauveterre ». Aussitôt, le reflet son visage se troubla et disparu pour faire place aux traits angluleux de son professeur de légilimancie. « Oui, mademoiselle de Soissons ? » La jeune femme pinça fortement ses lèvres pour ne pas laisser éclater la colère qui déferlait en elle. Une demoiselle de haute naissance se devait être irréprochable. Il lui falait garder son sang froid en dépit de toute circonstance. « J’ai réussi à m’immiscer dans l’esprit d’une de mes camarades aujourd’hui. J’ai entendu ses pensées aussi distinctement que je vous entends. » Un éclat de fierté brilla dans les yeux sombres du professeur Sauveterre et un sourire se dessina sur ses lèvres minces, visiblement enchanté des prouesses de sa jeune élève. « Je vous félicite, votre travail acharné a fini par payer. Qu’avez appris de cette expérience ? » La belle Aliénor serra les dents malgré elle et déclara d’un ton laconique : « J’ai appris que je n’étais entourée que d’hypocrites. » Le professeur marqua un silence, puis répondit avec gravité : « Bienvenue dans mon monde. »

Une dernière chose : J’espère que ce RP convient à vos attentes. Sinon, pas de soucis pour je complète avec d’autres RPs pour développer les autres facettes du don de legelimens d’Aliénor ! I love you
Revenir en haut Aller en bas
Almarian de Broerec
La grâce du cygne
Almarian de Broerec

Parchemins : 358
Pseudo : riddermark (florence)
Avatar : katie mcgrath
Disponibilité : totale
Amortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyDim 25 Jan - 10:40

I love you
Le don est accepté !
Revenir en haut Aller en bas
Aliénor de Soissons
L'ingéniosité du renard
Aliénor de Soissons

Parchemins : 220
Pseudo : Moon Child (Adèle)
Avatar : Holliday Grainger
Disponibilité : 5/7
Amortentia : Un subtil mélange des effluves salées du vent qui balaye la mer, du parfum d'un jardin en fleurs et de l'odeur entêtante de la cire d'abeille.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyDim 25 Jan - 10:56

Super merci beaucoup Almarian! + obtenir une particularité 3830687794
Revenir en haut Aller en bas
Finnagán Méhée
Les protecteurs de Brocéliande
Finnagán Méhée

Parchemins : 11
Pseudo : Kementari
Avatar : Sam Heugan
Disponibilité : variable, en moyenne 3/7


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyMar 27 Jan - 2:18



Pseudo : Finnagán Méhée

Particularité souhaitée : Courbelangue

Motivations : J'aime énormément l'idée liée aux Courbelangues : le lien entre cette impression de malédiction liée aux corbeaux et la couleur de cheveux, déjà, qui est est très intéressante à exploiter, surtout dans le cas de Finn, qui est né-moldu. C'est un développement important de son histoire, quelque chose qui l'a façonné en profondeur, ce qui rend la chose d'autant plus intéressante à jouer. J'ajouterai qu'il y a autour de Finn un côté indompté : il est venu de cette Irlande lointaine, terre encore empreinte de magie sauvage et de mystère, et dans mon esprit,ses capacités de sorciers sont issues de la magie perdue et sauvage de cette terre qui l'est tout autant. Quel meilleur symbole y assortir que le Corbeau, oiseau insaisissable et incompris par excellence ?

Votre don au quotidien :  Le don de Courbelangue s'est manifesté bien avant ses "dons" de sorcier (en tant que né-moldu, personne dans sa famille ou son entourage ne s'attendait à ce que qu'il ait des capacités magiques), alors qu'il n'était qu'enfant. Cela a été la confirmation pour le prêtre, en plus de ses cheveux roux, que l'enfant était un rejeton du malin. Et les parents ont écouté aveuglement le prêtre, enfermé l'enfant, qui a été sauvé in extremis par le père de Lusignan. Pour l'exprimer en d'autres termes, ses premiers contacts avec son don ont été particulièrement traumatique pour Finn, et pendant de longues années il a rejeté ce don en bloc, refusant tout contact avec des corbeaux, ignorant les appels des oiseaux. Il lui a fallu du temps et l'entourage bienveillant de sa famille d'adoption pour réellement s'accepter en tant que Courbelangue. Son passage à l'Ecole d'Ornebois l'a encore encouragé à développer ce don, et aujourd'hui il en presque fier. Mais ce qui a été réellement l'élément déclencheur, c'est la rencontre avec ''son'' oiseau, des années après le traumatisme de son enfance, et dans un contexte assez difficile pour Finn. C'est ce moment que j'ai choisi d'illustrer dans le rp qui suit.

RP d'acquisition : Jours. Nuits. L’un et l’autre se succédaient sans que l’enfant en ait réellement conscience. Il ne bougeait plus. Flamme vacillante dans la noirceur toujours croissante de cette cellule dont il était persuadé désormais qu’il serait son tombeau, il s’était recroquevillé dans un coin, bête blessée et abandonnée résignée à son sort. Il avait cessé de lutter, et son esprit d’enfant avait cessé d’espérer. A présent, il attendait. Il attendait que la mort vienne le bercer de ses longs bras enveloppants. Arrêter de devoir vivre, arrêter de devoir repenser à sa famille qui le savait ici, à son propre père qui l’avait tiré ici à la force de ses bras, malgré ses larmes et ses cris désespérés. Cris… Ou était-ce des croassements ? Il ne savait plus. Il ne s’en souciait plus. Il attendait que l’oubli passe et l’emporte vers un monde meilleur. Car il ne pouvait y avoir pire que la noirceur humide de ce cachot, n’est-ce pas ?

Un galop sur les pavés dont le son sec rebondit sur les pierres des murs de sa petite pièce au sous-sol, la lumière lunaire pointant à peine par la petite fenêtre barrée de fer. Mais il ne levait même pas la tête. Il n’avait plus la force. Il attendait que le temps s’écoule. Il avait eu faim. Plus maintenant. Il attendait que la vie passe. Un instinct inconscient lui susurrait que cela ne durerait plus très longtemps. Encore un peu de patience, bientôt un sommeil paisible viendrait l’envelopper. Si les dieux avaient encore un peu de pitié pour lui, peut-être lui accorderaient-ils la clémence d’un passage dans l’autre monde plus doux que celui qu’on lui préparait dans la cour. Mais cela, il n’en avait pas conscience. Le bruit dans la cour avait cessé. Etait-ce le fruit de son imagination ?  

Soudain, les gonds rouillés de la porte de son cachot grincèrent atrocement, et un instinct de survie qu’il croyait avoir abandonné depuis longtemps le força à lever la tête. L’étincelle de vie se ralluma en lui, force vive propre aux enfants qui s’accrochaient à la vie jusqu’au dernier instant, qui refusaient inconsciemment de la laisser glisser entre leurs doigts. Les yeux clairs de l’enfant s’écarquillèrent, et sa bouche s’ouvrit mais son cri s’étrangla dans sa gorge. Une longue figure capée, noire comme une nuit sans lune, apparition sinistre venue du fond des ténèbres, se tenait dans l’embrasure de la porte, un flambeau rougeoyant furieusement à la main. Elle était là. Elle était venue le chercher. Il rampa en arrière, et son dos heurta le mur derrière lui, tandis que la silhouette avance d’un pas lourd. L’enfant se recroquevilla, désespéré d’impuissance, et puisa dans ses dernières forces pour lever un bras tremblant, défense futile entre son regard et l’apparition terrifiante. Une poigne lui attrapa le bras et l’enserra brutalement entre ses doigts, et un hurlement de pure terreur lui échappa.

’’Finn ! FINN REVEILLE-TOI !’’ Il ouvrit brutalement les yeux et se retrouva nez-à-nez avec son frère qui le secouait sans ménagement, son regard le scrutant avec une inquiétude si sincère qu’elle déclencha chez Finn cette habituelle sensation de chaleur rassurante. Il soupira et sourit à son frère aîné. ’’Tout va bien, Sieg. Juste un cauchemar.’’ Le brun le lâcha et l’observa quelques instants, dubitatif face au faible sourire du roux. ’’Tu veux que j’appelle Jehanne ? Ou Nuada ?’’ Les yeux clair du roux observèrent le plafond sans vraiment le voir. A quoi cela servirait-il ? La nourrice le rassurerait, lui donnerait peut-être une potion pour passer une bonne nuit, passerait un moment avec lui. Jehanne l’aimait énormément et il ne doutait pas qu’elle viendrait le rassurer de bon cœur, mais il savait aussi qu’elle devait accorder tout son temps à Conrad, et surtout, à la perle de la famille, leur douce petite sœur, qui allait bientôt célébrer son troisième automne. Alors non, il laisserait Jehanne à un trop rare sommeil dont elle avait besoin. Quant à Nuada… Où pouvait bien être le druide à cette heure de l’aube ? Personne ne le savait jamais. L’homme était étrange, mais plein d’une sagesse pour laquelle Finn était souvent reconnaissant, au delà de son admiration pour le puits de science et de sympathie qu’était cet homme. Le rouquin soupira, et sourit faiblement dans la pénombre. ’’Retourne dormir Sieg. Désolé de t’avoir réveillé.’’ Son aîné d’une année seulement lui jeta un dernier regard fatigué et peu convaincu, avant de retourner se plonger dans ses draps lourds, encore chauds. Il ne fallut que quelques minutes pour que Finn entende distinctement la respiration de son frère s’apaiser, signe qu’il s’était rendormi. Il se leva silencieusement, et s’habilla rapidement. Ils partageaient beaucoup depuis qu’il était arrivé ici, quatre années plus tôt. Il n’avait alors que huit ans, et toute la famille l’avait accueilli avec tellement de bienveillance… Mais c’était de Siegfried, l’aîné de la fratrie, dont il s’était senti le plus proche, et le sentiment avait été réciproque. Aujourd’hui les adultes plaisantaient souvent que les deux eussent été jumeaux, rien n’aurait été différent.

Sa cape sur le dos, Finn s’éclipsa en silence de la chambre qu’il partageait avec son frère de cœur, glissant sans un bruit dans la paix qui baignait le château alors que l’aube pointait à peine à l’horizon. Les serviteurs ne tarderaient pas à sillonner sans un son les couloirs de pierre, mais pour l’instant rien ne bougeait, et le jeune Méhée adorait ces instants. Dévalant le dédale de couloirs qu’il avait appris à connaître par cœur, il rejoignit rapidement la dépendance des écuries. Les chevaux, encore somnolents, relevèrent la tête en entendant la porte usée s’ouvrir de si bon matin, et le jeune adolescent se dirigea sans hésiter vers son poney, qui souffla doucement pour accueillir son jeune cavalier. Avec l’automatisme de la pratique, Finn sella et harnacha sa monture, et il ne fallut pas une demi-heure pour qu’il passe les grilles du domaine au petit galop rythmé de son poney bai foncé.

Combien de temps ce cauchemar hanterait-il ses nuits ? Toute sa vie, sans doute. C’était sans fin. Pas besoin d’en parler à qui que ce soit, la suite du rêve, il la connaissait parfaitement, car il n’y avait là rien de plus que sa mémoire, encouragée de son imagination, tyrannisant son esprit. La suite, il la connaissait. Ces deux mains puissantes qui le soulevaient de terre et l’emmenaient hors du cachot sordide où il avait épuisé ses forces pendant cinq longues nuits et journées. Les hurlements déchirants, la silhouette fantomatique qui resserrait sa poigne autour de lui et se hissait avec le poids mort de l’enfant, trop fatigué pour se débattre, sur un grand cheval pâle. La forme indistincte d’un bûcher au milieu de la cour, puis soudain le cavalier venu de la nuit qui l’emportait loin de la terre où il avait vu le jour, au son sinistre du croassement d’un corbeau. Et puis, alors qu’il était balloté malgré lui vers une destination qu’il ignorait, le noir total et absolu.

La suite, il la connaissait. Le rêve était toujours le même. C’était celui de son enfance. Les années passants, il avait pris conscience que la vision fantomatique de cette silhouette au flambeau n’était autre que celle de Stoffel de Lusignan, seigneur du Poitou et suzerain des Méhée, qui ayant appris le sort atroce de l’enfant ’’sorcier’’ promis aux flammes, était venu l’arracher à un destin funeste. Il devait tout à cet homme qui l’avait non seulement sauvé, mais accueilli sous son toit et élevé comme son propre fils. Alors pourquoi sa mémoire ne pouvait-elle faire le lien ? Pourquoi son esprit refusait-il de s’apaiser ?

Soudain son poney renâcla et s’arrêta brutalement, s’écartant d’un renard qui traversait le chemin dans un jappement terrifié. Le jeune cavalier, à l’assiette encore instable et perdu dans ses réflexions, ne tint pas le choc et roula dans la poussière en jurant, tandis que le poney, dans un hennissement affolé, faisait demi-tour sur le chemin de forêt en direction du domaine malgré les vaines protestations de son cavalier désarçonné. Comment pouvait-il être déjà en forêt ? Il savait la forêt domaniale proche de la demeure principale, mais tout de même ! Et voilà à quoi l’avait mené sa petite fugue matinale… Seul, à l’aube, dans la forêt. La marche pour le retour s’annonçait longue. Dans un soupir, il rassembla ses forces pour se relever, mais soudain sa jambe protesta. La douleur lui coupa la respiration, et il s’affala lourdement dans un feulement misérable. Qui viendrait le trouver ici ? Et surtout, dans combien de temps ? Il aurait du rester dans son lit.

Serrant les dents, il se traîna jusqu’au tronc d’un arbre auquel il appuya son dos, la douleur lançant dans toute sa jambe, et il pria silencieusement les dieux pour qu’il ne boîte pas pour le reste de son existence comme le vieux palefrenier du domaine. Une vague de panique monta en lui, et les vieilles peurs d’enfance lui serrèrent le cœur. Non. Respirer. Se calmer. Quelqu’un allait venir. Quelqu’un allait forcément venir. Non ?

Un froissement d’aile et un croassement qu’il ne connaissait que trop bien lui firent tourner la tête, et son regard rencontra l’œil sombre du volatile. Aussitôt, il détourna le regard et serra les lèvres. Il ne voulait plus entendre parler de ces oiseaux. Ils avaient causé sa perte. Ils étaient la cause de son malheur. Ils étaient ceux qui avaient provoqué toute cette haine de ses parents. Et malgré les insistances de la famille et de Nuada, il avait renié cette part de lui il y a longtemps déjà, et les années avançant, il refusait de changer d’avis. Il deviendrait un sorcier et un chevalier, comme ses frères, mais jamais, ô jamais, il ne s’abaisserait à donner la voie à cette malédiction. L’oiseau sautilla pour entrer dans son champ de vision et émit un nouveau croassement. Le jeune adolescent attrapa une branche et d’un geste large, força l’oiseau à s’écarter. Il ne voulait plus l’entendre, il ne voulait pas donner satisfaction à cette part de lui qui tentait désespérément de refaire surface. Malgré sa jeunesse, il avait enfoui cette part de lui loin, très loin au fond de son âme et ne la laisserait jamais sortir. Plus jamais. Il ne revivrait pas l’horreur de cette nuit. ’’Je pourrais t’aider, pourtant.’’ Finn se boucha les oreilles avec ses mains. A nouveau, les croassements avaient sens pour lui… la malédiction serait-elle donc toujours plus forte que lui ? ’’Tu ne pourras pas éternellement nous éviter.’’ L’enfant –car c’était ce qu’il était redevenu en cet instant, peu importe ses douze printemps bien portés– secoua la tête et s’écria : ’’Va-t-en ! Je ne veux rien de cela !’’ Et soudain il rouvrit les yeux dont il ne s’était pas rendu compte qu’il les avait fermé et vit que l’oiseau avait osé s’aventurer jusque sur ses jambes étendues. Et sans réfléchir, sa main partit et rencontra le corps chaud et les plumes douces et l’oiseau fut éjecté dans un croassement qui semblait étrangement… humain. Finn tressaillit et observa sa main sans comprendre, des remords s’emparant soudain de lui. Un dégoût étrange, expression d’une nature profonde contre laquelle il ne pourrait pas éternellement lutter, lui serra la gorge. ’’Pourquoi as-tu fait cela, jeune maître ? Je cherche seulement à t’aider.’’ Le corbeau s’était rapproché de nouveau, sa tête penchant sur le côté et observant le jeune rouquin avec un mélange de tristesse et de compassion. Finn se ressaisit. Les corbeaux n’éprouvaient pas de sentiments. Lui, par contre, n’était plus qu’un maelstrom, et avant qu’il ait pu tenter de les retenir, les larmes se mirent à couler sur ses joues pâles. ’’Je ne veux pas de votre aide ! Je ne veux plus jamais parler à l’un d’entre vous !’’ Il y eut une pause, où l’oiseau le scruta. ’’Nous ne sommes pas responsables de la haine des tiens, jeune maître.’’ Finn ouvrit la bouche pour répondre, mais un sanglot plus fort que les autres lui coupa la respiration. ’’C’est un don qui t’a été donné, et nous sommes tes alliés. Cela fait partie de toi, jeune maître. Un jour, tu devras l’accepter. Je te suis depuis ce jour funeste, et bientôt ma vie s’achèvera, mais d’autres seront là pour t’aider à ma place. Ne nous rejette pas plus longtemps, jeune maître.’’ L’oiseau déploya son envergure sombre, et sembla hésiter, puis d’un battement d’aile vint se poser sur l’épaule du jeune  adolescent. Ce dernier se raidit, mais ne protesta pas. Cela ne dura que quelques instants, juste l’espace d’une respiration, et pourtant Finn sentit une paix que jamais il n’avait ressentie auparavant l’envahir jusqu’au plus profond de son être. Alors l’oiseau s’envola dans un croassement qui sonna comme un cri de joie aux oreilles du jeune Finnágan. Il lui restait encore beaucoup de chemin à parcourir sur la route de l’acceptation, mais aujourd’hui, dans cette forêt, un premier pas avait été fait.

Une heure plus tard, Nuada, prévenu par les insistances d’un grand corbeau, arriva à la rescousse du jeune Finn. Et depuis ce jour, les cauchemars, s’apaisèrent chaque nuit un peu plus, jusqu’à ne plus être qu’un souvenir que les années achèveraient de rendre flou.

Une dernière chose : J'espère avoir bien saisi l'idée de Courbelangue... Et désolée pour la longueur, mais j'ai été comment dire... inspirée Arrow
Revenir en haut Aller en bas
Almarian de Broerec
La grâce du cygne
Almarian de Broerec

Parchemins : 358
Pseudo : riddermark (florence)
Avatar : katie mcgrath
Disponibilité : totale
Amortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.


+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyMer 28 Jan - 20:18

Ta particularité est acceptée I love you
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité EmptyVen 6 Fév - 13:29



Pseudo : Céleste de Sombralin

Particularité souhaitée : prophétie

Motivations : Je dois admettre que, quand aly m'a parlé du rp, j'ai d'abord jubilé à l'idée que mon personnage soit prophète (parce que ça reste super classe^^) mais, en y réfléchissant de plus près, je pense que ce serait l'un des rare truc dans lesquelles Céleste serait doués (puisque, sans trop en dire sur la page que je suis en train d'écrire, ce n'est pas vraiment une lumière ^^). J'aimerais aussi que Céleste ait ce don pour une petite "habitude" que mon personnage prendrait (habitude qui m'a fait jubilé en l’imaginant x) ). J'ai aussi, entre temps, un peu réfléchit à mon personnage, et je pense que ce don pourrait lui apporter un certaine profondeur dans le vécu (puisque je crains qu'elle soit un peu plate sans)  

Votre don au quotidien : Sans pour autant dire qu'elle le maîtrise, je pense que Céleste a apprit à faire avec, voir même apprécie son don, puisqu'il lui enlève, parfois, une belle épine du pied. Le reste du temps, elle supporte disons... Aime aussi, quand l'envie lui en dit, en rajouter des tonnes quand elle dévoile ses prophéties, juste pour voir qui aurait le courage d'écouter jusqu'au bout. Un mal pour n bien après tout. La seule chose qui la mine est que, parfois, elle attend avec impatience que ce qu'elle voit arrive. Elle aimerait que le temps passe plus vite !

RP d'acquisition : ayant commencé cette partie sur ma fiche, certains détailles diffèrent (j'ai notamment modifié l'âge auquel ça lui arrivait) c'est à la fin de la deuxième partie jusquau milieu de la troisième à peu près. Alors je me suis permit d'éditer pour faire un copier collé du passage en question Smile

Durant la même année, Céleste se lassa de ses sorties surveillées par des gardes. Alors, un soir, elle fugua. Mais, trop peu organisée du haut de ses 9 ans,son absence fut remarquée, et elle fut rattrapée par Gauvain. Suite à cela, ses appartements furent gardés, et sa sécurité, prise en charge par l'aîné. Ce dernier déménagea donc ses appartements à cotés de ceux de la jeune Céleste, et prit une poignée de gardes sous ses ordres pour la surveiller en son absence. Mais, chaque nuit, Céleste tentait sa chance, voulant, plus que tout, découvrir le vaste monde par elle même. Quelques fois, ouvrant délicatement elle porte, elle tombait sur des gardes endormi, à son plus grand bonheur d'ailleurs. Mais, trop euphorique, elle faisait toujours une erreur, calquant une porte, ou tombant quelque chose par terre... Alors, les gardes se réveillaient, et la recouchaient.
Mais, un soir étrangement pluvieux d'été, soir un Gauvain était à CimeRouge, alors que Céleste était assise devant son bureau, réfléchissant encore et toujours à un moyen de sortir, la providence lui offrit une opportunité. Une brume, d'un blanc éclatant et venue de nulle part, l’enveloppa, pour finalement lui montrer une échappatoire. Un énorme convoi, partant secrètement de la capitale en pleine nuit, pouvait leur offrir une échappatoire. Il partait bientôt : il ne fallait pas tarder. Alors, laissant la brume s'en alla, Céleste se concentrait déjà sur sa chance. Seulement, retrouvant enfin la vu, elle découvrit une chambre sans dessus dessous, bien loin de celle qu'elle avait laissée. Les lit était éventré, les draps, déchirés, les meubles, tailladés. Partout par terre, il y avait des bouts de verres brisés. Derrière la jeune enfant, un fenêtre était cassée. Et, dans sa main se trouvait le petit poignard qu'elle cachait dans sa table de nuit...
Que faire ? Que dire? Les gardes, s'étant un peu éloignés de la portes, revenaient déjà au pas de course. Elle devait partir, mais pas seule. Laissant les gardes entrer, elle feignit la panique, et s'entailla légèrement le bout du doigt pour ensanglanter son poignard. Quelqu'un est venu, enchaîna-t-elle avec une panique forcée. Vite rattrapez-le!". Et les gardes, en alertes, partirent à la poursuite de son agresseur imaginaire.
Ainsi, la jeune fille put se glisser dans les appartements de Gauvain. Mais, Céleste lui parla instantanément de ce qu'elle avait vu. D'abord sceptique il n'y prêta pas attention. Mais, finalement, face aux détailles que Céleste lui donna, et notamment celui concernant les chevaliers, Gauvain ce laissa tenter. Et puis, après tout, Céleste était sûrement plus en sécurité en sa présence. Et puis il fallait qu'il vérifie si ses dires étaient vrais...Mais que pour quelques jours, insista-t-il, puis on revient, hein ?. Condition que Céleste accepta. Toute guillerette, cette dernière alla même, avec un discrétion qui surprit Gauvain, chercher Maude et Firmin. Pour la première, la convaincre fut simple, tant elle était influençable. Pour le second en revanche, cela fut plus compliqué. Mais, Céleste y parvint en tirant sur la corde sensible du jeune homme: sa peur de se retrouver seul, et son envie de protéger la seule chose qui l'éloignait de la solitude, soit la coalition fraternelle qu'ils avaient tout les quatre crée. Ainsi, les quatre partirent, cape sur le dos et capuche sur la tête, rejoindre le convoi.
Une fois dans la ville base, ils parvinrent facilement à se mêler à l'immense convoi, tant le nombre de personne marchant autour était important. Pour ce qui fut de la réussite de ce délicat moment, Gauvain n'y fut pas étranger. Après tout, maintenant, il ne pouvait plus reculer. Serrant avec force sa baguette qu'il portait sous sa cape, il commençait à redouter l'erreur. Ses cadets, eux, n'avaient pas leur baguettes, puisque leur parents ne la confiait à leur enfant qu'à leur entré à Ornebois.
Mais, pendant le trajet, Gauvain se détendit, en partie grâce à la joie de voir son frères et ses sœurs émerveillés par les paysages de nuit, en partie grâce à l'admiration qu'il éprouvait face au chevaliers qui marchaient non loin d'eux. Ainsi, les quatre baissèrent la garde et manquèrent de vigilance, un peu trop peut être...
Car, pendant une pose, un chevalier, surprit par leur jeune âge, se mit à les questionner, pour finalement se rendre compte qu'ils n'avaient rien à faire parmi eux. Ainsi démasqué, Gauvain révéla sa véritable identité. Que risquait-il à la faire face à des chevaliers ? Rien, il pensait. Mais ce dernier, ne croyant pas à son histoire, les prit pour des espions, ou des prisonniers en fuite. Mais, n'ayant pas le temps de s'occuper de cela, il préféra les attacher bien solidement à un arbre, et laisser le destin faire le reste. C'est ainsi que les quatre enfants, pieds et poings liés, virent le convoi s'ne aller, sans eux...
Ainsi perdus en forêt, leur noms ne leur servait plus à rien, et la panique commençait à les prendre. Firmin, fou de rage, en voulait énormément à Céleste. Gesticulant dans tout les sens, il parvint tout de même à se libérer les pieds. Maude, elle, terrifiée, attendait que cela passe patiemment. Gauvain, lui, cherchait par tout les moyens à se saisir de sa baguette. Avec elle, il pourrait les libérer. Firmin en profita d'ailleurs pour lui reprocher le fait qu'il ne l'ai pas sortit avant. Face à des moldus... Il en perdait même tout sans de la raison... Gauvain n'allait tout de même pas les tuer tous, ça aurait été criminel. Céleste, de son coté, la larme à l’œil, se demandait comment ils en étaient arrivés là.
Et, comme si cela ne suffisait pas, pile lorsque Gauvain parvint à prendre sa baguette, une ombre sortit d'un bosquet. C'était une meute de loup, babines retroussées, qui s'approchait d'eux lentement... Elle semblait avoir faim... Gauvain, n'hésitant pas une seule seconde, repoussa un premier loup d'un simple sort, et continua ainsi de suite.  Seulement, la cadence était tellement rapide qu'il n'avait même pas le temps de briser leurs liens. Firmin, pour l'aider, se défendait à coup de pieds. Maude, tétanisée, se recroquevilla au pied de l'arbre, en pleurs. Et Céleste, de son côté, finit par comprendre que tout était de sa faute. La bataille battait son pleins autour d'elle, ses frères criant de rage pour rivaliser avec les grognements de la meute, alors qu'elle aurait put être en train de dormit tranquillement au château. Tout était de sa faute.
Tout, y comprit ce qui s'en suivit. Firmin, plaçant ou mauvais coup de pieds, se fit attraper la jambe par une des bêtes qui ne la lâcha plus. Hurlant à s'en briser la voix, il fit s'envoler quelques corbeaux au alentours, et arracha un cris de panique à Maude. Gauvain, venant à son secourt, assomma la bête qui le tenait, ignorant, un instant seulement les autres... Cela suffit à l'une d'entre elle pour lui prendre le baguette des main, et la briser d'un coup de crocs. Au passage, Gauvain fut blessé à la main, celle qu'il utilisait pour lancer ses sort. A terre, les deux frères étaient désarmés, et ne pouvait plus rien faire. Maude, terrorisée, tombait en crise de panique. Céleste, sonnée, regardait les loups s'approcher d'un œil hagard. C'était sa faute.
Tous campés sur leur appuis, les loups finirent par bondir, tous ensemble, sur les quatre morceaux de viandes... Mais, les stoppant nets, des sorts jaillirent de l'ombre, suivis de près pas des bruits de sabot. C'était leur père, entouré par toute une garde magique, qui venait de les sauver. Descendant rapidement, ses derniers libérèrent les quatre enfants. Ensuite, le père, après avoir rapidement jaugé la blessure de Firmin, le confia à une poignée de garde les plus rapides pour le ramener au château. Il en allait de sa santé. Gauvain, lui, main ensanglanté, agenouillé face à sa baguette brisée, restait là, hébété et sonné. Céleste, elle, avait déjà essayé de s’enfuir, honteuse cette fois, mais des gardes l'en avaient empêché. Maude, elle, ne s'était même pas relevée.
S'approchant de son aîné, le père de Sombralin ne posa même pas une main sur ses épaules. "La prochaine fois, déclara-t-il simplement, tu ne surestimera pas ainsi ta force.". Ensuite, il s'approcha de Céleste, et ordonna à des gardes de relever Maude, pour finalement reprendre.
"Explique-moi ce qu'il s'est passé, ordonna-t-il à la cadette, tout de suite.
-J'ai, balbutia-t-elle, j'ai voulut sortir et...
-C'est ma faute, la coupa Gauvain en se relevant le tête basse. Je ne l'en ai pas empêché, alors j'en assumerais l'entière responsabilité.
-Non, répliqua le père, laissant son aîné stupéfait. Céleste, reprend.
-Et j'ai pensé qu'on pouvait le faire en rejoignant le convoi, termina-t-elle avec crainte.
-De la brume me l'a montré pendant que j'ai saccagé ma chambre...répondit le jeune fille."

Un long silence s'en suivi. Céleste et Gauvain, honteux, attendaient la tête basse. Maude, elle, était toujours assise contre l'arbre, choquée, et un garde la relevait lentement. Le père, lui, semblait réfléchir d'un air grave.
-Et?reprit le père. C'était une raison pour y aller ? Te mettre en danger? Mettre tes frères et ta soeur en danger ? Firmin va peu être boiter à vie à cause de ton erreur ! Et Gauvain, comment lancera-t-il des sorts sans sa main ?  Ton va devoir grandir Céleste, à présent."
Et, sans un mot de plus, il remonta à cheval, faisant signe à ses gardes de récupérer ses enfants. Au petit matin, ils arrivèrent château, et ce peu après Firmin.
Comme redouté, le cadet boita, et il ne semblait pas prêt à remarcher normalement.  Gauvain, lui, se remettait lentement, prenant une semaine de vacance pour cela. Le cœur de sa baguette avait été brisé, alors il dut en trouver une autre. La nouvelle qui le choisit était moins puissante, et plus capricieuse, mais il allait devoir faire avec, et faire le deuil de son ancienne. Sa puissance allait sûrement s'en retrouver amoindrie, mais il assumait son erreur, et se tut. Céleste, elle, s'en voulait, atrocement, finissant même par repousser la faute sur cette étrange brume qu'elle finit par prendre pour responsable de tout ses maux. Elle l'a maudit, jour et nuit, insistant pour qu'elle rende à ses frères ce qui leur avait été volé. Mais ce qui était fait était fait.

Et, pendant les 6 années qui suivirent, elle dut assumer ses actes. Interdite de sortie, elle devait rester au domaine de CimeRouge, et même dans ses appartements quand les de Sombralin avaient de la visite. De temps à autre, elle voyait quelque chose. Un convoi qui partait d'ici, pour aller là. Des marchands faire affaire, et marins partir en mer, des enfants jouer, des amoureux s'embrasser. Elle, elle n'en avait même pas eut l’opportunité, que ce soit de jouer, ou d'aimer. Elle était enfermée, mais voyait le monde, dans son quotidien, et ses merveilles, elle qui ne pouvait plus y aller. Elle vivait au travers de ses visions. Et, souvent, des gens venaient remettre ses appartements en état, chose finissant vite par devenir un gouffre financier pour ses parents. De temps à autre, ses parents venaient l’initier à la baguette, mais elle n'avait plus le droit d'aller aider à la boutique. Elle lisait, brodait, ce que sa mère lui apprenant mais ce pourquoi elle était très peu douée, et, surtout, elle s'ennuyait.  
Son père, continuant de l'aimer d'un amour forcé, se fermait dès qu'elle parlait de sortir. "Pour son bien, disait-il". Ainsi, elle fut coupée pendant six ans de la jeune Delacour, ce qui la peina grandement.
Rien n'était de sa faute, tout était de celle de la brume. Mais, en même temps, pendant ses 6 ans, elle fut la seule à la soutenir, son seul lien à la liberté. En même temps, Céleste détestait son don, le considérant comme responsable de la situation, et, en même temps, elle le louait, pensant qu'elle n'aurait jamais supporté sa captivité sans.

Et, le jour de ses 15 ans, son père lui annonça qu'ils étaient invités, dans une semaine, chez les Delacour, pour un banquet, et qu'elle serait du voyage. Céleste, euphorique, retrouva sa joie passée. Elle passage ainsi sept jours et sept nuit à se préparer, mettant sans dessus dessous le château, à jubiler, épuisant qui faisait l'erreur de l'écouter, et à rêvasser, se demandant ce qu'étaient devenus les Delacour. Elle allait enfin revoir Elynore !

Et, quand vint le départ tant attendu, Céleste, euphorique, avait déjà ravagé le château. Non que ses visions aient reprises. Non. Elle était simplement passé partout comme ne furie, soit pour se préparé, soit pour s'occuper en attendant. Et, à l'heure pile, elle était dans le fiacre qui ne tarda pas à démarrer. Ainsi, le début du trajet se passa sans accro, Céleste questionnant tant et plus sa famille pour savoir comment avait changé les Delacour. Mais, au bout d'un moment, son père, muet depuis le départ, rompit son silence. "Céleste, déclara-t-il, regarde moi.". Soudainement inquiète, la jeune fille s'exécuta en silence. "Il y a 6 ans, enchaîna-t-il, tu as attrapé la peste.Tu ne t'en est remit que depuis 2 ans. Mais nous t'avons gardé à l'isolement afin de limiter la contagion. Comprit ?" Incrédule, Céleste marque un temps d'arrêt, pour finalement contester le mensonge. Alors, sans un mots de plus, le père, étrangement inflexible sur ce point, la baffa, laissant la jeune fille sonnée, la main sur la joue, appuyée contre le bord du fiacre. Gauvain et Maude, surpris, n'eurent pourtant pas le courage de répliquer face  leur père. Firmin, lui, se refusa d'aider la cadette, lui en voulant encore pour sa jambe. "Tu reste tranquille, reprit la mère avec insistance. Pas de brume, pas de démence, pas de vision. Entendu?". La jeune fille, sonné et apeurée, se contenta d’acquiescer. Et la fin du trajet, bien moins enjoué que le début, se passage dans un silence entaché par les quelques sanglots de Céleste.
A leur arrivée, cette dernière avait tant bien que mal essuyé ses larmes, pour faire bonne figure et honneur aux siens. Et, ainsi, les enfants, à présent au nombre de 9 avec Aliète Delacour, se dispersèrent dans le jardin. Mais, cette fois, le père de Sombralin insista pour parler avec son vassal en extérieur... Pour surveiller Céleste sûrement... Cette dernière, assise un peu plus loin avec Elynore, avait bien attiré l'attention de la jeune fille. Et finalement la jeune de Sombralin lui raconta tout, dans le moindre détaille, conjecturant même une volonté de sont père que sont don ne soit pas découvert. Mais elle ne savait pas pourquoi. Elynore, écoutant tout avec zèle, accepta tout naturellement de ne rien dire, et les deux amies rejoignirent l'écurie du domaine. Au passage, ils croisèrent d'ailleurs Firmin et Amélia qui discutaient, dans un coin, à l'abri des regards.
Et, à peine eurent-elles le temps de caresser les chevaux, que leurs mères vint déjà les chercher, pour le début du banquet apparemment. Tout le monde était arrivé, et se cacher ainsi n'était pas correct, malheureusement... Du coup, elle allèrent saluer, un a un, les vassaux et nobles sorciers arrivant au château de Blanche Epona, avec une lassitude certaine... Puis, tout le monde prit place autour de la table, et le banquet commença. Plats en tout genre, et divertissement, il y avait tout. Pourtant, Céleste, ne se sentait pas à l'aise. Trop de gens étaient présents, et elle mentait, elle mentait trop, et ce sous les ordre de son père d'ailleurs. Et qu'arriverais-t-elle si elle ne se tenait pas tranquille? Après tout, elle ne commandait jamais cette brume qui lui montrait tant de chose... Mais ça, ses parents s'en moquait. Ils volaient qu'elle se tienne tranquille, et c'était tout ! Comprenant cela, Céleste se crispa, craignant qu'une vision ne lui vienne. Elynore, assise un peu plus loin, remarqua cela, impuissante... Elle ne pouvait rien faire pour la calmer. Mais, tandis qu'elle cherchait un excuse pour l'éloigner, Céleste se tendait encore plus, à la limite de la crise de panique.
Et, lentement, alors que le bouffon sortait ses couteaux, la brume s'approcha d'elle, malgré la résistance qu'exerça la pauvre fille respirant avec difficultés. La brume, la brume lui faisait mal. Mais elle vit, malheureusement, le bouffon, ratant une jonglerie, s'éventrer avec un couteau... Céleste, mal, respirait bruyamment. Le sang, épais, sombre et visqueux, se rependait partout par terre, entremêlée avec les entrailles du pauvre homme... Céleste commençait à suffoquer. Et le pauvre homme, agonisant pendant une poignée de longues secondes, finit par lâcher son dernier souffle. Céleste, les muscles bloqués, était entre dégoût et douleur. Elle n'avait plus d'air. Ça devait s'arrêter. Pourquoi lui montrer ça, maintenant? Pourquoi lui faire mal autant ? Ça devait cesser!!! A demi allongée sur la table, elle résistait, se refusant de succomber. Il fallait le prévenir ! Priant pour que la brume s'en aille, elle ne garda que cette idée en tête. Et elle finit enfin par partir ! Alors, reprenant son souffle, Céleste se redressa frénétiquement vers le bouffon, ne remarquant même pas que ce dernier s'était arrêté et la fixait, comme tout le monde dans la pièce d'ailleurs. Fébrile, Céleste se tourna vers sa sœur, assise à coté d'elle.
"Ils s'en sont rendu compte ?demanda-t-elle d'un murmure avec crainte.
-Oui, répondit froidement Maude.

Et, dans la foulée, les reproches ne tardèrent pas à fuser. Certains se mirent à lui demander comment elle simulait, d'autres si elle était vraiment ne de Sombralin et pas un battarde des de Sistrière. Certains encore refusaient d'admettre qu'une de Sombralin puisse être une porphétesse. Prophétesse, était-ce ce qu'elle était ? Ses parents, eux, la fixèrent d'un air accusateur, refusant de la défendre face à tout ce monde. Ainsi, les réjouissances furent suspendue le temps d'un interrogatoire. La jeune fille fut passée au crible sous le regarde impuissant de Gauvain et Elynore. Maude et firmin, eux, tachèrent de sembler indifférent face à cela. Tout lui fut demandé. C'en était insensé, elle ne savait plus ou se mettre, finissant par fuir la pièce.
Elynore, se refusant à la laisser seule, se glissa dehors pour la suivre. Et elle retrouva Céleste, en pleurs, assise au pied du puits. S'agenouillant en face d'elle, Elynore semblait compatir à sa douleur.
"Mon père m'avait prévenu, bredouilla Céleste entre deux sanglots.
-Prévenu de quoi ?répliqua la jeune Delacour
-Ca ne devait pas se savoir, expliqua-t-elle.
-Si, répliqua Elynore. Au contraire.

Surprise, Céleste leva la tête. Elle voulait en savoir plus sur le raisonnement de son amie.
"Pourquoi te cacher? reprit-t-elle alors. Tu pourrait faire bien mieux que cela ! Toi qui aimes tant la vérité, dit là. Peu importe ce qu'on en pensera. Les gens voient, et finiront par comprendre que tu dit vrai ! Et là, seuls les idiots refuseront de t'écouter. Tu deviendra une prophétesse respectée et écoutée. Brûle te d'élever : n'est-ce pas ce que ton père veut?  
La remerciant à chaude larme, Céleste bondit dans les bras d'Elynore. Cette dernière, d'abord surprise, finit par se détendre, offrant à son ami un épaule pour pleurer. Et, au loin un bref hurlement retentit, celui du bouffon sûrement. Il était étonnamment court comparé à celui de la vision d'ailleurs. Mais, quoi qu'il en soit, d'autres cris suivirent. Le bouffon était mort...

Refusant d'y prêter attention et de se remémorer sa vision, Céleste profita de ces quelques instants dans les bras de sa meilleure amie. Là, elle ne se sentait pas seule, cachée ou considéré comme un monstre à étudier. Mais, déboulant comme une fusée, son père la prit par le col, et ordonna à ses employers d'apprêter leur fiacre. Céleste,  abandonnant même l'idée de rester face à la mine renfrognée de son père, se retourna pour saluer Elynore. Mais son père la baffa violemment, la faisant ainsi tomber à terre. Céleste, choquée, resta un instant au sol, l’œil hagard et la mine basse, pour finalement se faire, plus ou moins, rapidement relever par sa mère, tandis qu'Elynore, surprise, rentra, sous les ordres de son père.
Ainsi, la mère jeta Céleste dans le fiacre, et cette dernière se terra dans son coin, sanglotant et pleurant toute les larmes de son corps. Ses parents, énervés, rentrèrent à leur tour, suivis par Gauvain, Firmin et Maude, fébriles. Et le trajet du retour se débuta dans un tension palpable et pesante. Finalement, après un moment, la mère brisa le silence.
"Céleste, lâcha-t-elle, que ne comprends-tu pas dans "tu reste tranquille"?
-Mais j'ai essayé !contesta-t-elle.
-Mais ce n'est pas suffisant, ajouta Gauvain avec une étonnante froideur.

Sidérée, Céleste ne sut comment réagir. C'est alors que les paroles d'Elynore lui revinrent en tête. Prenant son courage à deux main, elle avait d'en l'idée de lâcher tout les détailles du drame. Mais, a peine eut-elle lâché un mots que son père lui ordonna de se taire. Insistant, elle ne parvint qu'à recevoir un second "Stop!" de son père. A la troisième tentative, elle reçu une baffe là collant encore contre le bord du fiacre. Mais, cette fois, son père n'en resta pas là, la retournant vers lui, il baissa la tête, positionnant son visage juste celui de la jeune fille. "Silence, reprit-il, à moins que tu aimes les roturiers au point de les rejoindre...". Les rejoindre? Céleste n'en revenait pas qu'il dise ça. Il menaçait de la renier, elle qui n'avait fait qu'être elle. Elle était choquée, et sonnée. Comment résister à ce rythme ? "A notre retour, conclut-t-il, tu passera quelques temps au cachots, en espérant que cela te remette les idée au clair.. Cela finit d'achever la jeune fille. Les idées, elle est avaient clairs, comme de l'eau de roche, et plus encore. C'est lui qui refusait de voir la vérité ! Mais comment résister ? C'était lui le chef. Alors, à leur arrivée, Céleste se laissa traîner par les geôliers jusque dans un cellule.

Et elle y resta toute une journée, pieds et poings liés, sans même bouger ni manger. Sous l'ordre de son père, on ne lui avait même pas amené de repas. Mais, après tout, elle s'en moquait. Son père faisait ce qu'il voulait d'elle, et elle ne pouvait pas résister.
Le lendemain, Gauvain passa la voir. Ce dernier, entrant dans sa cellule, demanda au garde un peu d'intimité, et s'approcha lentement de sa sœur. Cette dernière, face à cela, ne sortit même pas les yeux du vide. Elle semblait morte, et ce à un tel point que Gauvain vérifia si elle respirait encore. Et, par chance, c'était le cas. Alors, sortit un morceau de main et du fromage de sa poche, et les lui mit dans la main. Mais il ne put que les récupérer juste avant qu'il ne tombent par terre. Céleste ne les avait même pas agrippé.
"Tu n'a pas faim ? lui demanda son frère.
-Si, répondit-elle sans même un regard.
-Alors mange, répliqua Gauvain.
-Père veut me tuer, affirma alors Céleste.
-Non, rétorqua-t-il, il...il...
-Quand comprendra-t-il que ce n'est pas de mon ressort ?! le coupa-t-elle en tournant brutalement la tête vers lui. Je ne décide pas !

Et, fondant en larme, elle resta là, tête basse, honteuse. Son frère, désarmé, ne sut comment réagir. Et, avant même qu'il ne trouve, la jeune fille leva haut le regard, les yeux totalement révulsés. Puis, quelques secondes plus tard, elle rebaissa la tête, haletante, comme après chaque vision. Puis, apparemment secouée, elle prit Gauvain par les épaules. "Pendant la construction d'un église, expliqua-t-elle, un père de quatre enfants va mourir dans un terrible accidents...". Dès lors, son frère se refusa à se retenir plus longtemps, et le prit dans ses bras.
"Où? demanda-t-il ensuite.
-Je ne sais pas, répondit Céleste. Je peux même pas l'aider. J'aurais tant voulus pourtant...
-Tu me fait confiance ? reprit Gauvain.
-Oui, répliqua-t-elle bien sûr mais...
-Alors mange, la coupa-t-il s'éloignant un peu.

Puis, lui prenant une main, il posa le morceau de pain et le fromage dessus, mais rien ne tomba cette fois. Céleste, voulant en savoir plus, était pendue à ses lèvres. "Une prophétesse dont on se moque ne peut pas faire grand chose, expliqua-t-il, mais un prophétesse respectée peut faire des miracles. Je ne te dis pas que ce sera facile, mais trouve un moyen de te faire respectée pour ce que tu es. Je sais que tu trouvera. Brûle de t'élever." . Puis, se relevant, il appela le garde pour qu'il lui ouvre. Mais, avant de sortir, il se stoppa. "Père ne compte te laisser ici que quelques semaines, précisa-t-il. Et tu auras des repas dès demain. Lorsqu'il viendra, dit lui ce qu'il veut entendre...". Et il partit, laissant Céleste, ragaillardie, dévorant ce qu'il lui avait amenée. Elle allait s'élever coûte que coûte, mais allait-elle mentir pour cela ?


Une dernière chose : Heu, j'aurais peut être dut préciser ici que je jubilait avec aly, mais je jubilais tellement que je l'ai mit au début x). Après, je sais pas trop si sa va avec ma famille..... T_T Voilà voilà, je me suis permit de préciser mes motivations, le quotidien, ainsi que d'allonger le rp. J'y ai fait intervenir les Delacour (et principalement Elynore, mais j'ai eut son accord (désolé si ça colle pas vraiment j'ai pas encore tout tout lu T_T)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



+ obtenir une particularité Empty
MessageSujet: Re: + obtenir une particularité   + obtenir une particularité Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

+ obtenir une particularité

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MYRDDIN SILVAE :: Les registres :: La malle aux sortilèges-