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 Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.

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MessageSujet: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyVen 6 Fév - 16:29

Gauvain de Rosset

la médisance sournoise et rampante

NOM DE FAMILLE: De Rosset, une famille d'apothicaire, tant respectée qu'évitée. Disons que, en leur présence, tout le monde fait bien attention à son verre...
PRÉNOM(S): Voulant plus que tout voir son fils régner sur les plaines entourant son château, son père le nomma Gauvain.
ÂGE: 26 ans.
LIEU DE NAISSANCE: Au domaine de Forgeterre, le château familial.
CLASSE SOCIALE: Issu d'une famille vassale des de Sombralin, Gauvain est noble tant dans le nom que dans le coeur.
ASCENDANCE: Comme le montre son nom, sang pur et rien d'autre.
SITUATION MARITALE: fiancé à Ariane de Sombreval, une jeune noble du sud. Cette dernière, indomptable, et au tempérament certain, donne plus que du fil à retordre au jeune homme, d'autant plus qu'elle est voleuse de sens. Alors comment gagner la confiance et l'estime de la douce de Sombreval, qui semble ne voir en sa gentillesse que de la crainte de perdre un sens ?
DEMEURE: celle de Lancelot, et cela a toujours été une évidence pour lui. Il aime apprendre, que ce soit en cours ou non. Mais plus que tout, il veut aider les autres, quelle que soit la façon dont on le regarde.
BAGUETTE: 28 centimètres d'aubépine renfermant une plume de caladre. Très souple, elle manque de réactivité en duel, mais offre toute la douceur nécessaire pour des soins.
PATRONUS: énorme lézard (ayant presque l'allure d'un alligator) aux dents acérées.
EPOUVANTARD: des gens, qui qu'ils soient et quels qu'ils soient, sourire aux lèvres, qui se moquent et l'évitent.
PARTICULARITÉ SPÉCIALE: imprégné du serpent, comme si sa famille était déjà pas assez mal vue...
Le miroir de Viviane
Issu de la famille de Rosset, une famille apothicaire, entendra toute sorte de choses sur les siens. Mais, lorsqu'il apprendra que, loin de vouloir tuer avec le poison, sa famille veut sauver avec les antidotes créés, se refusera d'écouter les mauvaises rumeurs sur sa famille.

Grandissant avec une tante très présente et jeune pendant ses 5 premières années, ainsi qu'avec une nourrice, une grand-mère et une mère attentionnées, prendra de leur douceur et de leur compassion, regrettant avec l'âge la brutalité que le monde attend d'un homme.

Craindra très tôt les reptiles, s'étant fait mordre par une vipère venimeuse qui aura manqué de lui ôter la vie.
Ainsi, évitera d'avoir à aider son père dans le fabrique d'antidote, principalement à cause de la présence récurrente de reptiles ramené par des serviteurs.

Mais, après la découverte de son don, apprendra à surmonter sa peur, se laissant même submerger par l'affinité qu'il développera avec les serpents.
Depuis, se refusera à rester braquer sur ses anciens sentiments, cherchant encore et toujours à rester ouvert à la nouveauté, et ce en dépit de ses mauvaises expériences passées.
Malgré tout, éprouvera toujours de la méfiance pour les reptiles autres que les serpents, puisque, après tout, il ne peut contrôler que ces derniers et pas les autres. Se battra néanmoins contre ce sentiment, pour pouvoir aider son père dans la fabrique familiale, mais aussi pour leur laisser une chance, à eux aussi.

Alors, détestera la haine, la crainte, et la peur, faisant, pour tout et à chaque instant, un effort.

Suite à sa blessure, restera profondément marqué par la douleur et la souffrance des malades, si bien qu'il montrera très tôt de l'intérêt pour la guérison, mais aussi pour les plantes médicinales et les potions de soin.

Alors, sera à l'écoutes des autres, des tous ces autres qui l'évitent à cause de son don. Il ne peut pas comprendre cette peur. Après tout, tous les animaux sont dangereux, mais seulement lorsqu'ils sont incompris.
Mais, aidera tout de même du mieux qu'il peut, en soignant, bien sûr, et même en s'opposant physiquement si besoin. Et, à chaque fois, s'émerveillera en voyant les yeux de la personne, qu'il a aidée, passer de la crainte au soulagement redevable.

A ses 18 ans, recevra un cadeau bien étrange de la part de son père. Une chaîne dorée portant deux pendentifs en forme de bulle de verre qui contenaient un étrange liquide. En fait, les deux avaient un minuscule bouchon. L'une contenait un poison foudroyant, et l'autre, l'antidote associé. Lui accrochant cela autour du coup, son père insista pour que Gauvain garde toujours cela sur lui, mais caché sous ses vêtements. Gauvain, septiques, ne comprit d'abord pas, mais garda tout de même le cadeau sur lui. Il se refusait de ne pas l'avoir sous la main en cas de besoin.

Entouré par une peur presque conventionnelle du serpent, sera peiné de voir ça, mais ne prendra personne en dédain pour autant. Fera juste, jour après jour, un pas vers quelqu'un, ou quelqu'un d'autre, pour, petit à petit, lui montrer le véritable visage de cet animal. Car, après tout, le chemin de l'amitié n'est pas pavé d'or, mais juste de pleins de bonnes intentions. Et, à coeur vaillant, ou aimant, rien d'impossible non ?
Sous la cape de Merlin

QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ?
Alors, bien sûr, pour lui, un sang pur est gage de bonne famille, d'un passé déjà remplit d'exploits, ou du moins, de bonne maîtrise de la magie. Seulement, étant bien trop montré du doigt à cause de son sang de Rosset, considéré comme entaché par le poison des reptiles selon certains, refusera de juger uniquement sur le sang.

QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ?
Les moldus, il ne peut s'empêcher d'y voir des ignorants vivants paisiblement à côté d'un monde aussi merveilleux que dangereux. Mais, parfois, les envie, et déteste les voir se haïr alors qu'ils n'ont qu'à s'aimer et se soutenir.
En parlant de haine, supportera très mal l'idée qu'une chasse aux sorcières puisse exister. Dans un sens, aimerait pouvoir vivre avec les moldus en harmonie, leur faisant bénéficier de son savoir et vis et vers ça. Mais, saura que ce n'est pas possible, à cause de cette chasse, ce qui le rendra très amers, lui donnant presque envie de hurler sur des moldus pour leur expliquer qu'ils n'ont rien à craindre des sorciers, en dépit du dédain et de la crainte qui existe entre les deux, chez les uns comme chez les autres d'ailleurs.

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ?
Il en a entendu parlé, aux portes ouvertes comme tout le monde, instant pas très glorieux où il se sera caché dans une alcôve d'un couloir d'ailleurs. Y verra même un ami se faire tuer, mais n'arrivera pas pour autant à se battre. Après en revanche, cherchera à soigner par tous les moyens les blessés, sauvant même la vie à certains d'entre eux avant que les secours n'arrivent sur les lieux du drame.
Quant à ce qu'il en pense, il n'y a pas à tergiverser, ça le répugne. Il a beau avoir l'esprit ouvert, il se refuse de comprendre une idéologie qui implique de tuer. Pour lui, tout cela n'est que haine, là où l'amour serait tellement mieux.

QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ?
Elle fait bien son travail, et Gauvain ne peut que la remercier pour cet entre de savoir qu'elle lui offre. Elle semble savoir ce qu'elle fait, et renfermer une certaine force qui pousse au respect. Seulement, le jeune homme ne peut s'empêcher de se demander ce que cacherait cet apparente droiture à toutes épreuves. Serait-ce une façade ? La question le taraude toujours.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 7 Fév - 3:10

Regarde droit devant toi

et n'écoute pas les serpents qui sifflent tout autour


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L'étau se resserre.
Né dans le domaine familial de Forgeterre à Blois, l'aîné de la famille de Rosset surprit tout le monde. Après tout, ses parents étaient jeunes, âgés d'à peine 16 ans tous les deux, et sa tante n'était rien de plus qu'une enfant. En effet, la jeune Colombe de Rosset avait tout juste 10 ans, et aurait très bien put être sa soeur. Mais son jeune père ne se défila pas, et le nomma Gauvain, l'aigle qui règne sur les plaines.

Ainsi, le jeune garçon débuta sa vie, choyée par une tante qui pensait jouer à la poupée, et bercée par une grand-mère qui voulait à tout prix aider son jeune fils dans son rôle de père. Avec tout ça, c'était à peine si la nourrice de Gauvain pouvait l'approcher ! Mais en même temps, ainsi entouré de filles, il ne manquait de rien. Sa mère aussi était présente pour lui, comme pour tout aîné après tout. Mais son père, mit à l'épreuve par son propre père afin de devenir un bon seigneur, manqua de temps à offrir au jeune Gauvain.
Alors, de jour en jour, il prit un peu de cette douceur dont seules les femmes ont le secret. Il apprit très tôt à marcher, mais manquait de fermeté dans ses pas. Il apprit aussi à parler, mais avec bien trop de tendresse et de volupté pour un homme.

Et, pour ne rien arranger, lorsqu'il avait à peine 2 ans, ses parents partirent pour Ornebois. Et son père, qu'il ne voyait déjà pas beaucoup, fut encore moins présent. Son grand-père, lui, trop occupé par d'autres affaires, n'étaient pas pour autant plus présent. Sa mère, elle, venait le voir le plus souvent possible, combinant du mieux qu'elle pouvait sa vie d'étudiante et de mère. Mais, là plus part du temps, Gauvain était avec sa grand-mère, sa tante, et sa nourrice.

Puis un jour, alors qu'il venait d'avoir 4 ans, son grand-père, qu'il voyait à peine, mourut. Après tout, c'était inévitable, il était très vieux, et avait vécu une belle vie. Mais cela ne réconforta pas son père qui idolâtrait le vieil homme. D'ailleurs, Gauvain vit, à cette occasion, son père en train de pleurer pour la première fois, lui qui le pensait incapable de ce genre des choses. Pour le jeune enfant, son grand-père était juste partis. Enfin, c'était comme ça que sa tante le lui avait expliquée.

Et, pendant l'année suivante, son père, devenu le Seigneur de Rosset, chercha à se relever. Entre ses cours à Ornebois et ses nouvelles responsabilités de Seigneur, il peina un peu d'ailleurs. D'ailleurs, Gauvain ne comprit pas pourquoi il était à genoux, mais aida son père du mieux possible. Et, au fil de ses petites attentions remplies de bons sentiments lorsqu'ils étaient ensemble au domaine, son père finit par l'appeler, avec ironie, "ma fille", ce que Gauvain ne comprit pas non plus... Pendant la même année, sa mère tomba enceinte, accouchant, alors que Gauvain avait 5 ans, d'une belle fille qu'il nommeront Maude, une fille de plus à ajouter à l'entourage du jeune homme.

Et la petite Maude grandit, tandis que le jeune Gauvain se mit à courir. Enfin, courir, il le faisait déjà depuis un moment. Il jouait, déjà depuis un moment, avec sa tante. Seulement, là, du haut de ses 6 ans, il commençait à courir trop loin. Mais son père, convaincu que Colombe était assez grande pour savoir éviter le danger, la laissa s'occuper de ça. Néanmoins, elle manque de rapidité quand Gauvain se jeta dans des hautes herbes volontairement laissées dans un coin du domaine...
Trop téméraire, il finit par se faire mordre par une vipère. Une vipère de Russell, il ne pouvait tomber plus mal. C'était l'espèce la plus venimeuse qu'on pouvait trouver dans le coin. Instantanément, le morsure enleva de son visage tout sourire au profits de cris de douleurs. Il était touché à la cheville. Dès lors, sa tante, se refusant de le laisser, une seconde de plus, seul face au danger, trouva rapidement un bâton, et alla le chercher. Avant le moindre pas, elle frappait violemment le sol avec le bout de bois, et finit par sortir son neveu des hautes herbes.
Ameutés par le bruit, sa grand-mère, sa nourrice, ainsi que son père se jetèrent dehors. Même la mère, tenant Maude dans les bras, tenta de les suivre. Colombe leur expliqua alors rapidement la situation, précisant même ce qui l'avait mordue. Le jeune homme était déjà fiévreux. Trop inquiété par Gauvain pour réprimander sa soeur, le père le fit coucher dans sa chambre, tandis qu'il descendit à son atelier. Il était apothicaire, et n'avait malheureusement plus d'antidote approprié en stock. Mais il avait les ingrédients et savait quoi faire.
Seulement, un antidote ne se prépare pas en un tour de main. Alors, en attendant son père, Gauvain dut subir. Sa fièvre montait, et il avait mal. Sa force le quittait, ne lui laissant même plus la force de crier, mais à peine de chuchoter. Sa tante, paniquée et se sentant coupable, le veilla tout du long, appliquant, de temps à autre, un tissu humide sur son front. Sa mère et sa nourrice, étaient aussi présentes dans la pièce, la seconde se promettant de ne plus jamais quitter le jeune homme des yeux. Sa grand-mère, elle, était sûrement partie aider à l'atelier. S'en suivit une longue période d'attente. Au bout d'un moment, sa mère, ne supportant plus de voir son fils dans cet état, finit même par sortir, la larme à l'oeil, avec sa fille. Colombe, elle, ne cessait de s'excuser, mais c'était à peine si Gauvain l'entendait. Sa température était tellement élevée que sa vue s'en retrouvait brouillée, et que ses oreilles bourdonnaient. Il ne savait même plus où il était. Il avait peur, très peur. Que lui arrivait-il ? C'était long, tellement long qu'il crut attendre des jours entiers. Il était tellement faible qu'il ne pouvait même plus bouger. Il était piégé.
Mais, finalement, il sentit un liquide couler dans sa gorge, et, un moment plus tard, il retrouva la vue, puis ses oreilles cessèrent de bourdonner. Là, sa chambre réapparut devant ses yeux. Sa tante, rassurée, était assise juste à côté de son lit. Sa nourrice, dans tous ses états, se tenait debout en face de lui. Sa grand-mère et son père, eux, était à demi assis sur le lit. Sa mère, elle, n'était même pas là... Gauvain allait mieux, mais était encore faible. Il lui faudrait sûrement du temps pour se remettre complètement.
"Colombe, lâcha alors le père, tu m'expliques ce qu'il s'est passé?
-J'ai, balbutia-t-elle, j'ai manqué de vigilance. Je, je sais pas mais...
-Ce n'est pas sa faute, la coupa Gauvain d'une voix encore faible. J'y suis allé tout seul. L'herbe était tellement haute que je pensais pouvoir disparaître en m'asseyant dedans. Ça m'a tellement fait rire que je ne l'ai pas écouté."

A ces mots, un léger silence se posa. Colombe, médusé, se refusa de couper l'élan de courage de son neveu, tandis que les autres, sidérées, n'aurait jamais crus cela possible de la part d'un si gentil garçon.
"Gauvain, repris finalement son père avec un calme surprenant. Regarde-moi."
Le jeune garçon, intimidé, hésita d'abord. Mais face à l'insistance de son père, il s'exécuta.
"Tu es mon aîné, reprit le père de Rosset, mon héritier. Alors, écoute ce qu'elles te disent. Ta tante, ta nourrice, ta grand-mère, ta mère, elles ne veulent que ton bien. Alors, de grâce, Gauvain, fait attention à toi.
-Oui"

Et, depuis, il ne vit plus jamais le jardin de la même façon, développant une grande peur envers les reptiles. Mais aussi, il commença à montrer de l'intérêt pour les livres, tout particulièrement ceux traitant des soins. Ainsi, son père en profita pour lui apprendre à lire.

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tend la joue gauche, et devient un homme
D'ailleurs, pendant la même année, la mère de Rosset tomba de nouveau enceinte, et accoucha, alors que Gauvain venait d'avoir 7 ans, d'un jeune garçon qu'ils nommeront Yvain.
Tout comme avec Maude, Gauvain chercha d'abord à ne pas s'y intéresser. Après tout, il ne marchait même pas, sa soeur commençant à peine à poser un pas devant l'autre. Seulement, sa tante, elle, leur offrit de l'attention, ce qui rendit d'abord Gauvain un peu jaloux. "Qu'ils grandissent, puis ils pourraient les suivre, pensait-il". Ils voulaient retourner dans les jardins, en faisant juste un peu plus attention... Mais sa tante n'était, envers et contre tout, pas de cet avis. Alors il s'y plia, et se surprit même à aimer les câlins que ces petits bouts de personnes lui offraient. En fait, s'occuper de Maude et Yvain, c'était plus calme, mais pas inintéressant pour autant.

En parallèle, le père de Gauvain s'intéressa plus au jeune garçon. Il lui apprit à monter à cheval, approfondit l'apprentissage d'apothicaire de son fils, et commença à lui faire toucher du doigt d'autres disciplines. Ainsi, Gauvain apprit à faire quelques potions et remèdes, mais son père ne parvint, à aucun moment, à lui faire approcher des serpents. Après tout, le forcer, lui qui était encore si jeune, n'aurait fait qu'agrandir sa peur. Alors, il le laissa camper dans ses retranchements. Mais, ce qui le gêna plus, ce fut cette petite épée en bois que son père lui mit entre les mains, et les faux coups qu'il lui assénait avec une autre. Il devait apprendre à se battre, d'après lui. Mais, de son côté, il n'en avait pas envie. Il voulait juste être paisiblement, bien que sa tante soit partie, à son tour, à Ornebois alors qu'il avait 8 ans. Mais il n'avait pas envie de se battre, et ce avec qui que ce soit. Après tout, le hasard était déjà bien assez cruel, parfois.

Mais, du haut de ses 9 ans, Gauvain apprit à lire entre les lignes. Ce n'était plus un enfant après tout. Il finit par voir comment les autres regardaient sa famille, et cela le peina beaucoup. Non qu'il soit sorti pour la première fois du domaine à cet âge là, mais, là, il perçu, comme jamais auparavant, la tension qui régnait en leur présence. Pourquoi ? Lui qui était pourtant tellement ouvert, qui se battait jour après jour pour être tellement gentil ? Il voyait à présent que les gens lui répondaient, tout en restant bien éloignés, presque comme s'ils avaient à faire à un pestiféré. Et le doux cocon que sa tante, sa mère, sa nourrice et sa grand-mère avaient formés autour de lui se brisa juste devant ses yeux. Il avait compris que les de Rosset n'étaient pas très bien vu. Mais pourquoi ? Cherchant d'abord à ne pas y prêter attention, cela finit par l'obnubiler, hantant chacun de ses pas. Qu'avait-il fait de mal ? Il ne le savait pas. Mais pendant une année entière, il vécu avec, feignant la joie avec sa famille,et rejetant la haine des autres.
Mais, le jour de ses 10 ans, un banquet fut organisé. Après tout, la coutume voulait que les nobles se voient, se rencontre et festoient pour un rien, peu importait les états d'âmes du jeune hommes, d'autant plus qu'il ne les avait partagé avec personne. Alors, lorsque son père lui annonça cela, il arbora un large sourire forcé, et redouta la fête à chaque seconde qui passa, comme chacune de leur sortie d'ailleurs.
Et, comme toujours, cette fois ne dérogea pas à la règle. Il sentait toute cette hypocrisie suinter de par les ports de leurs invités, qui n'étaient pas tous présents d'ailleurs. Mais il serra les dents, encore, ou du moins, jusqu'au soir.
La nuit était tombée depuis longtemps, et il était temps d'aller se coucher. Mais Gauvain, dans sa chambre, s'étant tut une fois de trop, n'en pouvait plus. Il en avait assez, assez de voir tout ça, ce qui pouvait se résumer en quatre mots d'une simplicité étonnante : la vie en société. Il avait envie d'agir, mais comment ? Devait-il prendre les gens un à un par les épaules pour leur hurler toute sa frustration, ou pleurer sur leurs épaules ? Devait-il résister, ou se laisser faire ? Se laisser faire, il l'avait déjà bien trop fait. Et puis, après tout, c'était son père qui lui avait appris à se battre, et sûrement pour cela d'ailleurs. De rage, se jeta alors sur le mur en face de lui et s'y donna à coeur joie. Il frappait, frappait, encore et encore, dans des cris qui évacuaient toute sa frustration.
Il hurlait tellement fort qu'il en ameutant le reste du château. Par chance, les invités étaient tous rentrés chez eux. Alors, seuls Colombe et le père de Rosset débarquèrent. Mais, loin de faire arrêter le jeune Gauvain, qui ne remarqua d'ailleurs même pas qu'ils étaient rentrés, ils attendirent qu'il ait fini. Là, le pauvre enfant s'effondra par terre.
"C'est bon, intervint alors son père, tu as fini?"
Là, Gauvain se retourna, et vit son père, debout et impassible, se tenir en face de lui. Colombe, elle, était assise en retrait.
"Je ne comprends pas, répliqua le jeune garçon d'une voix saccadée. Pourquoi on nous regarde comme ça ? Qu'avons-nous fait ?"
A ces mots, son père, étonnamment doux, le releva, le fit s'asseoir à côté de Colombe, et s'assit à son tour.
La tante et le père entouraient le jeune Gauvain.
"Tu sais ce que nous faisons, débuta Colombe, n'est-ce pas.
-Nous faisons des potions et dans onguents pour ceux qui en ont besoin , répondit le garçon. Mais je ne vois pas ce que...
-Seulement, parfois, nos concoctions ne suffisent pas, le coupa le père. Certains vantent notre savoir, et d'autres viennent pour acheter de quoi refermer des plaids destinées à rester à jamais ouvertes. Le savoir d'ailleurs, tant qu'on en parle. On sait comment manipuler le poison pour en faire des remèdes. Et forcément, certains voient le mal partout, pensant alors que nous travaillons, en parallèle, à la création de poisons. Alors les gens fabulent, et vont jusqu'à nous voir responsables de quelques mystérieux empoisonnements ayant eut lieux au court des âges.
-Mais c'est idiot ! s'exclama Gauvain en relevant brutalement la tête. Ce que nous faisons aide déjà bien assez de gens pour qu'on nous mette sur les dos les quelques cas désespérés. Et jamais vous n'empoisonneriez personne. Nous devons nous défendre !
-Non, répliqua Colombe. Ripostes, et ils prendront cela pour des aveux. Détourne le regard, et ils finiront par se taire, peu-être.
-Mais, balbutia Gauvain avec incompréhension, mais, père, vous m'avez appris à me battre pourquoi alors ?
-Pour le moment où ta vie sera menacée, répondit-il. Si un jour cela arrive, bat-toi sans hésitation. Si ce n'est que ton image qui est entachée, reste patient et n'écoute pas. Mais ne cède jamais, je dis bien jamais, à la violence vénale.
-D'accord."

Et depuis, Gauvain n'a mieux été perçue par le commun des gens. Mais il le vivait mieux, sachant pertinemment que ces tâches, que le monde voyait, n'étaient que les reflets de racontars non fondés.
Suite à cela, se rapprochera de ses deux cadets, aimant jouer avec eux dans le jardin, avec insouciance et joie. Tout en les gardant éloigner des hautes herbes, se rappellera alors cette belle époque où il ne voyait pas, où il vivait paisiblement. Hésitera alors à protéger Maude et Yvain de tout cela, mais s'y refusera, pensant que cela ne ferait que repousser l'échéance, rendant le moment bien plus dur à passer. Cette impuissance restera, pendant bien longtemps, un de ses malheur d'ailleurs.

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"Au point où on en est, assume."
Mais l'année suivante, le nouveau prétendant qui allait épouser sa tante mourut aussi juste avant le cérémonie. Et naquit une nouvelle rumeur prétendant que Colombe était maudite. Mais Gauvain tint bon, se concentrant encore et toujours sur l'entraînement que lui imposait son père. D'ailleurs, à ses 10 ans, ce dernier troqua les épées en bois contre des épées d'entraînement en fer. Elles étaient émoussées, et ne coupaient pas, mais étaient déjà bien plus lourdes.

Aussi, son père commença à forcer un peu la main de Gauvain vis-à-vis des reptiles de la fabrique. Tôt ou tard, il faudrait bien qu'il les approche après tout. Alors, il commença par forcer le jeune homme à assister à la création de quelques remèdes, et surtout au moment où il extirpait le venin des serpents.
Alors, Gauvain, dégoûté et replié dans un coin de la pièce, regardait avec crainte ses créatures onduler sur la table, finissant même par en cauchemarder la nuit.

Mais Maude, elle, âgée d'à peine 5 ans au moment des faits, était bien moins craintive et s'arrangeait parfois pour être de la partie. Avec elle en revanche, son père devait agir différemment, allant même parfois jusqu'à l'éloigner afin qu'elle ne se mette pas en danger.
Il savait qu'elle bougeait trop pour rester dans l'atelier. D'ailleurs, le père de Rosset se tannait toujours pour l'en sortir. Mais comment refuser à un de ses enfants cela ? Il lui montrait comment faire, pour qu'ils en fassent de même plus tard, avec leurs propres enfants, et ainsi de suite. Mais bon, faut-il encore qu'il y ait un plus tard...
Un jour, où Gauvain était encore et toujours cloîtré dans un coin, Maude escaladait la chaise de l'établit afin d'observer un peu. Leur père, lui, remettait une vipère dans sa cage. Et, au même moment, un serviteur arriva avec une espèce peu commune de serpent. Face à son entré, Gauvain, sursautant, s'éloigna. Mais le serviteur, au château depuis peu, était tout tremblant, ayant peur de la morsure. Alors, fatalement, il chuta. Et le serpent atterrit juste à côté de la jambe que Maude venait de poser à terre... Tout se passa vite, trop vite. Le père de Rosset, venant de se retourner, n'eut même pas le temps d'intervenir. Le serpent, tête levée, avait la bouche ouverte : il avait pris ce choc pour une menace... Il allait mordre, et sans tarder.
Gauvain le redoutait et depuis longtemps. L'accident, avec ces créatures, cela arrivait si facilement. Gauvain, blottit dans son coin, avait peur, froid, et sentait la douleur que sa soeur allait endurer. Tout allait trop vite, bien trop vite. Non. Pas elle aussi. Personne ne devrait subir ça. La morsure, la douleur, et tout ce qui s'en suit. Gauvain, dont le coeur palpitait avec une force insoutenable. Voyait ce qui allait se passer, mais il ne pouvait intervenir. C'était plus fort que lui. Alors, il se contenta de lâcher un grand "Non!!!", qui figea presque le temps. Gauvain avait froid, très froid. Il avait peur, un peu plus à chaque seconde. Il fixait le serpent avec crainte, et ce dernier lui jeta un regard étrange, pour finalement s'enfuir.
Suite à cela, Maude fut interdite d'entrer dans l'atelier, et le serviteur fut renvoyé. Mais, vis-à-vis de son fils, le père de Rosset semblait plus évasif. Il le força toujours à être présent à l'atelier de temps à autres, mais cessa de tuer le moindre serpent en sa présence. Il se mit aussi à poser des questions à Gauvain. Il l'interrogeait sur ce qu'il ressentait, comme ça allait, s'il était fatigué, moite, et j'en passe.

Puis, à ses 11 ans, Gauvain se rendit avec son père à la boutique des de Sombralin afin d'être choisi par une baguette. Seulement, comme aucune ne le choisit là-bas, ils durent se rendre chez les de Longuevialle. Ainsi, ils s'y rendirent en fiacre, et le père insista pour être seul avec son fils pendant le trajet. Il avait à lui parler. Et, à peine les chevaux lancés, il entama la conversation.
"Tu tiens vraiment à ignorer cela indéfiniment ? demanda-t-il à son fils.
-De quoi parlez vous ? répliqua Gauvain"
En fait, le jeune homme ne voyais vraiment pas de quoi parlait son père.
"Ce jour-là, reprit-il, quand Maude et toi étiez dans l'atelier, sais-tu ce qu'il s'est passé ?
-Mon cri à dut faire peur au serpent, répondit le fils. Vous dites vous-même qu'ils sont sensibles à certaines voix.
-En effet, répliqua le père, à certaines bien plus qu'à d'autres. Comme tous les animaux après tout..."

Comment lui dire? Comment lui faire comprendre, sans pour autant le braquer ? Le père de Rosset aurait bien aimé le savoir... Gauvain, lui, ne comprit pas, refusant presque d'entendre le sous-entendu évoqué. Il cherchait les mots pour contredire son père, mais ne les trouva pas.
"Tu sais de quoi je veux parler, enchaîna alors son père. Tu lis beaucoup et tout le monde le sait.
-Non, répliqua Gauvain. Moi, lié à ces choses ? Impossible. Elles sont bien trop dangereuses, bien trop..."

Les mots lui manquaient.
"Repousse les tant que tu le veux, conclut le père. Ce genre de choses finira par te rattraper."

Et le trajet se termina dans le silence. Gauvain, songeur, réfléchissait. Lui, vraiment ? Il avait lu quelques livres traitant de cela. Ça parlait des imprégnés. Mais pour lui, en être un, et surtout lié aux serpents, était impensable. Ainsi braqué sur son idée, il se répéta cela jusqu'à l'arrivée.
Et, une fois là-bas, il fut choisi par une baguette en aubépine. Cela expliquait tout : les de Sombralin n'en vendaient pas. Encore une raison d'être mal vu... A ce rythme, ils n'étaient plus à ça près.

A leur retour, Gauvain débuta son apprentissage. Mais, avant de débuter à manier la baguette, son père insista pour lui parler, sur un banc, en bordure de jardin, en face d'un étang, et surtout ,entouré par des hautes herbes. Gauvain était nerveux, très nerveux même, mais, face à l'intérêt qu'il présentait pour ce que disait son père, il parvint à se concentrer. Gauvain débuta son initiation à la magie. Il présentait un réel intérêt pour les sorts de soins, mais son père le poussa quelques peu vers ceux de combat.

Parallèlement, depuis, son père le força, chaque jour, à rester quelques temps avec lui sur ce banc, sans que rien ne se passe pendant 5 ans.
Seulement, le jour de ses 16 ans, Gauvain sortit dans les jardins, pour une nième moment à passé avec son père sur ce banc.
"Elles sont dangereuses, affirma le jeune homme tout en s'asseyant. Pourquoi les approcher ?
-Alors pourquoi approcher un chat dans ce cas ?répliqua le père. Ça mord et ça griffe. Pourquoi approcher un cheval ? C'est je ne sais combien de fois plus massif que nous, et ça pourrait nous briser la tête d'un coup de sabot. Tous les animaux sont dangereux, lorsqu'on ne les écoute pas."

Ce discours, il le sortait à chaque fois, mais Gauvain n'arrivait pas à y accrocher. Les chats et les chevaux ne lui avaient rien fait après tout. Il s'était, peu être, reçu un ou deux coups de pattes, et avait eu à encaisser une ou deux chutes. Mais la douleur ne durait jamais bien longtemps.
"Si vous le dites, enchaîna Gauvain. Mais, et vous le savez, je n'arrive pas à y croire. Vous m'avez demandé d'être honnête et je le suis. Mais faites les venir, qu'on en finisse."
Et, à ces mots, trois serpents, cachés dans les hautes herbes et les arbustes avoisinants, sortirent leur tête et leur écailleux corps rampant. Leur peau luisait sous le soleil chaud de l'été, et leur yeux brillaient avec une telle intensité qu'on se sentait directement observé. L'un était vert sombre et plutôt fin, quoi que long. Le second était plus pâle, et épais, mais très petit. D'ailleurs, il risquait de prendre mal en restant ainsi à la lumière. Mais ce n'était pas plus mal qu'il soit là : son père allait stopper l'exercice plus tôt. Le troisième, lui, était très fin et très petit, mais sa couleur était tout à fait remarquable. Il était vert avec des reflets bleus azur. Une vraie merveille, si cela n'avait pas été un serpent... D'ailleurs, dès leur apparition, Gauvain se crispa.
"Pas la peine de répéter, constata le père avec satisfaction."
Il faisait ça à chaque fois. Il prenait une fiole remplit d'un étrange liquide - l'attractif, il appelait cette mixture à l'odeur nauséabonde comme ça- et il l'ouvrait afin d'attirer les serpents, puis faisait croire à Gauvain qu'il s'était fait obéir par ces reptiles. C'était devenu un rituel de faux compliments plutôt bien rodé. Mais, à chaque fois, le jeune de Rosset entendait le bouchon glisser contre le verre.
"Maintenant, reprit-il, fait comme il te plait. Reste ici, soit à les craindre attendant mon autorisation pour fuir, soit à te concentrer. Qui sait, peut être que ça viendra cette fois."
En 5 ans rien n'était venu, alors Gauvain était septique. Seulement, il se devait d'obéir à son père. Alors oui, parfois, il avait froid, et se sentait moite. Mais ça c'était le stress. La chair de poule le prenait et il suait, rien de plus.
Mais il resta là, quelques secondes, quelques minutes peut être. Enfin, pendant ces moments imposés par son père, Gauvain perdait la notion du temps. Peut être était-ce parce qu'il surveillait tous ces serpents, vérifiant bien qu'ils n'approchent pas. Mais, en général, ils se tenaient calme. Ils étaient là, mais rien de plus. Et cette fois ne dérogea pas à la règle. Ils étaient là, et attendaient. Gauvain, lui, les fixaient tour à tour, attendant le moment où il allait pouvoir partir.
"Alors? demanda son père.
-J'ai froid, répondit le fils. J'ai froid mais en dedans. Je vais finir par tomber malade. Je, je devrais aller me couvrir.
-Non, répliqua le père. Juste quelques minutes de plus."

Alors Gauvain se plia aux exigences de son père, et resta. Mais ce serpent, le fin et long, le vert, il le fixait, vraiment, vraiment trop. Pourquoi dévisager ainsi un humain à la fin ? Pourquoi ? Petit à petit, cette question finit par obnubiler le jeune homme. Alors il plongea son regard dans celui du reptile, à la recherche de réponses. Pourquoi ? Pourquoi ? Sommes-nous si énigmatiques pour eux ? Si intriguant ? L'humain est, de son propre point de vu, beau. Mais qu'en pense un serpent ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? A chaque répétition, Gauvain se sentait de plus en plus bizarre. Il n'était pas vraiment dans son assiette, mais il ne pouvait pas s'arrêter. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi !
A cette dernière répétition, Gauvain eut l'impression de perdre connaissance. Il sentit l'espace d'un instant son corps tomber. Mais, en un claquement de doigts, il était déjà par terre, et ses yeux se rouvrirent. Mais, l'espace d'une seconde, il crut rêver. Il y voyait bizarre, très bizarre. Tout était en nuance de jaune orangé, et c'était presque à se demander si cela ne brillait pas. Au centre, tout était grossit, et sur les côtés, c'était l'inverse. Il avait froid, très froid même, froid comme jamais il ne l'avait eu avant. Mais, sous lui, une immense masse chaude l'apaisait. C'était la Terre. Au-dessus de lui aussi, des rayons chauds le caressait. C'était le Soleil. Ses membres, ou étaient donc ses membres ? Trop de questions. Le pauvre Gauvain était perdu. Mais, devant lui, des hommes, deux hommes l'intrigua. L'un était par terre, et l'autre était agenouillé à côté de lui. Le second était... son père ? Il était bizarre vu comme ça. Gauvain ne pouvait pas vraiment le décrire, seulement il était bizarre. Mais, dans ce cas, le jeune homme par terre, c'était...lui ? Peut être, il ne savait plus trop où il en était. Et il avait sommeil, très sommeil, si bien que ses yeux se fermèrent tout seuls.
Et ils se rouvrirent la seconde suivante, laissant apparaître devant le jeune homme un père à l'affût. Gauvain, prenant une longue et bruyante inspiration, était allongé par terre, et son père lui avait légèrement relevé le buste. L'aîné de Rosset, paniqué, respirait tellement vite qu'il en fit presque peur aux serpents qui n'avaient toujours pas bougé. Il leur faisait peur, alors il devait se calmer, ce qui s'efforça de faire. Respirant profondément, il se détendit, continuant de fixer son père sans un mot.
Puis, il se releva lentement, et s'approcha du serpent long et vert. Ce dernier, fixant avec zèle son maître, ne bougea pas d'un pouce, et ce dernier posa la main au sol, juste devant le reptile. C'est alors que le serpent glissa sur les doigts, puis la main, plus le bras de Gauvain, finissant par s'enrouler sur le membre de jeune homme. Puis le reptile, posant sa tête juste devant celle de l'humain, se figea, et les deux se regardèrent d'un œil mutuellement fasciné.
"On est amis, affirma alors le jeune de Rosset d'une voix entre surprise et joie."
Ce jour-là, était entré, pour la première fois, dans l'esprit d'un serpent. Il vit selon ses yeux, comprenant le monde de son point de vu. Il comprit alors que les crocs de ses créatures n'étaient rien de plus que son épée, et que le venin n'était rien de plus que son sort de prédilection. Il ne faisait que se défendre, lui qui était si mal vu. Le serpent, loin de se laisser faire comme la famille du jeune homme, se défendait. Et, pour ça, Gauvain l'admirait. Il avait fait erreur, il devait l'avouer. Ils étaient bien plus respectables que ce que voulaient bien penser le commun des gens. Il s'était trompé, et ne referais plus jamais la même erreur.

Alors, depuis, Gauvain se refusa à tout préjugé, tout rejet, et toute haine vis-à-vis de quoi que ce soit, ce qui attisa la curiosité de bien des gens à Blois...
En parallèle, il continua à s'entraîner à la baguette, et à l'épée, qu'il troqua cette fois contre une véritable épée de combat. Il devait devenir plus fort. Non qu'il veille se battre face au moindre conflit, mais il voulait endurcir son esprit, encore, et toujours. Pour ça, le monde l'y avait déjà bien aidé, mais cela ne suffisait pas. Dans moins de 2 ans, il allait entrer à Ornebois, une école remplie de nobles potentiellement bourrés de préjugés. Il allait devoir affronter ça. D'ailleurs, à la mort de sa grand-mère, peu avant qu'il prenne 17 ans, il ne verra pas une larme, à la grande surprise de tout le monde. La même année, il eut aussi à tout expliquer à ses deux cadets. Ces derniers, vivant, à leur façon, la même chose que lui, il décida d'aller leur parler, comme son père et sa tante avaient fait pour lui 8 ans auparavant. C'était triste, mais nécessaire.

Il était solide, mais n'en demeurait pas moins sensible. Il s'était forgé une carapace autour de son corps, mais pleurait parfois en dedans. Il se refusait d'abandonner la douceur de sa tante, sa mère, sa nourrice et sa grand-mère. Mais il était un homme, lui, ce qu'il assuma tant bien que mal.

A ses 18 ans, il entra à Ornebois. Et forcément, son image resta telle qu'elle était à Blois. Mais peu importait. Gauvain pouvait apprendre, et c'était tout ce qu'il comptait pour lui. Forcément, dans tous les cours qui touchaient aux soins, Gauvain, passionné par cela, était aux anges. Il était déjà très doué, et faisait le bonheur des professeurs, mais ce n'était pas pour autant qu'il se reposait sur ses acquis. Guérir était un combat de tous les instants pour lui. D'ailleurs, dans les matières offensives, tel que les duels ou le tir à l'arc, Gauvain manquait un peu de hargne et hésitait bien trop longtemps, mais faisait de son mieux. Il avait beau se forcer, son naturel ne partait pas. Il était bien trop doux et gentil pour ça. Enfin, pour tous les courts théoriques, il écoutait, puisque, après tout, cela pouvait toujours servir, et il était là pour ça.

Ainsi d'année en année, il se perfectionna, atteignant sans se presser sa dernière année à Ornebois.
Et durant toutes ces années, il en vit, des hauts et des bas. Après tout, tous ces préjugés dont il était victime ne pouvait pas laisser de marbre. Soit on l'adorait, et on se moquait de ce que disaient les autres, soit on le détestait, et on l'évitait, lui et ses proches, comme la peste. Mais, Gauvain tenait. A coeur vaillant rien d'impossible après tout. Ornebois, tant l'école des sorciers que l'école de la vie finalement.

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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 7 Fév - 9:18

Bienvenue ma Céleste! Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  764162725
J'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce personnage haut en couleurs! Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  422642326
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 7 Fév - 9:23

Bienvenue parmi nous jolie brune ! Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  764162725
Et bon courage pour la rédaction de ta fiche !! Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  3088878749
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 7 Fév - 12:03

Bienvenue sur MS I love you
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 7 Fév - 22:13

merci Smile
(ali tu connait mon style x) ^^ )
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 7 Fév - 22:25

Quatrième paragraphe, Céleste s'étale dans les ronces... Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  2917107680
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 7 Fév - 23:24

Alors au nom d'Aloïse et de moi-même du coup au nm de moi-même fois 2 Bienvenue Smile sur MS Smile
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyDim 8 Fév - 0:13

T_T ali ça picote....... x)

merci ely/aloise Smile
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyMer 11 Fév - 4:46

heu, je pourrais avoir un petit délais ? je crois que j'ai vu un peu long et je vais pas pouvoir finir dans les temps je le crains x)

et dites, y a pas de limite max ??? :x (j'en suis à 5000 mots....)
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyMer 11 Fév - 13:05

On t'accorde un délai Wink
Et il n'y a pas de limite du tout t'en fais pas.
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyMer 11 Fév - 15:49

parfait merci beaucoup Smile
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyVen 13 Fév - 3:25

Bon ben 9500 mots la ou il en fallait à peine 600 x)

Plus qu'à relire et corriger et c'est fini Smile
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyVen 27 Fév - 13:09

Bienvenue I love you
Je vois que tu as changé de personnage, et je me demande ce que tu vas en faire, mais Luke Pasqualino est trop bronzé pour un Rosset, leur famille vient du Centre tout de même Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  2917107680
Si tu as le moindres besoins, n'hésite pas Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  4265946464
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyVen 27 Fév - 20:17

yep, pour le moment je relis ce que j'ai fais (tant pour le rp d'aquisition que pour la fiche). Mais aly m'avait proposé graig horner. Enfin je règle tout ça ^^

edit : comme tu as posté ici j'ai crus que je devais modifier cette page pour mon nouveau perso, mais je me demande que maintenant is j'ai pas fait une bétise :s
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 28 Fév - 10:38

Non, il n'y a pas de problème, tu as très bien fait, et craig horner est un bon choix Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  1033370911
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptySam 28 Fév - 16:58

nikel Smile j'attend la réponse pour le don avant d'avancer Smile

edit : je finis tout ça ua plus vite x)
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  EmptyJeu 5 Mar - 13:14

Félicitations !

tu es désormais validé(e) !
Attention néanmoins, BonPatron est un bon outil pour se corriger mais il ne remplace par la relecture humaine Wink et tu utilises le code couleur pour des parties qui ne sont pas des dialogues ! Bon jeu parmi nous Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  1033370911



Tu peux à présent poster dans toutes les parties du forum ! Mais avant ça, n'oublies pas d'aller recenser ton avatar ici-même si ce n'est pas déjà fait ! Ensuite, nous t'invitons à te rendre dans la malle aux sortilèges, afin que tu puisses recenser ton patronus et ton métier (si tu en as bien sûr ). Bien entendu, tu pourras également ouvrir un nouveau sujet dans les carnets de liens, afin que tu puisses commencer à te faire des amis ou des ennemis (à toi de voir ) et prévoir tous tes RP ! Autre lien utile si tu as décidé de créer une nouvelle grande famille de sorciers, tu peux te rendre ici afin d'en faire un récapitulatif, d'y inclure toutes les informations que tu souhaites et qui sait, peut être qu'un potentiel prochain membre viendra en agrandir les rangs ? Pour finir, on te donne rendez-vous dans la partie hors jeu, lieu où tu pourras flooder comme un fou et ainsi, rencontrer les autres membres !

Allez c'est parti, nous te souhaitons bon jeu et nous espérons que tu passeras un agréable moment parmi nous !
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MessageSujet: Re: Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.    Gauvain de Rosset, mauvais préjugés et rejet.  Empty

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