QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Bien que ma famille ait des propos bien moins radicaux au sujet de la pureté du sang que certaines des autres grandes familles - pour ne pas citer les de Longevialle - j'ai été éduquée dans l'esprit que la pureté du sang est un des héritages les plus précieux qu'un sorcier ne puisse avoir. Je n'irais certainement pas jusqu'à mépriser les sangs-mêlés, loin de là même. Les cotoyer au jour le jour à Ornebois m'a permis de voir que la pureté de notre sang détermine peut-être notre place dans la société, mais il n'affecte nullement nos capacités magiques. Dans dernier ce domaine, certains sang-mêlés, voir même né-moldus sont aussi doués que nous. Je sais le reconnaitre, et je n'ai aucune aversion particulière à leur sujet... si ce n'est qu'il est hors de question pour moi d'épouser un des leurs. Du sang des plus purs coule dans mes veines, et je compte bien transmettre cet héritage à mes éventuels futurs enfants.

QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ?
A vrai dire, je ne sais pas ce que je dois penser des moldu. En tant que benjamine de la famille, j'ai toujours joui d'une protection particulière de la part de ma famille, et cette protection se traduisait entre autre par le fait de me tenir éloignée des risques que pouvaient représenter les moldus. Si bien que je dois admettre que je n'en ai jamais rencontré en dehors de quelques rencontres futiles. Mes connaissances sur eux se limitent donc aux récits que l'on a pu me faire à leur sujet. Je sais qu'ils ont renié nos dieux pour n'en aduler qu'un seul, et que leur livre sacré leur prêche la haine des sorciers. Leur aversion envers mes semblables fait d'eux une menace. Et pourtant, je ressens également une certaine curiosité envers eux : comment peuvent-ils vivre sans magie ? Pour moi, elle fait partie intégrante de ma vie, et il est bien difficile de m'imaginer de vivre sans elle. Peut-être qu'un jour, j'essayerais de trouver une réponse à cette question, mais pour l'instant, ma prudence semble l'emporter sur ma curiosité, si bien que je garde mes distances comme on me l'a appris à le faire.

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? A vrai dire, le simple fait qu'un tel "cercle" existe me fait froid dans le dos. Certes, je ne suis pas moldu, ni proclame-je ouvertement d'être en leur faveur, si bien que je ne semble pas correspondre au profil des personnes qui se sont trouvées dans le collimateur de ce groupe étrange. Ces personnes semblent être complètement cinglées, mais comment ne pas les craindre ?  Nous ne connaissons ni leurs noms, ni leurs visages, ni leurs ambitions, et c'est justement cela qui les rend si dangereux et terrifiant à mon avis, puisqu'ils peuvent peuvent frapper partout à tout moment et se cacher n'importe où. Sans même parler du fait que chacun de nous est susceptible de connaitre un membre de cette guilde sans même en être au courant...

QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? Durant mon enfance, j'ai souvent entendu des membres de ma famille vanter le courage et le talent de cette sorcière, si bien déjà bien des années avant mon entrée à Ornebois, Honorense de Trevec était devenue à mes yeux une sorte d'idole, d'exemple à suivre. Bien sûr, je n'affronterais certainement jamais un dragon - bien que mon honoré futur beau-père puisse certainement entrer dans cette catégorie - mais j'aimerais tout de même être en mesure de faire preuve de force de caractère et de courage comme elle l'a fait. A vrai dire, si j'étais aussi stressée lors de mon entrée dans cette fameuse école, c'était en partie parce que j'avais eu hâte de découvrir la personne qui se cachait derrière ce mythe, derrière cette figure de femme émancipée qui s'était peu à peu dressée dans mon esprit. Malheureusement, j'avais été bien naïve à l'époque. Bien sûr, je perçois régulièrement la dirigeante de loin, mais de là, on ne peut pas dire que je la connaisse, si bien qu'aujourd'hui encore, elle m'intrigue, me fascine. Qui sait, peut-être qu'un jour, je parviendrais à percer le mystère, à en apprendre d'avantage sur cette femme qui me sert d'exemple. Mais ce jour, que se passera-t-il ? Car, pour être honnête, je crains d'être déçue de la réalité. Après tout, lorsqu'on admire quelqu'un de loin et se basant uniquement sur les récits, l'image que l'on se fait peut-elle vraiment correspondre à la réalité ?
Mais quoiqu'en soit mon opinion, ma famille est réputée pour faire partie des plus fidèles partisans de Dame Honorense, et ce ne sera pas moi qui tentera de briser ce lien, peu importe les murmures qui peuvent circuler à son sujet, l'accusant d'incompétence pour ce poste.

« Père... » Le fillette traversait la cour en courant, jusqu'à ce qu'elle n'arrive enfin aux côtés de son père qui s'apprêtait à monter sur son cheval. D'un air suppliant, elle attrapa la main de son père, comme pour l'empêcher de se détourner d'elle. « Puis-je venir avec vous ? S'il vous plait père. »  Rigolant, l'homme passa sa main dans les boucles blondes de sa benjamine. « Une chasse n'est rien pour une enfant Léonor. Retournez auprès de votre mère, et si vous êtes sage, peut-être que nous pourrons faire une promenade demain.  » C'était là un arrangement qui existait désormais depuis plusieurs années entre le Seigneur de Soissons et sa fille Léonor : ayant compris que cette dernière avait tendance à se buter lorsqu'on tentait de la forcer à faire quelque chose, il avait fini par recourir à la méthode inverse. Et bien que cet arrangement n'ait jamais été prononcé tel quel à haute voix, Léonor avait parfaitement compris que si elle désirait passer du temps en compagnie de son père,  il fallait qu'elle fasse ce que l'on attendait d'elle. Et en temps normal, la remarque de son paternel aurait certainement suffi à ce qu'elle retourne auprès de sa gouvernante. Mais pas aujourd'hui. D'un air émerveillé, la fillette de 11ans observait les quelques chevaliers qui accompagnaient son père à la chasse monter sur leur chevaux. Mais ce qui la fascinait d'avantage, c'étaient bien les rapaces posé sur leur bras. « S'il vous plait père... je promets que je ne vous ralentirais pas. » continua la fillette, détournant avec grand mal son regard du fauconnier qui s'approchait avec un aigle, pour le poser de nouveau sur son père. Et cette fois-ci, le regard suppliant de la fillette semblait avoir fait son effet. Soupirant, le Seigneur de Soissons demanda à ce qu'on selle le poney de sa fille. « Votre mère ne sera pas heureuse de l'apprendre. » soupira-t-il, tout en faisant un clin d'oeil complice à sa fille. Un grand sourire se dessina sur les lèvres de la fillette. « Ce sera notre secret. »  « Dépêchez vous de monter avant que je ne change d'avis. » Contrairement à ses paroles, le regard que lançait le Seigneur de Soissons à sa fille était chaleureux, et même amusé. Il avait toujours beaucoup de mal à refuser quelque chose à sa Léonor, et cette dernière savait parfaitement se servir de cette faiblesse pour obtenir ce qu'elle désirait. Et maintenant, elle était assise là sur son poney, bien contente d'elle-même. Jetant un dernier regard à sa fille, le Seigneur de Soissons donna l'ordre de partir, alors que sa benjamine profitait du désordre pour s'approcher d'avantage du fauconnier. 'Il va falloir que je garde un oeil sur elle' songea le Seigneur de Soissons. La passion de Léonor pour les grands rapaces n'était un secret pour personne, et son avait une petite idée quant à l'origine de cette passion. Pour l'instant, rien ne lui permettait de savoir s'il avait raison, mais le comportement de sa benjamine lui rappelait étrangement le garçon qu'il avait été bien des années plus tôt, et qui tout comme elle avait toujours montré un intérêt particulier pour certains animaux. Et il ne se souvenait que trop bien à quel point la découverte de ce don pouvait être perturbant. Lui n'avait eu personne pour lui aider à comprendre ce qui se passait, ou à contrôler sa "particularité", mais il ne serait pas de même pour Léonor si jamais ses doutes se révéleraient exacts. Il serait là pour lui apprendre.



Immobile, elle se tenait sur les remparts du château familial, le regard sur les masses d’eau qui – non loin de là - se brisaient sur les roches. On pouvait entendre les rires d’une colonie de mouettes qui nichait non loin de là. Et de temps à autre, des voix provenant de la cour du château s’élevaient jusqu’à elle. Depuis combien de temps se tenait-elle ici ? Elle était bien incapable de le dire.  Le vent froid caressait la peau de l’adolescente, la faisant frissonner, et pourtant, elle ne bougeait pas, comme hypnotisée par le spectacle de la nature qui s’offrait devant elle. « Je savais que je vous trouverez ici. » La jeune femme n’avait pas besoin de tourner la tête pour savoir qui était venu briser sa solitude. Cette voix qui venait de la ramener à la réalité, c’était celle de son frère. Peu importe à quel point elle appréciait en temps normal la compagnie de ce dernier, en ce moment, elle avait bien du mal à ne pas soupirer. Pourquoi était-il venu ? Pourquoi ne pouvait-il pas la laisser seule, le temps qu’elle se fasse à la nouvelle que Père lui avait annoncé peu auparavant ? « Vous semblez bien songeuse petite sœur. » Les doigts du jeune homme se posèrent sur la mâchoire de sa sœur, l’obligeant à tourner la tête vers lui, avec ce mélange de fermeté et de tendresse qui lui ressemblait tant. « Dites-moi, comment se fait-il qu’une jeune femme qui vient d'apprendre ses fiançailles avec un excellent partie ait une mine digne d’un enterrement ? » Un sourire taquin était dessiné sur les lèvres de son frère, tandis qu’il tentait – à sa manière – de lui remonter le moral. « Qu’est-ce qui vous tracasse Léonor? » Les doigts de l’homme caressaient tendrement la joue de sa sœur. Malgré leur différence en âge, il existait entre eux une complicité qui semblait inébranlable. Bien plus qu’un frère, il était un ami, un protecteur et même un confident pour sa sœur. Sauf qu’aujourd’hui, la jolie blonde avait bien du mal à se confier. Comment avouer à son frère que l’idée d’un tel mariage la terrifiait ? Bien sûr, un jour où l’autre, elle devait quitter le foyer familial pour aller vivre aux côtés de l’époux que son père choisirait pour elle. C’était là le sort de toutes les femmes. Et pourtant, même si on l’avait préparé dès le plus jeune âge à son futur rôle de future épouse, elle n’avait jamais songé à ce cette idée puisse autant la terrifier. Le château familial, cette proximité de l’océan et le bruit des vagues qui la suivaient à chaque pas allaient lui manquer. Mais au fond, ce n’était pas l’idée de devoir abandonner tout ce qui lui était familier pour commencer une nouvelle vie loin de sa famille et amis qui la terrifiaient le plus, d'autant plus que le mariage ne devait pas avoir lieu avant quelque temps. Non, ce qui la terrifiait, c'était plutôt l’homme auquel elle était promise depuis peu. Edwin de Sistières, fils de Richard de Sistrière en personne. Un homme dont la réputation n'était plus à faire. IL était rare que la jeune femme élève la voix, et pourtant, sur ce coup, elle était bien incapable de garder son calme. « Ce qui me tracasse ? Comment pouvez-vous poser une telle question ? C'est un de Sistières » Elle prononçait le nom de cette famille comme si c'était une insulte. « Me dites pas que vous ne connaissez point la réputation du père de mon fiancé... ou la manière dont il traite ses épouses. » « Léonor... » « Qu'y a-t-il mon cher frère ? Souhaitez-vous me rappeler la devise de notre famille ? » Vas où tu veux, meurs où tu dois. Des mots qui avaient suivi Léonor depuis sa plus tendre enfance, et pourtant, aujourd'hui ils semblaient tout à coup avoir pris une autre tournure pour la jeune femme. « Qu'en tant que de Soissons, je me dois de mourir où je dois ? Ou, dans mon cas, sur ordre d'un époux sans doute aussi fou que son père ? » Jamais auparavant, la jeune sorcière ne s'était à ce point sentie abandonnée par sa propre famille. Un pion sur un échiquier qu'on était prêt à sacrifier en cas de besoin. Était-ce donc tout ce qu'elle représentait à leur yeux ? La benjamine des de Soissons était sur sa lancée, et il était tout simplement hors de question qu'elle se taise, peu importe les signes que son frère lui faisait. « Mais c'est une spécialité de notre famille n'est-ce pas ? Après tout, pourquoi risquer la vie de ses hommes lorsqu'on a une fille que l'on peut  sacrifier ?! » Une main sembla sortir de nulle part pour aller s'écraser sur le joue de Léonor. « Est-ce donc cela que vous pensez ma fille ? » La voix de son père dans son dos fit sursauter la jeune femme. Étrangement, toute l'énergie, toute cette méprise que la jeune femme avait ressenti jusque là s'était comme envolé en fumée lorsqu'elle dut de nouveau faire face à son père. Sans doute que s'il aurait crié, ou ne serait-ce que montré une quelconque émotion, elle aurait été en mesure de lui tenir tête, mais face à ce regard empli de déception, elle se sentait impuissante. « Je ne désire plus jamais vous entendre parler de la sorte, et encore moins de manquer de respect à celui qui sera un jour votre beau-père. Car oui, ce mariage aura bel et bien lieu, quelque soit votre opinion à ce sujet. » La jeune femme ouvrit la bouche pour répliquer, mais son père fut bien plus rapide qu'elle.   « Je ne vous ai pas éduquée pour vous comporter comme une petite écervelée sans le moindre respect, et je dois dire que vous me décevez beaucoup Léonor. » Étrangement, cette dernière phrase était bien plus douloureuse aux yeux de la jeune femme que ne l'avait été la gifle. Il y avait toujours eu une certaine complicité entre le Seigneur de Soissons et sa benjamine, et c'était justement cette complicité faisait que ces fiançailles équivalaient à une trahison aux yeux de la jolie blonde. Jamais n'aurait-elle pensé être autant déçue par son père... et ce sentiment semblait être réciproque si l'on se référait au regard que son père lui avait lancé.

Quelques jours plus tard, le jeune femme quitta le château familial pour entamer sa deuxième année d'études à Ornebois. Et entre temps, la colère qu'elle avait pu éprouver à l'annonce de son futur mariage a presque entièrement disparu pour laisser place à la déception. Et si certains tendent à interpréter son comportement calme, posé, comme signe qu'elle a accepté le futur que sa famille a décidé pour elle, ils se trompent. Car si sa dispute avec son père lui a montré une chose, c'est bien que de se prononcer ouvertement contre cette alliance ne lui servirait à rien... mais elle n'appartient pas demeure de Morgane pour rien, n'est-ce pas ? Et il y devait certainement avoir des chemins plus détournés, cachés, pour arriver à ses fins, n'est-ce pas ?.

J'ai lu ta fiche dans le tram, tu as égayé mon trajet ! Plus sérieusement j'aime beaucoup ta petite Leonor et c'est un plaisir de te lire ! Je pense qu'Amara et elle pourraient très bien s'entendre.. Encore bienvenue

---

Tu peux à présent poster dans toutes les parties du forum !   Mais avant ça, n'oublies pas d'aller recenser ton avatar ici-même si ce n'est pas déjà fait ! Ensuite, nous t'invitons à te rendre dans la malle aux sortilèges, afin que tu puisses recenser ton patronus et ton métier (si tu en as bien sûr   ). Bien entendu, tu pourras également ouvrir un nouveau sujet dans les carnets de liens, afin que tu puisses commencer à te faire des amis ou des ennemis (à toi de voir   ) et prévoir tous tes RP ! Autre lien utile si tu as décidé de créer une nouvelle grande famille de sorciers, tu peux te rendre ici afin d'en faire un récapitulatif, d'y inclure toutes les informations que tu souhaites et qui sait, peut être qu'un potentiel prochain membre viendra en agrandir les rangs ?    Pour finir, on te donne rendez-vous dans la partie hors jeu, lieu où tu pourras flooder comme un fou et ainsi, rencontrer les autres membres !    

Allez c'est parti, nous te souhaitons bon jeu et nous espérons que tu passeras un agréable moment parmi nous !