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 + si votre adversaire vaincu vous crie merci, écoutez-le et ne le tuez pas sciemment.

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Elvann de Broerec
Les protecteurs de Brocéliande
Elvann de Broerec

Parchemins : 152
Pseudo : Areo (Camille)
Avatar : Bridget Regan
Disponibilité : 5/7 jours.
Amortentia : L'odeur d'une épée fraîchement aiguisée, une odeur parfois épicée ou un parfum de la nature qui envoûte ses narines.


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MessageSujet: + si votre adversaire vaincu vous crie merci, écoutez-le et ne le tuez pas sciemment.   + si votre adversaire vaincu vous crie merci, écoutez-le et ne le tuez pas sciemment. EmptyMar 28 Oct - 2:24

Elvann de Broerec

VICTORIEUX DANS TOUTE RENCONTRE.
NOM DE FAMILLE: La Grande famille De Broerec, seigneurs de la région de Bretagne. Réputée pour avoir comme ancêtre le célèbre Chevalier Gauvain. Néanmoins de nos jours, sa famille est surtout connue pour comme étant les protecteurs de Ornebois et ses alentours, fondateurs de la Garde de Trécesson.PRÉNOM(S):Elvann troisième du nom, vu qu'il est assez courant dans sa famille, il provient de la soeur de sa grand-mère paternelle. Au contraire son deuxième prénom, Aélith, vient de sa grand-mère maternelle, morte l'année de sa naissance. ÂGE: Trente ans, elle est née à l'aube d'un jour d'été.  LIEU DE NAISSANCE: Aînée de sa famille avec son frère jumeau, tout deux sont nés dans une des maisons principales de leur famille à Vannes.CLASSE SOCIALE: Son appartenance à l'une des grandes familles sorcières du pays fait d'elle une noble française.   ASCENDANCE: La famille De Broerec ne s'est pas encore mélangé avec la société moldu et malgré qu'ils ne se montrent pas particulièrement hostiles envers eux, ils ne sont pas prêt de perdre leur sang pur.PROFESSION: Après avoir fini ses études à Ornebois, Elvann a aspiré à rejoindre la Garde créé par ses ancêtres. De part son sang et sa famille, Elvann a réussit à intégrer la Garde de Trécesson après avoir passer de dures épreuves. Encore mal vue par certains de ces compagnons, ceux-ci la respectent néanmoins partageant les mêmes valeurs. Être une femme à cette époque dans la Garde est une bataille qu'elle combat chaque jours avec un plaisir certain. SITUATION MARITALE: Alors qu'elle aurait voulue rester seule pour se concentrer sur son devoir, et que s'attacher était pour elle inconcevable quand elle peut périr à tout instant. Seulement l'âge se fait ressentir et sa famille la fiança à Perceval de Soissons. Elle voit en lui l'homme qui va lui prendre sa liberté, néanmoins extrêmement fidèle à sa famille, la jeune femme accepta. Pourtant ne fait pas beaucoup d'efforts pour se rapprocher de son fiancé, au contraire elle l'évite pour échapper le plus longtemps possible à son destin. Même si Perceval est un homme qu'elle admire secrètement après une rencontre avec lui quelques années plus tôt. DEMEURE: Son courage, sa loyauté et son ambition de devenir une femme de la Garde l'ont conduis autrefois dans la Demeure de Morgane, où elle s'est épanouie. BAGUETTE:  fabriquée en bois de cyprès, elle contient un poil de chapalu et mesure 30 centimètres. elle est plutôt rigide et enclin à des sortilèges puissants.PATRONUS:  un hippogriffe, animal à tête d'aigle et corps de cheval est majestueux, respectueux, d'une grande politesse. il possède une grande fierté et que si on l'embête il vous le fera regretter. EPOUVANTARD:  Un cachot sombre, glauque où seulement le bruit des gouttes et des chaînes rythment la pièce. Elle est assise dans le noir, enchaînée symbolisant alors la perte de sa liberté, ce qu'elle redoute le plus. PARTICULARITÉ SPÉCIALE: Aucunes, si ce n'est être la deuxième femme à faire partie de la Garde de Trécesson. Ou de manier l'épée aussi bien (voir mieux) que ça baguette.
Le miroir de Viviane
+ Elvann a longtemps été complexé de son incompétence avec la magie. Non qu'elle était incapable de lancer des sorts, au contraire. Mais sa magie n'a jamais été précise et délicate que l'avait été celle de sa mère ou après ses amies. Ses sorts sont puissants mais peu maîtrisés, du moins elle persévère et s'améliore de plus en plus. De ce fait, le maniement de l'épée a toujours été son point fort.

+ A défaut de pouvoir prendre les cours comme les joutes ou les duels à l'épée, Elvann s'est prise de passion pour le duel magique ou encore les cours de soins aux créatures magiques. Ce dernier était une matière qu'elle n'aurait jamais pensé aimer, néanmoins après avoir lu un livre qui était sur son lit, elle fut passionnée par les différentes espèces animales et leur histoires respectives. La brune se lia facilement aux créatures, celles-ci la respectant autant que la jeune femme les respectait. De ce fait Elvann excellait dans cette matière, et s'entendait à merveille avec le professeur de l'époque.
La musique, l'enchantait, la mélodie des harpes l’envoûtait. Même si dans un sens elle n'était vraiment pas douée pour cette matière, elle aimait fermer les yeux et écouter ses merveilleuses camarades pincer les cordes avec leurs délicates mains. Elle regrettait de ne pas pouvoir faire ressortir le son mélodieux de son instrument pourtant magnifique, mais elle n'y pouvait rien, ses mains n'étaient pas faites pour pincer délicatement des cordes. Malheureusement. Mais il paraîtrait qu'elle possède une très belle voix, voix qu'elle travaille depuis jeune avec sa mère puis avec ses sœurs.

+ Elvann a cette allure garçonne, peu commune. Fourguée de sa belle armure de chevalier, son visage dénudé du plus d'expressions possible, ses yeux bleus fixant à la fois un point fixe mais aussi surveillant le périmètre. Elvann de Broerec lorsqu'elle est en mission est loin l'image qu'elle montre lors de banquets familiaux, ou lorsqu'elle est en privée. Il est vrai lorsqu'elle rentre chez ses parents, elle se force à adopter l'allure de la parfaite de Broerec, avec une belle robe et une belle coiffure. A vrai dire, même si elle fait souvent la moue lorsqu'il faut adopter cette tenue, la femme a toujours apprécié ces robes. Mais elle ne le dit plus, surtout qu'il ne faut pas oublier que les robes ne sont vraiment pas faites pour se battre, malheureusement.

+ Elvann a un caractère fort, elle s'est s'imposer, qualité qui lui permet de pouvoir se battre aux côtés des hommes de la Garde. (Même si certains crachent toujours dans son dos, comment une femme peut-elle être chevalier ?) Elle est autoritaire et suit à la lettre les consignes des supérieurs. Elle sait s'arrêter quand il le faut, moins tête brûlée que son jumeau, la femme s'écrase lorsqu'elle estime que c'est le moment. Néanmoins, si quelque chose va à l'encontre de ses principes et de son code d'honneur, elle n'hésitera pas de faire entendre sa voix.

+ En présence d'un homme (à part exceptions comme les membres de sa famille), Elvann a tendance à durcir son caractère. Elle ne veut surtout pas paraître comme faible, ayant peur de voir une quelconque faiblesse de sa part, se retourner contre elle. Mais Elvann est quelqu'un d'assez douce, elle apprécie les choses éphémères, les choses qu'on ne remarque pas souvent. Elle aime les enfants et son regard s'adoucit à chaque fois qu'elle en croise un en mission. Certains appelle ça de l'instinct maternel, renvoyant alors à la femme qu'elle devrait être, mariée et enfantant. Elvann pense au contraire que c'est le fait d'avoir eu des frères et soeurs cadets qui l'influence maintenant.

+ Elvann n'a jamais détesté sa mère, malgré que celle-ci l'éduquait à être une femme qu'elle ne voulait pas être, façonnant une vie qui ne lui correspondait pas. Parfois elle que si elle n'avait été la jumelle de Kerrian, elle serait devenue la femme que sa mère aurait voulu qu'elle soit. Bien-sûr elle aurait ce goût pour l'aventure, mais par respect elle aurait suivi les ordres de sa mère. Là Kerrian avait été un soutient, un moyen de partager une passion qui leur était commune. La matriarche des de Broerec n'a jamais été et ne le sera jamais. Mais Elvann sait qu'elle ne souhaite que son bonheur.

+ Elvann n'a pas peur de la mort, au contraire et l'attend les bras ouverts au moment propice. Elle l'embrasse tous les jours, elle serait heureuse de l'accueillir lors d'un combat ou pendant qu'elle protège les personnes qui lui sont chers. Ce serait même un honneur pour elle. La de Broerec ne craint donc pas la mort, ni grand chose, à part perdre sa liberté.

+ Elle n'a jamais encore aimé un homme. Son amour semble avoir été converti dans sa rage de percer dans la Garde. Elle aime se battre, défendre la Bretagne, Ornebois. Mais aimer un homme (ou une femme) n'a jamais été encore quelque chose qu'elle a expérimenté. D'ailleurs même si elle tombait amoureuse un jour, Elvann pense qu'elle ne s'en rendrait pas compte, obsédée par son métier. Néanmoins Elvann a déjà goûté aux plaisirs charnelles, quelques fois. Mais jamais elle ait arrivé à la perte de sa virginité, ne souhaitant risquer d'enticher l'honneur sur sa famille.  Elvann n'est contrairement à son frère, peu intéressée par tout cet aspect des relations. Maintenant promise à un homme, Elvann pense alors qu'aimer ne fera définitivement pas partie de son vocabulaire, non que cela l'attriste. D'ailleurs perdre sa place de la Garde la dérange plus que ne pas épouser quelqu'un qu'elle aime.
Mais comme elle le pense, elle ne se rendra compte lorsqu'elle aimera quelqu'un.

+ Comme son plus jeune frère, Elvann aime se baigner dans les lacs. Plonger dedans, rester à la surface de l'eau et regarder le ciel est quelque chose qu'elle chérit particulièrement. Malgré le fait qu'elle ne soit encore défleurit, la femme a toujours été à l'aise avec son corps et n'a jamais éprouvé de honte à l'exposer devant un homme. Vivant en permanence avec des hommes, elle a prit l'habitude de ne plus se cacher lorsqu'un entrait par inadvertance ou lorsqu'elle se baignait au lac. De même, elle ne peut qu'observer platoniquement le corps d'un homme, n'ayant jamais ressenti de quelconque désir en l’apercevant.  
Sous la cape de Merlin
QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Que dire ? Les de Broerec sont une famille de sang-pur et la pureté de celui-ci reste quand même quelque chose qui est primordial. Personnellement je n'y accorde pas autant d'importance que mes parents, mon code m'apprend de juger une personne par ses actions et non ses origines. Néanmoins cela serait mentir si je vous dis que je serais prête à me marier avec un moldu. De toute manière, mon cœur appartient à mon métier, je ne pourrais alors comprendre l'amour que ressent certaines personnes qui les pousse à braver les interdits.

QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ?
Les moldus.. Un sujet bien que trop épineux à notre époque. Je ne les déteste pas tous, non, au travers des missions j'ai pu remarquer que tous n'étaient pas les méchants tueurs de sorciers comme les histoires nous le racontent. Les de Broerec n'ont jamais été haineux envers eux particulièrement, ils sont haineux envers les ennemis de la famille. Quand les moldus sont à l'origine d'un drame dans la famille, ils sont détestés. Comme le pourrait être un sorcier alpha. Sinon la chasse aux sorcières est quelque chose d'ignoble et bien bas de la part des moldus. Mais ils ont peur et réagissent pour se défendre, aussi pitoyable et lâche que de brûler des êtres vivants. Je ne les crains point, je me suis entraînée pour affronter le pire. Je crains leur folie, leur rage envers nous néanmoins. Je crains que cette rage arrive dans notre camp et devienne réciproque. Une guerre serait futile.

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? Rendez-vous par-là pour en connaitre le rôle de cette secte. Répondre ici en quelques lignes, en essayant de développer votre réponse un maximum. Répondre ici en quelques lignes, en essayant de développer votre réponse un maximum. Répondre ici en quelques lignes, en essayant de développer votre réponse un maximum. Répondre ici en quelques lignes, en essayant de développer votre réponse un maximum.

QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? Elle a été une motivation pour moi, elle a représenté la femme que je pouvais devenir ; une femme qui arriverait à vivre pour autre chose que d'enfanter pour un homme. Cette femme est forte, a accomplie des prouesses que certains hommes ne seront jamais capable de faire. Je la respecte beaucoup, pour ses actions et pour le personnage qu'elle incarne. Elle semble mener l'école d'une main ferme, je ne doute pas que ses décisions resteront  telles qu'elles sont aujourd'hui.

Spoiler:
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Elvann de Broerec
Les protecteurs de Brocéliande
Elvann de Broerec

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MessageSujet: Re: + si votre adversaire vaincu vous crie merci, écoutez-le et ne le tuez pas sciemment.   + si votre adversaire vaincu vous crie merci, écoutez-le et ne le tuez pas sciemment. EmptyMar 28 Oct - 3:22

She's no proper lady

She seemed comfortable, both as a warrior and as a woman


TITRE

 Kerrian et les brosistah (enfance + cours de bienséances avec la madre)



DOUBLE JEU DANGEREUX

Sa démarche fière la mena rapidement vers la taverne des deux Magyars. La cacophonie résonnait déjà de l'extérieur, ainsi que les chants pathétiques de certains hommes près de la porte. Elvann étira ses lèvres, respira l'air imbibé d'alcool, de sueur, de nourriture. Ce pot-pourri d'odeur l'a ravie, étrangement. L'air de la foret a toujours été son odeur préférée, respirer la nature, un air frais. Alors quand cette odeur nauséabonde qui régnait dès l'entrée de la taverne, ne la dérangeait point, au contraire. Elvann se demandait parfois qu'allait-elle faire de son esprit contradictoire. Néanmoins elle y rentra, appréciant le bruit des claques donnés par ces fausses-déesses aux robes trouées à ces faux hommes qui se désignaient comme étant des hommes d'honneurs. Le bruit des cartes, des galions tombant à terre, des chants mal interprétés. Ce flou artistique lui plaisait, lui faisait oublier les problèmes qu'elle supportait depuis quelque temps. La de Broerec ne mit pas longtemps avant de repérer son âme-sœur, son partenaire, son frère. Le magnifique homme était assis non loin d'elle, nonchalamment buvant une cervoise de leur région. Elvann le trouvait beau, à l'instar des autres hommes autour de lui. Kerrian savait garder cette certaine aura qui faisait son succés. Même dans ses pires moments, son magnifique frère resterait beau. Parce que Kerrian était comme ça, beau. Tout simplement. Tandis qu'elle s'approchait de son jumeau, évitant de tomber sur quelqu'un et commencer une bagarre inutile. Pas pour le moment en tout cas, pensa-t-elle en souriant intérieurement. La brune remarqua avec humour la tenue de son frère qui était étrangement similaire à sa robe et son corset de cuir noir. Elvann l'avait porté pour troquer son armure assez imposante et peu discrète dans cette situation à une robe ouverte au niveau des jambes pour pouvoir bouger sans soucis. Il aurait été hors de question de porter une de ces robes qui aurait pu la caractériser comme étant ce qu'elle était, une femme bourgeoise. La fille du seigneur de cette région. Elvann avait refusé ce titre – mentalement – et il était évident qu'une femme bourgeoise habillée d'une élégante n'avait rien à faire dans ce paradis masculin...
La de Broerec traversa les derniers pas qui la séparait de Kerrian. Elle prit la choppe dans ses mains, goûtant avec son sourire malicieux le nectar du paradis. Elle s'amusa du regard faussement outré de sa moitié répondant à leur dialogue silencieux. Encore debout elle pencha son corps sur la droite, attrapant deux de ces merveilles ignorant le hoquet de surprise de la serveuse débraillée. Elvann ne s'en préoccupait pas. Ici ils étaient connus les jumeaux, les deux Magyars était là où les restes de la Elvann féminine s'oubliaient au pas de la porte. Adieu les bonnes manières et les autres obligations que demandait son rang et son sexe. Ici régnait les jumeaux malicieux qui réchauffaient l'ambiance à chaque venues. « Je commençais à croire que tu ne viendrais jamais » La brune roula des yeux, lui glissant la boisson sur la table en bois déjà bien sale. Elle porta à ses lèvres fines l'alcool du paradis, réveillant son corps de l'intérieur, traînant le long de sa trachée. L'aînée des de Broerec laissa échapper un bruyant soupir, profitant du bien-fait procuré par seulement une simple boisson. Ses lèvres encore contre le rebords de bois de la choppe, elle plongea son regard dans celui identique de son frère. « S'il te plaît.. Comme si je pouvais rater ça. » , lui lança-t-elle disant à demi-mot les raisons de leur présence aujourd'hui dans ce bar. Tout avait été dit, il n'y avait pas besoin de rajouter plus quand en un regard les jumeaux s'étaient compris. « Puis,  Sloan m'a retenu alors que tu étais déjà parti je-ne-sais-où , plus tôt dans la journée. »  Right. Bien-sûr qu'elle savait où son frère avait mis les pieds, elle savait tout. Le je-ne-sais-où commençait par un A.« J'ai dû résoudre une mission puis retourner au château me changer et revenir ici. » narra-t-elle. Elvann s'autorisa à prendre une nouvelle gorgée du magnifique nectar, appréciant une fois de plus l'effet que ça lui produisait. Son sang battait fort dans ses veines, illustrant l'impatience de la suite des événements. Elle en avait besoin, elle en rêvait, elle en tremblait de hâte. Merlin, que son frère le voulait aussi. Elle le voyait. C'était comme leurs jeux de chérubins, mais en quelque chose de plus excitant. Elvann laissa glisser ses yeux azurs sur la masse mouvante autour d'eux. Le repérage a toujours était jouissif, le malin plaisir qu'ils prenaient à choisir la victime de leurs jeux étranges. Elvann à ces moments-là était loin de la Elvann-Garde ou de la Elvann de Broerec. Aux côtés de son frère, qui trouvait toujours le meilleur moyen pour la soulager, elle se transformait. Elle se stoppa, œilla des gros muscles au loin, des mains immenses agrippant férocement le derrière d'une servante. Et un sourire satisfait naquit sur ses lèvres vermeilles.
« Oh, je suis sûre que ma présence n’était pas requise pour pareils actes, et que tu as remplis ton rôle à merveille. »
Elvann rapprocha sa tête de la frimousse moqueuse de son jumeau, répondant au sourire malicieux qu'il lui lançait. « Bien-sûr, comme toujours. » Elle serait toujours surprise de s'observer changer aux alentours de son frère, jamais elle se vantait de quelconque capacités auprès des étrangers. Auprès de lui, elle laissait un côté d'elle plus joueur ressortir. Elvann réprima un rire, à réfléchir elle se transformait en Kerrian. «  Que veux-tu ce soir ? » L'aînée des de Broerec avala une immense gorgée de sa précieuse liqueur, profitant pour détendre ses muscles avant de ne devoir les utiliser. Elle trépignait d’impatience, écoutant la voix suave de son frère se mélanger à la cacophonie chaleureuse de la taverne. Il la berçait, contant une histoire où elle serait le personnage principal.  « Nous avons des ivrognes mal léchés, et des galants en manque d’amour. Je suis sûr  que le premier choix sera le plus facile à irriter, mais les plus jeunes offrent un combat de choix, seulement, on prend le risque que ces derniers nous proposent un duel à mort sous les étoiles, et ce n’est point ce que l’on est venu quérir ici. » Elvann suivit du regard, le nez toujours fourré dans la bière envoûtante, les paroles de son frère. Elle se croyait au marché, le vendeur lui proposant ces divers produits, dans le but qu'elle en acquiert un. La chevalière analysa consciencieusement le tableau mouvant qui lui faisait face. Les rires gras des ivrognes désignés par Kerrian, résonnèrent à ses oreilles. Ces pathétiques bandits dont les mains grasses empoignaient vulgairement les fesses des servantes comme de vulgaires jambons. Oh oui, ils étaient intéressant, très même. Elvann s'amusa à imaginer le regard lubrique que ces hommes lui lanceraient, et cette surprise qui serait maître dans leurs yeux lorsqu'ils seront à terre, facilement battu par la gourgandine qu'ils imaginaient qu'elle était. La chevalière pencha sa tête sur le côté, les galants étaient néanmoins aussi appétissants. Ils faisaient tâches dans cette taverne de péchés. Trop propres, trop droits. Rien avoir avec la magnifique porcherie vivant en ce lieu. Ô ils en prendraient du plaisir à renverser la merveilleuse liqueur sur leur beaux habits blancs. Mais sa moitié avait raison, ils ne cherchaient pas à des morts. Elvann avait besoin de ce jeu malsain pour se défouler. Les fiançailles, les conflits, tout devaient disparaître pendant ce court laps de temps de liberté. Kerrian l'avait compris, comme toujours. La brune se retourna vers son frère, doucement, laissant ses yeux répondre au brun. Elle passa une langue sur ses lèvres, enlevant par la même occasion la mousse de la bière encore dans ses mains. Elle souriait du même sourire que celui de son frère, un vrai miroir. Seul l'étrange lueur qu'accompagnait le regard du jumeau les différé. Il était autant impatient qu'elle, mais protecteur, Elvann s'imaginait qu'il ne pourrait pas supporter longtemps la vue de sa jumelle dans les bras des malotrus.  « C’est parti soeurette, il est temps que tu fasses ton entrée »  La trompette qui annonce le départ de la joute retentit. Son sourire s’agrandit, alors qu'elle se levait en poussant le banc où elle se trouvait, le bruit étouffé par la cacophonie environnante. Elle finit distraitement sa choppe et s'en alla après un dernier regard vers son jumeau. « Regarde-moi bien Kerry. » Sa destination était bruyante, très bruyante même. Alors qu'elle s'en approchait, Elvann ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire. Ô oui elle jubilait tandis qu'elle prenait une démarche lascive, le regard attrapant celui de sa première proie. L'homme qui semblait le chef de cette bande horrible. Il trônait au milieu des corps crasseux, une main sur la fesse d'une serveuse, l'autre voulant prendre de ses doigts boudinés une choppe déposait à ses côtés. Elvann fut rapide, s'asseyant sur la table, attrapant la boisson de ses mains fines. Elle la porta à ses lèvres, ne lâchant pas le regard curieux de l'homme, le charmant avec ces perles bleues. Elvann transpirait la luxure, chose qui ne la caractérisait point. Elle a toujours été effacé, ignorant les plaisirs de l'amour charnel dont son frère faisait l'éloge. La femme voyait ce pouvoir envers les hommes comme une arme, comme dans cet instant précis. L'amour lui était étranger depuis longtemps. Elle finit l'alcool rapidement, ne restant qu'un fond, laissant du liquide s'écouler lentement vers son décolleté. L'homme ne fixait plus que cette goutte parcourant son corps, « bien. » pensa-t-elle. Il en avait oublié la femme à ses côtés et sa bière disparue. Son rôle était de le perturber, de les perturber. Elle était là, au centre de leur monde, les jambes découvertes par sa jupe de lambeaux noirs, tendues dans le vide. Sa poitrine ressortie, invitant au regard, ses lèvres rougies et son regard envoûtant. D'une voix suave elle s'adressa au chef, monopolisant son attention en se rapprochant de lui. « Bonsoir, messires. » Sa main parcourra le haut de son biceps, alors qu'elle jeta un regard rapide vers Kerrian, assis non loin. Et leur double-jeu commença. Elvann de Broerec avait toujours été un personnage complexe.

TRAGÉDIE ALMARIAN
« Dame Elvann, suivez-moi je vous en prie. »
La brune hocha la tête et suivit la servante dans une des chambres de l'immense château familial. La pièce ne lui était pas inconnue, petite Kerrian et elle avaient visités tous les recoins du château. D'ailleurs où était-il ? Sûrement reparti déjà à Trécesson, Elvann soupira, la dernière chose qu'elle voulait s'était de rester dans cette maison. Mais sa mère avait été claire, leur discussion n'était pas encore finie. « Dame Elvann ? » La brune baissa le regard vers la frêle domestique qui l'a fixé avec de grands yeux noisettes. « Pardon ? » « Avez-vous besoin d'aide pour retirer votre armure ? », elle baissa ses prunelles ensuite, ses joues se colorant de carmin. L'aînée des de Broerec glissa son regard vers le lit baldaquin qui trônait au milieu de la chambre. Ou plutôt la robe en soie rouge qui était déposée sur celui-ci. Bien-sûr, ça aurait été trop beau de rester en armure. Sa mère n'acceptait toujours pas sa condition de chevalière ? « Vous pouvez y aller, je vais m'en occuper. » Elvann lui sourit et l'autorisa à sortir par la porte en bois. « Je vous laisserais mon armure sur le lit. » La jeune femme manqua de trébucher, bafouilla un rapide « Oui ma Dame ! » avant de délicatement fermer la porte. La femme s'étira tout en gardant les yeux sur la robe. Elle soupira et laissa tomber son armure lourdement contre le sol. Elle frissonna, pourtant en ce fin de mois d'août le temps y était plaisant en Armorique. Peut-être que, c'était elle qui refroidissait la pièce, après la nouvelle que ses parents lui avaient annoncé, Elvann n'avait pas vraiment envie de sourire. Ou de rester dans ce château d'ailleurs. Son épée rejoint le reste de son armure, pendant qu'elle enfilait le délicat tissu par-dessus ses épaules appréciant la texture douce qui caressé sa peau. Le tissu sentait le chêne. Rien n'avait changé. La chevalière ramassa son épée et l'attacha autour de sa taille, autant porter une de ces robes ne la dérangeait pas, autant Elvann ne pouvait marcher sans son épée à ses côtés. Alors que de nombreux sorciers ne pouvaient se déplacer sans leurs baguettes pour se sentir en sécurité, Elvann avait besoin de ces deux objets. Futile. Certes. L'ancienne élève d'Ornebois passa de l'eau sur son visage, fatiguée. Son esprit était embrouillé, essayant en vain de ne pas tomber sous les méandres de la colère. Depuis petite elle se doutait que ce jour aller arriver, mais naïvement elle s'était dit que ce jour n'arriverait jamais. La brune soupira et sortit de la pièce avant de définitivement céder à la colère. Les couloirs étaient silencieux, seul le chant des grillons arrivait à casser ce silence. La de Broerec était quelque peu désorientée, l'ambiance y était différente du château de Trécesson, de part les fantômes ou les chevaliers, le silence se faisait rare. Elvann inspira, ce silence l'énervant alors qu'il devrait être apaisant. Elle continua son chemin, d'ailleurs pourquoi sa mère voulait qu'elle reste au château ? Elle devait travailler, elle. L'aînée de la famille avait des responsabilités qu'elle ne pouvait ignorer mais la brune était là en train de ruminer dans les couloirs de son enfance à la place de se battre aux côtés de son frère et des autres chevaliers. Un « Dame Almarian... » résonna à ses oreilles. Sa sœur était donc ici aussi. Il fallait s'en douter, le mois d’août n'était pas arrivé à son terme et donc Ornebois n'avait pas demandé à ses élèves de revenir dans ses murs. Qu'allait-elle faire ? Sa jeune sœur et elle n'étaient guère en bon termes. Pas du tout même et cela depuis une année entière. Ses doigts se crispèrent lorsque les pas s'approchaient en plus des voix. Bientôt le mur qui la cache la dévoilera à sa sœur, une année... Avait-elle grandie ? Elvann leva le menton et regarda devant elle, l'allure fière. Elle prit la posture qu'elle prend devant ses camarades de la Garde, ne pas flancher, être forte. Alors quand la jeune Almarian de Broerec arriva devant elle, le visage rayonnant, sa beauté n'ayant faite que s'accroître durant ces mois. Elvann la voix légèrement cassée la salua solennellement.
« Almarian... Heureuse de vous voir en bonne santé. » Elle la toisa, ses prunelles bleues cachant l'émotion qu'elle éprouvait de revoir sa sœur. Almarian était toujours en colère contre elle, Elvann le voyait. Elle aussi l'était, moins et pour d'autres raisons. Les propos que sa jeune sœur avaient tenus lui reviennent petit à petit, comme des lames tranchantes s'enfonçant dans son estomac. « Je m’excuse mais Mère m'attends. », c'était faux. Celle-ci lui avait fait comprendre qu'elle allait rester ici toute la soirée et que la discussion reprendrait demain matin. Mais c'était une bonne parade pour échapper à une confrontation douloureuse. Elvann allait fuir, malgré qu'elle haït le faire, elle ne le fait jamais d'ailleurs. Mais la de Broerec ne voulait pas voir le  magnifique visage de sa sœur être déformé par la colère qu'elle avait contre elle. Elvann voulait partir. Mais son corps ne semblait pas vouloir bouger.
Le ricanement qui sortit des lèvres fines de sa sœur lui glaça le sang. Almarian et elle avaient pour habitude de rire souvent, à l'époque. C'était un son mélodieux qui était créé, qui lui donnait envie de rire à son tour. Le son qu'elle entendait à ce moment précis ne lui arracha qu'une grimace discrète. Elvann refusait d'écouter cet abject bruit une seconde de plus. Ça ne lui allait pas, ça ne lui irait jamais. Comme le rictus que formait son visage lorsqu'il apercevait sa silhouette. Quitte à se faire détester par sa sœur, Elvann préférait ne pas être dans les parages. Elle voulait fuir. Fuir la haine qu'éprouvait sa Almarian pour elle, car clairement ça ne faisait que les rendre malheureuses et hargneuses. L'aînée souffla et s'apprêta à dépasser la jeune femme qui représentait ses peurs du moment mais cette voix haineuse la stoppa. . « Bien sûr… Va donc. Vous devez avoir tant de choses à vous dire. » L'aîné serra des points, la jointure de ses fins doigts devenant rapidement blanche. Elle toisa sa sœur, ô sa magnifique sœur. Où était passait la petite Almarian qui la regardait avec tant de fierté, impressionnée par n'importe quels gestes elle entreprenait ? Celle avec qui elle se coiffait le soir, après être rentrée une fois de plus recouverte de boue après un combat avec Killian contre des gamins de la ville. Son sourire. Merlin Elvann l'aimait son sourire, autant que celui de Deirdre. La seule différence est que tant bien le sourire de Deirdre restait le même, Almarian elle contentait de soulever ses lèvres tremblantes de rage, dans un rictus affreux. La brune savait pertinemment que c'était de sa faute si IL était tombé au combat.

Elle devait le couvrir alors qu'il allait se frotter contre ce puissant sorcier. Mais elle était trop loin. Et ce maudit sorcier avait prononcé les mots interdits avant même qu'elle puisse le désarmer avec sa satané baguette. Elle avait été faible, failli à son devoir de protéger la moitié de sa sœur. Elvann n'avait pu qu’écarquiller les yeux devant le corps inerte de son collègue, tombé lourdement contre le sol, le bruit de son cadavre rebondissant résonnant à ses oreilles. Eothan n'était plus. Alors elle avait couru, jetant un cri affreux, de colère, envers lui ce maudit sorcier. Envers elle. Pour Ethoan. A ce moment-là la discrétion, les tactiques rien ne comptaient. Elle avançait, ignorant les sorts autour d'elle -peut-être même que certains l'ont atteint – ses perles azures fixant l'homme qui affichant un rictus pervers, satisfait. Il la dominait, il était logique que sa puissance magique la dépassait plus qu'on ne pourrait penser. Ses sorts étaient forts, la faisant reculer de quelques millimètres même si elle les contrait. La de Broerec y était presque, là où devant elle gisait le corps de l'homme qui avait été le collègue, l'ami et l'amant. Cette vue attisa sa haine contre elle. Quelle incompétente ! Le sorcier ria et pointa la baguette vers elle, ses lèvres allaient le dire, ces mots retirant la vie. Elvann refusa de mourir, elle ne le méritait pas. Pas après l'erreur qu'elle avait commise. Elle ne pouvait bloquer le sort impardonnable, personne ne le pouvait. Alors dans un dernier geste pathétique, elle jeta sa baguette à terre et d'un geste vif dégaina son épée. Surprise. De la surprise se lut dans les yeux du meurtrier, assez pour le stopper dans son élan, assez pour Elvann de l'embrocher avec son épée.

Elvann sortit brusquement de sa transe, les mains tremblantes, le front commençant à suer. Très vite elle se souvint où elle se trouvait. Avec qui. Vous devez tant de choses à vous dire, revint à ses oreilles. Elle fronça des sourcils, répondant au regard glacial de sa sœur. « Elle, surtout. Mais j'imagine que tu dois être au courant de la situation. » Elvann ne voulait pas jouer et se retrouver coincer dans ce cercle vicieux avec sa sœur. Mais le comportement de sa sœur l'a peiné autant que cela raviver le feu. Elle lui manquait de respect, l'aîné se devait de remettre les points sur les i. « Après tout tu as eu ce que tu voulais. Je vais être fiancée. Je mettrais même ma main à couper que tu es celle qui a soufflé cette idée à l'oreille de Mère. » La trentenaire lui jeta un dernier regard avant de se concentrer vers un point indéfini, essayant de contrôler sa colère. « Tu as réussie, ma vie va être gâchée et je vais finir enfermée dans quatre murs à devoir enfanter pour un homme quelconque. » A son tour, elle laissa échapper un ricanement. Si elle avait su que son destin ressemblerait à ça, Elvann aurait préféré être né homme. « Tu crois vraiment que j’ai quelque chose à voir dans cette histoire ? »

Elvann ne répondit pas, l'ambiance était devenue glaciale, la chaleur de l'été s'étant vite réfugié dans les autres parties du château. La rancune, la haine, le désespoir, la tristesse tout remplissait la pièce. Tout sauf les sentiments positifs qui étaient autrefois présent entre les deux sœurs. « Après tout, crois ce que tu veux. »  Elvann voulait le dire, que non elle ne le pensait pas vraiment. Mais qu'elle était blessée, comme elle, l'aînée réagissait au quart de tour, aux coups bas. Puis elle regrettait, une fois les mots sorties de sa bouche. « Nous sommes quittes. Tu as gâché ma vie, j’ai gâché la tienne. Le monde peut continuer de tourner. »  La brune appuya avec ses dents sa gencives, le goût salé du sang arrivant déjà. Pourri, amer. Sa tête bourdonnait de la voix d'Ethoan. 'Je m'en occupe !', les cris, les épées, l'armure tombant lourdement. STOP avait-elle envie de crier. Combien de temps Almarian allait-elle lui rappeler quelle était une incapable ?  Les sœurs de Broerec s'étaient plongées dans un cercle infini, aucunes d'entre elles ne voulaient être celle qui craquera, laissera tomber le masque d'indifférence. Alors en attendant elles joueront à celle qui fera le plus mal à l'autre, à la regarder le plus froidement. La rencontre semblait être finie, laissant encore plus Elvann le cœur brisé que cette dernière fois, il y a plus d'une année. La chevalière s'autorisa à observer sa sœur faire volte-face, ses cheveux identiques aux siens volant dans l'air. Puis soufflant pour évacuer tous ses sentiments parasites, elle en fit de même, déterminée à trouver la cour où trônait le mannequin qui lui servait de défouloir. Un bruit attira son attention, il fut rapidement accompagné de la voix hurlante, souffrante de Almarian de Broerec.  « Si tu te trouvais un peu plus souvent auprès de ta famille tu saurais que je ne parle plus à mère depuis des jours !! Tu n’es pas la seule à souffrir de sa soudaine lubie ! Elle veut tous nous marier tu m’entends ? TOUS !! Cesse donc de ne penser qu’à toi et ouvre les yeux ! » Elvann arrêta de marcher, son regard se perdant sur le fond du couloir peu éclairé. Les poings fermés, elle encaissait, se retenait. Non elle n'allait pas se laisser piéger par ce cercle vicieux créés à leur insu. Elle serait forte, encaisserait et partirait en silence. Elle fuirait peut-être, mais il n'y aurait moins de blessés, juste des coquilles vides. Oui, c'était mieux ainsi.  « Est-ce vraiment si horrible ? Serait-ce si atroce comme vie ? Je suis prête à échanger la mienne contre la tienne quand tu le voudras ! »   La brune sursauta, trembla. Elle ne pouvait pas comprendre, comme Elvann ne pouvait pas la comprendre. Oui elle serait horrible, pour elle. Sa sœur ne pouvait pas comprendre, parce qu'elle n'avait pas goûté à cette liberté. Et c'était encore plus horrible, Elvann l'a goûté pendant quelques années avant qu'on lui arrache sans hésiter. Tout son travail à néant. Elle sera prisonnière, à jamais. La brune fit volte face. Elle ne voulait pas crier, mais les mots sortaient de sa bouche plus fort qu'elle n'aurait voulu. « Pourquoi crois-tu je ne viens plus ici ? Mère me reproche assez de ne pas être devenu la parfaite aînée, le reste de la famille m'accueille d'un regard froid à chaque venues. » Elle repensa aux paroles plus tôt de sa mère, délicieusement masqués dans des phrases pompeuses. « Nous savons toutes les deux que je ne suis pas la bienvenue ici, qu'aurais-tu fais si j'étais venue pendant que tu étais là ? Tu m'aurais accueillie les bras ouverts ? Bien-sûr que non. » Elvann se rapprocha de sa sœur, les mains tremblantes, de rage, de tristesse de tout. Elle ne savait que faire, que dire. « Je ne savais pas pour Mère. Certes je suis absente, mais de là à dire que je suis égoïste. Je fuis ce château, cette ambiance. » Elvann porta sa main vers son visage, appuyant ses doigts tremblants sur sa tempe. « Tu ne comprends pas Almarian. Tu ne peux pas comprendre. Tout mon combat, mes efforts pour arriver où j'en suis. Arriver à me battre. Aux côtés d'hommes, défendre ce qui m'est cher, ma famille, mes amis. Tout ça va m'être arracher. Toutes ses années à étudier, m'entraîner, ignorer les remarques, les regards hautins de ces vielles bourgeoises coincées. Et tu es en train de me dire en quoi ça serait horrible ? »
Elle se tût. Elle ne pouvait rien dire, Almarian ne l'entendrait pas. « Je suis désolée pour toi, Almarian. » Elle l'était, elle savait ce qu'elle aurait à traverser, Elvann n'avait pas encore rencontré Perceval de Soissons après l'annonce de leur fiançailles, mais il était sûr que cela ne sera pas joyeux. L'aînée hésita, devait -elle partir ? Peut-être. Elle suffoquait, ne pouvait plus tenir l'ambiance dans le couloir.
ENTRAINEMENT INTERROMPU

Entrée dans la Garde

S'accroupir, éviter, se lever, tendre son épée, attaquer. La danse se répétait sans fin, accompagnée des bruits métalliques et autre cris étouffés qui s'échappaient des lèvres de ces insolites danseurs. S'intensifiant, les lumières vinrent se rajouter, fusant dans tous les coins de la pièce, rapides, dangereuses. Le faisceau rouge frôla sa joue, arrivant elle ne sait comment à couper la corde qui rattachait ses cheveux, s'échappant en une imposante masse noire qui semblait incontrôlable. Tentant d'ignorer la gêne, elle prit en main sa baguette qui était logiquement placée sur sa hanche et cria un protego au bon moment. L'exercice était assez dur, simples humains, ils ne possédaient seulement deux bras pour à la fois maîtriser sa baguette, son épée et parfois le bouclier pesant sur l'avant bras. Être ambidextre était requis, mais difficile à maîtriser entièrement, les obligeant dans leurs entraînements à imposer cette contrainte. Elle fit un grand pas, traversant une bonne partie de la distance qui la séparait de son adversaire. L'amure pesait, le bouclier de même mais elle força sur ses muscles et attaqua d'un coup puissant son adversaire. Il réagit néanmoins rapidement, levant à son tour son bouclier et de son autre main lança de nouveau un sort en sa direction. N'ayant pas le temps de dévier le sort, son genou tapa contre le sol dur et évita in extremis le rayon vert avant d'avoir ses satanés cheveux lui cacher partiellement sa vue. Avant qu'elle ne puisse réagir, sa tête cogna lourdement le sol de pierre avant qu'un gémissement ne sorte d'entre ses lèvres. Le reste de sa masse noire tomba doucement sur son visage respirant douloureusement. Ses yeux bleus observèrent le plafond orné des bougies magiquement volantes. Tableau paisible qui lui rappelait le ciel étoilé de Bretagne, leur salle d'entraînement ne laissant peu de lumière extérieure passer tant que les trous servant de fenêtres étaient petits. Sa tête lui lançait légèrement, elle hésita à fermer les yeux mais le bruit des combats autour d'elle l'en empêcha. « Elvann.. ? » Hum. La bretonne connaissait cette voix par cœur, à vrai dire parfois elle en était à se demander si ce n'était sa conscience qui lui parlait tant qu'elle était quasiment identique à la sienne. La brune laissa échapper un petit rire, Kerrian sa conscience autant qu'elle se lance un avada kedavra directement. Le visage de son frère jumeau apparut dans son champ de vision, cachant la douce lumière. Il fronça des sourcils avant de tendre sa main qu'elle attrapa volontiers par le poignet. Maintenant sur ses deux pieds, néanmoins légèrement étourdie elle remarqua la présence de son capitaine derrière eux. « Je le prends très mal, Elvann. », dit l'aîné des de Broerec, sûrement à par rapport à ce qu'elle avait pensé plus tôt, il avait dû comprendre. Il comprenait tout. Par contre Sir Capitaine lui moins. «De Broerec, tu devrais arrêter pour aujourd'hui, tu ne sembles pas au meilleure de ta forme. » Il l'avait dit gentiment, pour qualifier la pitoyable performance qu'elle avait fait aujourd'hui. Non que son corps était fatigué, enfin si un peu. Mais son problème était une autre affaire, c'était vraiment quelque chose d'autre. « Oui Chef. », déclarât-t-elle solennellement. L'heure devait être proche de toute façon. Avant qu'elle ne s'éloigne, elle sentit la main de son frère sur son épaule, simple geste de soutien, même s'il avait dû mal à voir où été le problème. Après tout, lui avait-il dit plus tôt dans le semaine, ce n'est qu'un dîner. Elvann de Broerec après avoir lancé un regard le prévenant de ne pas faire une remarque de trop, elle leur tourna le dos leur souhaitant une bonne soirée. Avant d'arriver à la porte de bois, elle remarqua un regard moqueur d'un des Gardes, sûrement après sa chute, elle décida de l'ignorer, après tout un autre homme la préoccupait en ce moment. Perceval de Soissons avait au moins le mérite d'être un homme respectueux et tolérant, lui.


PERCEVAL DE SOISSONS
Ici sa première rencontre, ses impressions, flash back sur les fiançailles

C'est nerveuse qu'elle cogna trois petites fois contre la porte en bois du directeur de Lancelot. Toute la journée elle avait tenté de se vider la tête, essayant de repousser mentalement le moment venu. Malheureusement de un, cela n'avait fait qu'aggraver son cas, la déconcentrant dans toutes ses tâches habituelles et de deux, Elvann pensa qu'elle aurait peut-être dû se préparer mentalement avant de se présenter.  « Elvann ! Bonsoir ! Comment vous portez-vous? » Elle sursauta, légèrement, souhaitant aussitôt qu'il ne l'avait pas vu le faire. Pourquoi ? Merlin elle ne savait pas, à vrai dire elle ne savait plus rien. Elle l'observa lui faire un signe de tête, pour la saluer, ce qu'elle fit à son tour, tentant de rester neutre et polie. « Bonsoir Perceval. », dit-elle en essayant de garder une voix calme. Même si elle ne l'était pas. Et ça commençait légèrement à l'énerver, Elvann n'arrivait à comprendre pourquoi, après toutes ses années à s'affirmer dans le monde masculin où elle travaillait. D'avoir confronté le regard de nombreux hommes, imposants, forts, puissants. Elle perdait ses moyens devant le professeur, le bon, le fiancé. Il était vrai que Perceval de Soissons était un homme avec une aura assez impressionnante, et ce soir celle-ci semblait l'écraser. « Les cuisines m’ont averti qu’ils avaient eu un petit pépin cet après-midi – un nouveau cuistot qui aurait mal jaugé la quantité de poudre de plumes à mettre dans les tartes  - et le repas sera servi légèrement en retard, j’en suis désolé. Mais assoyez-vous donc par ici ! »   Elvann observa la petite pièce tandis qu'elle marchait lentement vers la chaise indiqué par le professeur. Elle qui avait toujours pensé que les appartements des professeurs -et surtout aussi 'riche' que le de Soissons – ressemblait aux pièces outrageusement grandes de sa demeure familiale. Elle était agréablement surprise, même, la petitesse de la pièce la rendait beaucoup confortable que si elle avait dû dîner sur l'une de ses immenses tables où discuter était impossible. Non qu'elle voulait autant converser avec le directeur de maison ; enfin si. Mais en même temps non.  La brune pour répondre à Perceval leva la main pour lui dire que ce n'était rien, maintenant qu'elle était là, Elvann n'était plus à une demie-heure prêt. « Vous.. vous désirez peut-être boire quelque chose en attendant? »  , enchaîna-t-il. « Une cervoise serait de bon grès. », souffla-t-elle relâchant ses muscles tandis qu'elle s'asseyait. La brune détacha sa ceinture retenant son épée et enleva sa cape qu'elle mit délicatement sur le dos de sa chaise. En croisant le regard électrifiant de son fiancé, elle se figea se rappelant qu'elle n'était pas à un simple dîner avec son frère, et qu'elle devrait peut-être éviter ses mauvaises habitudes. « Je- Je prendrais ce que vous aurez. Ne vous embêtez-pas. » Par la barbe de Merlin, aujourd'hui elle ne devait pas être dans son assiette, peut-être trop fatiguée pour tenir ce masque froid qu'elle abordait à chaque fois qu'elle croisait l'homme qui partagerait sa vie -peut-être-. Son regard coula vers un coin de la pièce -non qu'elle évitait celui de Perceval, jamais – où trônait fièrement un petit vase aux Dalhia roses. Elle fronça des sourcils avant de revenir vers l'homme, qui n'avait bougé que légèrement. Elvann se rappela des lettres accompagnées de ces fleurs aux allures mélancoliques, qu'elle chérissait secrètement depuis son enfance. « Perceval, puis-je vous poser une question ? » Elle lui brûlait les lèvres et ce depuis qu'elle en a vu dans ses enveloppes. La brune n'attendit pas la réponse du professeur et continua. « Pourquoi avait vous choisi ces fleurs ? Était-ce intentionnel ? » son ton était redevenu relativement dur, alors elle se mordit la lèvre inférieure, regrettant peut-être. Il était aussi une victime dans cette affaire, ce qui avait pour don de la faire culpabiliser. Mais elle ne pouvait se résigner de perdre ce qu'elle avait travaillé pour. « Mes excuses. Juste, vous devriez faire attention lorsque vous envoyiez des fleurs, leurs significations peuvent entraîner certains quiproquos.. »
Tandis que les perles bleues de l'aînée des de Broerec observaient les émotions différentes qui défilaient dans les yeux de son fiancé au fur et à mesure que les mots découlaient de sa bouche. Elvann sentit cette boule de culpabilité grandir à chaque maudites paroles elle prononçait. En temps normal, elle ne se préoccupait guère des conséquences qu'avaient ses phrases sur son interlocuteur, elle vivait actuellement dans un milieu où le dialogue était moins valorisé que les aptitudes physiques. De plus les hommes auquel elle confrontait son franc parlé avait appris à encaisser, ignorer même ses paroles plutôt que de se sentir vexer. Malheureusement, les mauvaises habitudes avaient déjà fais leur nid et Elvann se rendait trop tard qu'elle était en compagnie au contraire d'un maître des mots. Étrangement, son cœur se serrait à l'idée de provoquer un quelconque mal-être au professeur, l'homme en dehors des membres de sa famille, n'avait porté de jugement lors de leur première rencontre. L’œil ouvert sur son étrange situation de Perceval, avait eu pour effet d'apprécier et de respecter le professeur d'un un premier temps. L'annonce de leur fiançailles n'avaient été que hasard, mais Elvann avait décidé inconsciemment que Perceval serait son souffre-douleur, rejeter toute l’animosité qu'elle éprouvé envers sa mère sur sa personne. C'était injuste, certes. Mais Elvann était loin d'être parfaite, mais cette réalité en observant son interlocuteur, blessé, revint dans un coup droit bien placé. La culpabilité l'envahissant, elle fut néanmoins coupé dans ses pensées par la voix de son fiancé.  « Pourquoi les dahlias ? Tout simplement parce que vous m’avez dit que ces fleurs vous plaisaient, et que j’ai pensé qu’en recevoir vous réjouirait. »
Elvann sursauta distraitement, tentant de se souvenir le jour où elle aurait glissé cette précieuse information. Même Kerrian ne connaissait pas réellement son obsession pour ces fleurs, il l'avait remarqué mais n'avait jamais posé de question et ça Elvann l'avait remercié silencieusement. La relation des dahlias et sa mère était quelque chose de fragile tant que les deux femmes avaient dû mal à s'entendre, surtout dans ces moments-là. Mais la brune se souvint de la froide conversation quelques mois plutôt avec l'homme, et le moment d'absence tandis qu'elle avait aperçu les fameuses fleurs. Néanmoins elle était surprise, elle n'avait mentionné ce fait que rapidement. Perceval souhaitait réellement que ce mariage marche, et elle comme une enfant de dix ans réduisait ses efforts à néant. Madame Culpabilité grandissait encore. Mais elle ne pouvait pas se marier non ? Si cela tenait qu'à elle, Elvann aurait passé sa vie célibataire et se voir mourir victorieusement dans une bataille.  Mais marié ? Cela n'a jamais été prévu dans ses plans originels. Mais Perceval et ses efforts désespérés pour un mariage qui aurait sûrement lieu, la peinait. « Visiblement, j’étais dans le tort, veuillez m’en excuser, et je vous assure qu’un tel écart ne saura se reproduire. Puisque ces fleurs vous importunent tant que cela, ne les laissons pas gâcher cette soirée davantage. »  Avec horreur Elvann vit les tâches roses disparaître d'un coup de baguette parfaitement maîtrisé -elle ne put s'empêcher de remarquer, peu douée en magie un rien bien maîtrisé avait pour don de la fasciner. Elle n'arrivait toujours pas à s'exprimer, rare chez elle, mais la boule dans sa gorge semblait l'en empêcher. Elle n'aimait pas, non pas du tout voir Perceval exécuter de ses ordres indirect de sa part. Cela la rongeait à vrai dire. Généralement elle en jubilait, car cela montrait qu'elle avait réussi à dépasser une autorité naturelle masculine et que c'était à son tour d'ordonner quelque chose. Mais dans cette situation...   « Elvann, je suis sincèrement désolé si cet humble cadeau vous a mise dans un quelconque embarras, ou que vous ayez perçu ou pensé des choses sur moi de ces quiproquos dont vous me parlez… Vraiment, j’espère que ces fleurs n’auront rien altéré de votre perception de ma personne, et je tâcherais d’examiner tous les angles de mes futures attentions. »  Son sourire l'acheva. « Perceval... », croassa-t-elle, maudite boule dans sa gorge. Elle toussa rapidement avant de se reprendre, posant une main sur la table. « Vous n'avez pas à vous excuser, au contraire pardonnez-moi mon impudence. Ignorez mes vulgaires paroles et mes actes d'enfants. Je vous remercie de m'avoir offert un présent. » La brune avait envie de courir loin de cet endroit, non vraiment à cause de l'homme et de leur situation mais elle ne se faisait confiance de dire les bonnes choses. Il eut un silence, jusqu'à ce qu'il s'exclame le mot cervoise, attisant sa curiosité. Merlin, elle en avait besoin. Une pinte arriva magiquement devant elle, qu'elle sentit avant de froncer des sourcils. Perceval semblant avoir lu dans ses pensées, dit d'un ton légèrement blagueur.   « C’est malheureusement tout ce que j’ai en terme de cervoise, et veuillez croire que, cette fois-ci, je ne suis absolument pas responsable de la présence de fleurs ! »   La de Broerec sourit et lacha un petit rire, gêné, nerveux mais un rire quand même. Elle but une gorgée du breuvage, étrangement goûteux avant de la reposer devant elle. En voyant le regard de nouveau perdu de son fiancé, elle se repositionna correctement, et se mit distraitement à jouer avec ses doigts alors qu'elle plongeait son regard dans celui de l'homme. « Écoutez, depuis l'annonce de nos fiançailles je ne cesse d'agir puérilement à votre égard. J'en suis sincèrement désolée, de plus vous n'êtes fautif dans le comportement qui est le mien. Au contraire je vous respecte énormément. Néanmoins la vérité est telle que je n'ai jamais envisagé mon avenir mariée à un gentilhomme. J'ai aspiré longtemps à une vie de célibataire consacré à ma profession, et l'idée de sacrifier celle-ci à un mariage me rebute. Néanmoins, je me doute que mon utopie va bientôt prendre fin... » Elle respira une grande bouffée d'air, gênée de se dévoiler à ce qu'elle considérait encore comme un inconnu. « De ce fait, je vais valoriser vos efforts, en faisant à mon tour. Je ne puis vous promettre de l'amour, mais une amitié, assurément. »

Son regard glissa sur la cervoise, la conscience reposée, Elvann était moins tendue et motivée à apprendre autour de ce repas un peu plus sur Perceval de Soissons. « Très bonne cervoise, d'ailleurs. Cela change de celle que l'on peut goûter à la taverne, légèrement trop acide. » elle prit dans ses mains le breuvage et le leva légèrement en hauteur et en direction du professeur. « Je vous propose de sceller notre future amitié avec un verre, qu'en dîtes-vous ? » D'un léger sourire, elle continua. « Je m'excuse si mon comportement s'avère n'être peu digne d'une femme de mon rang, ou qu'elles vous déroutent, mais vivre quotidiennement avec des sirs, j'en oublie les conventions habituelles. » Tandis qu'elle se remémora certaines scènes, elle laissa échapper de ses lèvres un rire beaucoup plus naturel et fort que les derniers. Malgré l'étrangeté de la situation, Elvann décida de ne plus se retenir, ne souhaitant ressentir de nouveau cette gêne qui l'étranglait.
Plus tard dans son lit, Elvann ne put s'empêcher de soupirer longuement, sentant un poids déloger ses épaules qu'il trônait depuis quelques mois. Pensant qu'une amitié avec Perceval serait une agréable expérience. Mais les poings serrés, Elvann ne se résoudrait jamais à se marier, même si l'échéance était inévitable.
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