QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Le statut de sang et surtout le respect de sa hiérarchie est une évidence pour Elynore. Issue d'une ancienne famille noble de sang-pur, il est, pour la jeune et surtout ses parents, inconcevable de ni pas montrer son statut ni d'avoir le respect qu'on leu doit. La vertu et l'Honneur, telle est leur devise et tout Delacour doit l'avoir gravé dans sa mémoire. Honneur du à son rang à son sang mais vertu et par conséquent respect également les autres pour ce qu'ils sont. Elynore a certes bien  appris ses leçons mais si elle fait tout pour garder son honneur intacte, elle n'hésite pas non plus à se lier d'amitié avec des roturiers ou des bourgeois aux grands dames de son père.

QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ?
Respecter les moldus est une chose, les craindre en est une autre. Elynore ne craint pas les moldus plus que n'importe quel grand sorcier. Elle connait évidement l'existence de la chasse aux sorcières et la conçoit sans l'approuver cela va de soit étant une sorcière. Cependant, elle se souvient d'une chose que lui avait dit sa grande mère maternelle : «N'oublie jamais, l'Homme qu'il soit sorcier ou moldus combat toujours se qu'il ne peut comprendre. Il est toujours plus facile de détruire que de construire.».

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? Elynore Delacour, jeune fille de dix-neuf ans n'avait encore jamais entendu parler du cercle de Prytwen. La première fois où elle en entendit parler ce fut aux portes ouvertes. Cette journée si joyeuse vira au cauchemar en quelques minutes seulement. Comment pouvait-elle imaginer un seul instant que de tels horreur pouvait arriver ici à Ornebois. De plus, la jeune fille et ce n'était un secret pour personne à l'école était plutôt encline à soutenir les moldus. Alors que penser de ce cercle qui cherche la destruction ? Elynore, comme pour les moldus et la chasse aux sorcières trouva la réponse dans les paroles de sa grand-mère. Cette réponse était tout simplement qu'elle ne pouvait en aucun cas soutenir cette vague d'atrocités. Parce que oui, c'était bien une vague d'atrocités que ce cercle faisait.

QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? Comme la plus part des nobles Elynore connait la réputation d'Honorense de Trevec. Mais elle ne l'aime pas beaucoup même si elle ne la pas vraiment rencontrée. Le simple fait qu'elle est tué un dragon, animal plus que sacré aux yeux de la jeune sorcière, a fait qu'Elynore ne portera probablement jamais la directrice dans son cœur. Toute fois, la jeune femme ne se permettra pas de remettre en doute son rôle. Honorense a été choisie et elle se doit de respecter se choix. Par ailleurs, Elynore n'est pas stupide si elle veut apprendre d'avantage la magie et faire honneur à sa famille, elle devra composer avec la directrice et puis comment elle pourrait juger à sa juste valeur la personne placée à la tête de l'école.

   Des débuts dans la vie difficiles

Tout commença avant même sa naissance, un jour d'hiver où la première femme de Geoffroy  Delacour mit au monde son second fils. Malheureusement, la délivrance ne se passa pas comme prévue. Le médecin de famille fût appelé en urgence à son chevet mais il ne pouvait rien faire. Puis quelques mois plus tard elle mourut laissant ses trois enfants orphelins. Contraint et forcé par son entourage, Geoffroy  Delacour dût se remarier. Il choisit alors une jeune femme de dix ans sa cadette. Elianne était une jeune noble de vingt-deux ans originaire de Bretagne et de passage dans la région de Blois. Elle se rendait avec sa famille à la capitale pour saluer le roi de France. Lorsque Geoffroy Delacour vassal du seigneur de Blois la vit, il l'a trouva tout à fait convenable pour élever ses enfants et peut être même lui donner un troisième fils. Moins de six mois après le mariage avait lieu. Pendant trois ans et demi Elianne ne se laissa pas vraiment approcher par son époux. Des rumeurs commencèrent à circuler l'obligeant à enfin céder aux avances toutes légitimes de Geoffroy Delacour. Quatre mois  plus tard les rumeurs cessèrent. Le couple attendait enfin un heureux événement, la naissance d'un autre fils, ou du moins c'est ce que lui pensait. Parce que cinq mois après l'annonce officielle ce ne fût pas un fils qu'il accueillit dans ses bras mais bien une seconde fille. Pris au dépourvu, ce sont les parents d'Elianne présent pour l'occasion à Blanche Epona qui eurent la responsabilité du choix du prénom du nouveau-né. Ils choisirent Elynore mais Geoffroy n'accepta pas le prénom trouvant qu'il reflétait trop l'ascendance bretonne de sa mère. C'est Elianne au bout d'une semaine qui parvint à le faire fléchir. Sa douceur et sa patiente eurent raison de l'entêtement de son époux. Puis elle trouva un argument imparable elle ne s'opposera à aucune de ses décisions concernant l'éducation et l'avenir de sa fille. La petite Elynore de nature fragile dès la naissance grandit difficilement alternant entre fortes fièvres et accalmies. Jusqu'à ses trois ans où une fièvre plus impotente que les autres fût sur le point de causer sa mort. Morte d'inquiétude sa mère supplia son époux d'aller quérir les meilleurs médecins de la région et même de Paris si nécessaire. Un vieux sorcier fût le seul à répondre à l'appel désespéré de Geoffroy Delacour. En arrivant au manoir il se rendit compte d'une chose étrange une jeune pouliche blanche d'à peine trois mois était malade. Il nota sa remarque dans un petit carnet et alla voir le couple au chevet de la fillette. Trempée de sueur et agitée l'enfant semblait pourtant dormir. Le sorcier considéra les parents puis il s'adressa à la mère en lui signalant qu'une pouliche blanche de trois ans était elle aussi malade. Tristan interrompit sur le champ la discussion s'offusquant qu'on parle d'un animal alors que sa fille était mourante. Le vieil homme n'insista pas et prescrivit un remède. Avant de partir il souffla à Elianne Delacour qu'il ne fallait pas négliger le sort de la pouliche ce qu'elle fit en cachette de son époux. Quelque jour plus tard, Elynore se remettait doucement de sa convalescence et la pouliche aussi. C'est à partir de ce jour là qu'Elianne comprit que sa fille Elynore était une jeune imprégnée et que son animal était le cheval. Elynore continua de grandir et plus le temps passait et plus son lien avec les chevaux grandissait. Elle demanda à son père de lui apprendre l'équitation comme il l'avait fait pour ses aînés et il accepta. Mais la création de ce nouveau lien entre la fille et le père, son entourage ainsi que ses deux frères ne l'appréciait guère. En effet, très vite elle montra des signes de facilité dût à son don alors que le plus jeune de ses deux frères aînés lui n'arrivait pas à se faire comprendre par ses montures et le plus vieux dédaignait l'équitation. Un sentiment de jalousie grandit dans le cœur du jeune homme.  Se sentant délaissé par son père qui préférait voir la plus jeune de ses filles à cheval, il commença à donner des explications sur sa facilité. Il l'expliquait par le fait qu'elle ne soit une fille issue d'un second mariage et que sa mère était une fille de Bretagne à peine noble et habituer  à monter à cheval comme une voleuse. Désormais les regards qu'on lui portait n'étaient autres que des regards de mépris, de jalousie, tintés d'hypocrisie.



A l'âge e treize ans Elynore était maintenant habituée à ses regards et ne leur prêtait plus attention. Elle avait trouvée refuge dans l'équitation, art dans lequel elle  excellait. Dresser les chevaux, les soigner avec l'aide de sa mère et de sa petite sœur née lorsqu'elle avait tout juste six ans. Comme elle Aliète aimait les chevaux et leur caractère par fois sauvage. Plus sensible qu'Elynore aux regards des autres, cette dernière faisait tout pour la faire sourire et pour qu'elle soit moins timide. Elynore avait prit l'habitude de l'emmener régulièrement en balade lorsqu'elle partait à cheval. C'était leurs moments à elles seules. Chevauchant dans la forêt libre sans contrainte de l'étiquette. Mais ce qu'aimait le plus Elynore c'était de chevaucher jusqu'au domaine de la famille des de Sombralin où encore de suivre son seigneur, l'ainé des de Sombralin lors de ses moments de chasse. Elle prenait un malin plaisir à le devancer discrètement pour faire fuir ses malheureuses  proies avant qu'il ne les tue. Mais lors d'une de ses balades un drame arriva. Alors qu'elle était partie en forêt sa sœur Aliète moins expérimentée décida de la rejoindre. Elynore était en ce moment même en pleine action pour perturber la chasse de ce pauvre seigneur lorsque sa sœur la rejoignit. Surprise, Elynore se tourna vers elle avec un regard plein de reproche. «Aliète mais que fais-tu là ?» demanda-t-elle. Aliète ne lui répondit pas et repartit lançant son cheval au grand galop. Elynore cessa sa taquinerie sur le champ et se lança à sa poursuite mais il fût trop tard lorsqu'elle arriva à sa hauteur. Le jeune cheval de sa sœur ayant entendit le coup de feu, qu'Elynore associa au chasseur, fit un écart. Aliète ne parvint pas à rester en scelle et tomba. Sa tête heurta violemment le sol et elle perdit connaissance. Elynore descendit de cheval et la prit dans ses bras pour la mettre sur sa jument blanche qui s'était couchée près d'elles. Une fois sa sœur posée, elle monta à cheval et la jument se remit sur ses pattes. Elle attrapa les rênes de l'autre cheval et repartit aussi vite que possible vers Blanche Epona. Arrivée la bas elle confia sa sœur à un domestique, mais sa mère arriva à ce moment là  furieuse. Ce jour fatidique marqua la fin, en théorie, de la liberté d'Elynore. Jugée responsable de l'accident, il lui était désormais interdit de sortir de Blanche Epona. Fini les balades à cheval, les sorties mondaines au château de Blois. Blanche Epona était devenue une prison dorée dont elle ne pouvait se soustraire.

Puis le jour de ses dix-huit ans arriva et son père décida de l'envoyer étudier à Ornebois. Mais cette dernière refusait de laisser sa jeune sœur seule presque sans défense à Blanche Epona. Alors il trouva un moyen radical d'y obliger la jeune femme, envoyer chez une grande tente Aliète et c'est ce qu'il fit six mois plus tard. C'est donc à dix-neuf ans qu'Elynore arrive à Ornebois pensant y trouver une nouvelle liberté. Mais c'était sans compter sur la présence de ses deux frères déjà tous deux élèves.

Et bien c'est parfait de retrouver la petite Ely

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