Parchemins : 91 Pseudo : mouthofashes Avatar : colin o'donoghue Disponibilité : à vie les petits
Sujet: + all that is gold is rusting Sam 1 Nov - 20:13
Kerrian de Broerec
« the stupid, the proud blow our houses down »
NOM DE FAMILLE: de broerec, ces bretons, ces chevaliers à la main de fer. les fiers guerriers, ils sont les gardiens des forteresses, protecteurs de la veuve et l'orphelin. honneur, honneur, honneur, ils portent le mot à la bouche, en font la lance et le bouclier, leur nom est plus tranchant que le fil de ton épée. PRÉNOM(S): kerrian, un prénom dérivé du celte « kad », qui signifie le combat. une tache à laquelle karrien s'applique, s'implique. fin bretteur, il est des plus impulsifs, des plus instinctifs en ce qui concerne les armes. ÂGE: il a tout juste la trentaine, aîné de ses frères et sœurs il doit reprendre les terres. il se doit de régner, on visse sur sa nuque courbée le doux joug du pouvoir. mais il n'en veut pas. oh non, il préfère la morsure de l'épée. LIEU DE NAISSANCE: il est né à Vannes, la belle citée, sous la pluie salée, joueur dans ses rues tortueuses, il a couru dans le squelette de la ville, il est l'enfant de son ventre enflé par l'eau salée CLASSE SOCIALE: kerrian tutoie les plus grands, il a l'ambition des seigneurs. premier descendant d'une haute lignée, on le dit de la famille du chevalier Gauvain, son sang rouge et épais éclabousse ses veines. ASCENDANCE: sang pur, pur, pur. on c'est assuré à ne pas entacher le rouge, à ne pas le souiller par rébellion, par impertinence. le pur leur va si bien, ils l'abordent avec fierté, le chérissent avec attention. PROFESSION: il fait partie des gardes de trécesson, il accomplit une destinée qui lui semble toute tracés. On le croyait habillé pour un autre destin, il ne fait que revêtir l'armure et les gants de cuir. SITUATION MARITALE: il fuit toutes attaches, s'enfuit avec sourire. kerrian est de ces jeunes gens amoureux des rencontres, des inconvenus. on ne lui a rien imposé, on lui laissé choisir, mais il s’évertue à ne pas trouver la perfection, s'oblige à brider son amour. mais une femme se brise sur les murs de son château, elle est amarrée dans le port de son coeur DEMEURE: il sert son devoir, il fait parti des braves, et des courageux. on l'ornait de rouge et d'or, on tissait les couleurs du roi, arthur était la seule communauté qui lui fallait. BAGUETTE: kerrian a une très longue baguette, sans sous-entendus déplacés -nanana- , prompt à la sortir, il fait jaillir la moindre étincelle sous son impulsion. taillée en bois de cyprès, ce dernier fit rêver le jeune kerrian très jeune, prêt à envahir le monde, à accomplir un grand dessein. il se voulait le héros du peuple, le sauveur des demoiselles en détresse. Et en soin sein, dort un crin d'abraxan, facilement domptable, efficace et des plus droit. PATRONUS: un aigle pêcheur, il vit près des eaux, vole au-dessus des autres, prêt à fondre sur la moindre menace. EPOUVANTARD: la folie, l’incapacité totale, la perte de ses aptitudes à se battre contre tout. en perdant son épée, il délaisse son identité, s'enfonce dans les tréfonds de son être, il s'y noie en suffoquant, il perd pied. PARTICULARITÉ SPÉCIALE: i'm deviously handsome
Le miroir de Viviane
⊹ il a la mauvaise habitude de se mordre les lèvres, se qui fait accourir toute la gente féminine ⊹ il est charmant, et charmeur, il plaît aux parents autant qu'aux enfants, encore plus aux jeunes femmes ⊹ il donnerait son royaume pour de la viande rouge, il la mange presque crue ⊹ la taverne est son endroit favoris et la bière sa meilleure alliée ⊹ il est d'un naturel protecteur, encombrant envers les gens qu'il aime, jaloux il ne laisse pas son entourage respirer. la jalousie, la jalousie le rendra fou ⊹ il sort rapidement de ses gonds, impulsif, frôlant parfois la bêtise ⊹ sa soeur jumelle réfléchit pour lui ⊹ il ne manque pas d'intelligence, au contraire, mais réagit aux moindres affronts ⊹ il porte son honneur comme sa bannière, c'est un homme droit, juste, il n'aime pas les artifices, déteste la tromperie ⊹ a un jeu de sourcils impressionnants ⊹ il a une facilité à la moquerie plaisante, au sarcasme ⊹ prétentieux, il se montre parfois arrogant, proche de la froideur ⊹ il porte l'amour en bannière, il aime peu, mais quand il aime, il y met toute son âme, toute sa personne ⊹ il est attiré par le mystère, les yeux doux ⊹ il sait parfaitement mentir, il invente des histoires, promet la lune ⊹ sauf quand il s’agit quelqu'un qu'il aime, il devient alors effroyablement mauvais⊹ c'est un beau parleur, il argumente avec dextérité, il obtient ce qu'il désire, à terme ⊹
Sous la cape de Merlin
QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Kerrian n'a aucune animosité particulière envers ceux qui n'ont pas le bon sang, un sang souillé. Sa famille non plus ne partage pas une haine particulière envers ceux qui ne possèdent pas un sang pur, ils se mêleront à eux, leur parleront courtoisement, mais ils ne feront voeux de mariage avec les hommes et femmes de cette sorte. Non pas par peur ou haine, ils veulent seulement garder leur titre de vieille famille noble, et Kerrian suivra ces voeux.
QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Kerrian ne les craint pas, il les trouve stupides, idiots de rejeter un monde qu'ils ne connaissent pas. Il longtemps jouer avec eux dans son plus jeune âge, en faisant des marionnettes prêtes à accomplir le moindre des ses désirs, tantôt ils étaient dragon, ou soldat, princesse pour les filles et sorcières corrompues. Non, Kerrian vivrait volontiers avec eux, mais la haine qu'ils vouent aux sorciers rend cette entreprise impossible.
AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ?
QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? Kerrian est satisfait de cette nouvelle directrice, qui de nombreuses fois l'a gracié pour ces excès d'humeur. Elle a un certain maintien, une certaine franchise qui pousse le jeune homme à l'apprécier. De plus, les femmes de caractère ont toujours eut un certain effet sur Kerrian, il reste loin des jeunes filles naïves et insignifiantes qui n'ont que leurs yeux pour pleurer. Elle est de taille à endosser la tache de directrice, elle a l'envergure nécessaire
Spoiler:
PSEUDO & PRÉNOM: anaïs, & mouthofashes ÂGE: dix sept ans, et oui le bac arrive les cocos REGION:paris c'est la ville du bonheur, paris tu nous ouvre ton coeur DISPONIBILITÉ SUR LE FORUM: 5/7 COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVE ICI ? j'étais sur le premier projet pardi UN AVIS SUR LE FORUM ? qu'il est seks :héhé: AVATAR: colin -le poison pané- o'donoghue PERSONNAGE: scénario de mes belles donzelles, on a plus qu'à faire kerrian et ses drôles de dames CREDITS: uc. DERNIER MOT ? MAKE LOVE TO MY BODY
Kerrian de Broerec
Les protecteurs de Brocéliande
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Sujet: Re: + all that is gold is rusting Sam 1 Nov - 20:13
On fit donc une fosse
mais l'oeil était dans la tombe et regardait caïn
I. LES MONSTRES NE SONT QUE l’altération DE NOTRE ESPRIT
« Je vais te pourfendre dragon pestiféré » Kerrian court, aussi vite qu’il le peut. Il imagine une armée de chevaux agrestes, qui surgissent hors du sol, leurs hennissements déchirent l’astre flavescent. Ses poumons sont prêts à exploser, l’adrénaline s’infiltre petit à petit comme un doux poison. Il aimait la vitesse, la chasse des damnés, tout son corps en était exalté. Il n’apprécie que les divertissements, se délecte de la traque. Il n’aime que la forêt obscure et profonde, son cœur s’y noierait avec une délectation infantile : il plongerait dans les affres de ses propres ténèbres, il est étourdit par l’Angoisse, se complait dans ses rêves vespéraux. Sous son corps d’enfant de onze, toute une mécanique animale se soulève, sous le joug de plusieurs années d’admiration pour la chevalerie. Il réquisitionne les petits moldus et en fait ses monstres, ses poupées immondes qu’il articule avec dextérité. On peut voir dans son œil trouble le plaisir de diriger, et ses dents opales coupent avec une animalité presque décadente, le peu d’espoir qui restent aux enfants-jouets. « Et toi là-bas, reste pas là, vient m’aider pauvre idiot ». Il était rapide, multiple, ses coups s’étendaient comme des tentacules ondulants. Les pauvres garçons qui jouaient la bête avaient peu de chance face à sa dextérité, son instinct. Kerrian ne réfléchissait jamais quand il se battait, il ne répondait plus de ses actes, il devenait esclave de son corps : rapide mais violent, précis mais irréfléchi. À côté de lui se tient Elvann, qui danse avec son corps de petite fille. Elle est des plus ingénieuses, des plus intelligentes quand vient le combat, sa tenue irréprochable est à l’image de son esprit. Elle fléchissait, s’inclinait pour mieux frapper, son corps de statue était des plus durs et personne ne pouvait s’approcher. Elle se penche en avant, se met sur la pointe des pieds, ça y est, on aurait dit qu’elle allait s’envoler. Et dans la forêt, on entend l’écho de leurs cris, qui se répercute dans les arbres, s’imprime dans l’écorce comme le choc de leurs épées de bois. « À mort, à mort », le hurlement englobe la scène, il allume les esprits vengeurs. La litanie dilate les sens de Kerrian qui oublie tout cadre, toute retenue. Le sang s’enflamme, il enserre ses tempes d’un étau de feu et par ses mains Kerrian brûle le monde. Au loin la princesse hurle et gémit de peur, tandis que les garçons reculent avec frayeur. « Qu’as-tu fait Kerrian ? Kerrian arrête ! T’ARRÊTES TU ENTENDS ? ARRÊTES ? » On le pousse par terre et sa sœur, fait rempart de son corps, l’arbre a pris feu, et le bois est mort, noir suit, noir comme son tempérament. Kerrian, Kerrian, Kerrian, tu es si petit, mais ton poing serre la fureur des plus grands. Ô oui, ton courage fait légion, mais la retenue Kerrian, tu te dois de te contenir. Un enfant a touché le feu, et Elvann est là, tandis que les autres se tortillent, appellent des mères absentes. Et tandis que sa sœur, sa douce amie répare, oui Elvann fixe, rassemble les choses, mais un garçon s’en va frapper Kerrian. Il a les yeux clos, et allongé par terre, on eut dit une marionnette désarticulée. Et les garçons arrivent tous pour le cogner, il reçoit les coups comme une bénédiction, les accueille avec un silence proche de l’insolence. C’est encore un jeu pour Kerrian, il teste sa résistance, sous le lynchage il sourit, il ne sent plus rien ; sa vie est effacée, comme inondée par la fureur et le bruit. Totalement absent, déconnecté de l’abrasive réalité à laquelle son corps est enclavé. Son cerveau n’est plus qu’un sombre caveau, qui brûle d’une glace bien trop vive. Il est gelé dans sa froideur, dans son impulsivité, son arrogance n’est plus qu’un péché qui le mènera à une perte méritée. Il frôlait la mort avec délice, restait sourd à la voix d’Elvann qui le rappelait à la surface. Il a l’âme trouble et perdu, il est l’angoissé du néant, la mort grouille et pèse sur ses épaules.
II. POUR VISER DANS L'OMBRE L'HOMME AU COEUR DROIT
Il est pétrit par les caprices, on l’a vêtu dès son plus jeune âge d’or et d’orgueil. Il est l’enfant chéri des dieux, ils l’ont touché par leur grâce salvatrice. Et tendrement, délicatement on l’a modelé avec la rage et la passion : le paradoxe qui étire ce garçon en deux, c’est ces feux éternels nourris chaque jour, mais qu’on lui ordonne d’éteindre. Il y avait une constante dualité entre la tendresse qui étreignait son cœur et la fureur qui animait ses muscles. Le guerrier qui s’acharnait et le tendre garçon qui souriait, il s’essayait plusieurs visages, voulant plaire à chacun, essayant divers costumes. Il transgressait les règles, se construisait plusieurs facettes pour charmer l’individu en face de lui. Il s’essayait à tenir un rôle dans la salle des menteurs, mais il implosait, explosait, et le feu rejaillissait, plus corrodant, plus épineux. Il est l’enfant de la chair et du sang, l’âme ne siège point sur sa personne. Et on lui a tout donné, tout cédé, l’amour maternel était des plus tendres, il imprimait sa tête au sein de ses bras, restait soudé à elle par une affection immuable. Il reçu peu d’éducation, il rejette tout esclavage « Maman, maman, je préfère chasser avec papa », il la scrutait de ses yeux bleus et chauds, la chaleur attendrissante en découlait. Elle fermait alors les livres, on renvoyait tout, balayait tout pour ce démon au regard d’ange, ces yeux étaient pervertis par le charme, il régnerait rien qu’en regardant. Ces pupilles avaient pris les traits de ses soleils brouillés, éclatant au milieu des ténèbres englouties. Il échappait à tous ces carcans réducteurs, ne prenait que ce qui l’intéressait. Contrairement à ses sœurs, on lui donnait une liberté qui lui rongeait les os, une fois adoptée, elle entachait sa peau, il ne pouvait plus l’enlever. Et c’est alors que commencèrent les ennuis, les excès de fureur à Ornebois, les tirades cruelles qui s’imbriquaient de son esprit. Il ne parlait que d’honneur, il mâchait le mot, le respirait, l’inspirait. « L’honneur Elvann, L’honneur Almarian, L’honneur Deirdre L’honneur Hyacinthe ». Il portait la coupe à ses lèvres, en buvait toute la sérénité. Il y avait dans ses allures, dans sa démarche, une insolence, un détachement complet, la seule responsabilité qu’il endossait était d’être membre de la garde de trécesson. L’onde du ciel était grise, tous les hommes attendaient, braqués vers les bois comme une meute famélique. Kerrian était loup, sous son armure d’acier. Sa mâchoire se crispait sous son casque, ses yeux bleus devenaient des perles délavées. Et les hommes surgissent, ils sont une vingtaine, des esprits corrompus, qui glisse sur le fil de l’épée. La garde, étincelante, se battait contre du cuir et des peaux de bêtes, des ours aux yeux de feu. Kerrian sortait enfin pour la première fois, il en avait fini avec les pantins de bois. Il allait goûter le sang, il se mêle au désordre humain. Il projette son corps en avant, lâche un cri rauque dès le premier choc. Les épées se brise parfois sous la massue des sauvages, et Kerrian joue, il joue avec sa vie comme avec celle de son adversaire. « Tout ça n’est qu’un jeu Elvann. Tu gagnes, tu perds » « Tu ne fais pas que perdre Kerrian, tu perds tout, tu n’es plus rien, tu te retourneras et il n’y aura plus personne. » « Parce que tu crois que c’est en tuant que je deviendrais quelqu’un ? ». La lame s’enfonce doucement, Kerrian sent une chaleur moite au bout de son épée. Il la retire doucement, étourdi, étranger au monde qui l’entourait. Son père lui disait toujours que c’était en temps de guerre, quand le vin tournait en sang que l’on découvrait qui l'on était. Et Kerrian a peur parce qu’Elvann avait raison : Il n’était rien.
III. Car ton amour vaut bien mieux que la vie
Elle défaillait dans sa robe de dentelle, à chaque mot qu’il tissait, il la perdait un peu plus. Les griffes acérées de son désir s’accrochait désespérément à Amara. Elle avait des accents âpres, et dans ses yeux dansaient une insécurité nouvelle. Il l’avait brusquée, il voulait la voir tomber dans les pièges saturnales : sa vie ardente gisait, nébuleuse. Mais il était des secrets ténébreux, il se voulait voleur de songes, il désirait extirper chaque tendresse. La promiscuité était intenable, il voulait la saisir, lui appartenir, cette infatuée qui ne serait jamais domptée. Pourtant il gardait cet espoir fou, vaniteux qu’un jour elle serait sienne, que ces moues boudeuses ne se dresseraient plus contre ses sourires. Mais il nageait dans des brumes platines, son corps était sans cesse rejeté sur la rive. Elle était jonchée de poissons éventrés, leurs râles silencieux se muaient en une tristesse drolatique. Mais Amara se tenait là, brune et rose, brûlante et souillée, et elle recevait chacun de ses assauts avec un silence mortuaire, droit, fermé. Elle n’était plus qu’une statue mouvante, drapée d’un désir éteint, fallacieux. Elle se rapprocha, tremblante comme une femme à peine née, et il se noyait dans l’alcool de son amour. Enroulant ses bras de vipères autour de sa taille, elle cherchait ses mots empoisonnés, ses doux attributs. « Notre relation n'a rien... d'ordinaire. A t'entendre parler ainsi et à te voir agir de la sorte, je serais fort tentée de croire qu'une mauvaise chute serait la cause de ton esprit troublé, Kerrian. » Il la repousse immédiatement, il ne pouvait soutenir le mensonge un instant de plus. Et la colère, galvanisante, monstrueuse s’emparait de sa bouche, rendait ses mots déments. Mais elle continuait, alimentant un feu qui n’était que par trop peu éteint. Elle s’efforçait à contenir ses émotions, enfonçaient Kerrian un peu plus dans l’eau douteuse de la passion. Il suffoquait, désirait prendre l’air, s’efforçait de tenir à tête à l’objet de ses désirs. Un rire fou jaillit de sa bouche, et il propagea ses propos durs, acerbes. « Une mauvaise chute ? Il n’y a qu’un fou dans cette salle, et ce n’est certainement pas moi. » Elle se retira, ses membres perdus cherchaient un appui : elle n’en n’aurait point, il la fera faiblir, jusqu’à ce qu’elle se casse, se brise. « Je... je ne suis pas sûre de comprendre... » « Tu ne veux pas comprendre Amara. Tes simulacres d’adoration ne m’ont que trop longtemps tourmenté. Je t’aime et je ne me satisfais plus de ce que tu m’octroies. Je suis là, à genoux devant toi et je t’en supplie, abandonne moi ou prends moi. » Mais elle était interdite, comme une poupée de glace, impériale, alors qu’elle givrait un esprit intoxiqué. « JE NE PEUX PLUS. JE NE SUIS PAS RASSASIE PAR CE SITUATION. TU ME MEUES AVEC CE SOURIRE MALSAIN, CES IDEES POURPRES DE MENSONGES, ET TU JOUES AVEC LES AUTRES ET AVEC MOI ! AVEC MOI AMARA, MÊME AVEC MOI TU TE PLONGES DANS CETTE PERFIDIE. JE… JE…JE… » Il se rapprocha d’elle, embrumé par une colère trop jeune et si vieille à la fois, il la saisit violemment par les épaules et cherchait vainement un indice, un nouvel espoir dans ces pupilles aux multiples soleils. Mais il n’y avait que l’onyx par millier, et ses pierres noires ne voulaient rien révéler. Il vit ses mains tremblantes, et il se retira d’un coup, il ne voulait pas lui faire du mal, il ne pouvait pas la blesser. Il était dos à elle, et il sentait son regard ophidien plongé sur son dos. Elle ne lui appartenait pas, elle ne lui appartiendra jamais. Il était une voix faible, portant distincte, un pauvre être qui se trainerait derrière la traine de sa maîtresse. « Je suis désolé ». Il cherchait une issue, pensait partir de ce lieu suffoquant, l’atmosphère lourde l’asphyxiait. Il prit le chemin de la porte, il désirait si fort qu’elle le retienne.
IV. LES TÉNÈBRES DÉVORANTES DÉLITENT NOS PENSÉES
mimi
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