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 Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions

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Ariane de Sombreval
L'ingéniosité du renard
Ariane de Sombreval

Parchemins : 39
Pseudo : Bananarama
Avatar : Celina Sinden
Disponibilité : Aléatoires
Amortentia : Odeur d'orage, de mer et de saison


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MessageSujet: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptySam 21 Mar - 15:38

Ariane de Sombreval

« Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre. »
NOM DE FAMILLE: de Sombreval. PRÉNOM(S): Ariane. ÂGE: 25 ans. LIEU DE NAISSANCE: Elne. CLASSE SOCIALE: Noble. ASCENDANCE: de sang-pur. PROFESSION: /. SITUATION MARITALE: Fiancée (à son grand dam) à Gauvain de Rosset. DEMEURE: Morgane. BAGUETTE: Longue de 31,75 cm, la baguette d'Ariane a été taillée dans du bois de vigne. Aussi complexe et réactive que son heureuse propriétaire, la baguette tire son pouvoir d'une plume de Caladre. Souple de par sa finesse, elle est un soutien indéfectible pour Ariane, qu'elle ne quitte jamais. Baguette à priori discrète, elle ne révèle l'étendue de sa puissance qu'acculée, si par malheur Ariane se retrouvait contrainte de jeter d'affilée deux sorts diamétralement opposés. PATRONUS: Une vipère des buissons. EPOUVANTARD: Perdre ses cinq sens. PARTICULARITÉ SPÉCIALE: Voleur de sens (candidature acceptée).
Le miroir de Viviane
Ariane est noble, pas seulement de titre, mais aussi et surtout de cœur et d’esprit. Elle a cette dignité, cette pudeur, qui permettent déjà de la qualifier de grande dame. Bien que particulièrement pieuse, ses croyances ne lui ôtent jamais son esprit critique, le recul qu’elle possède sur la vie et les choses. Respectueuse des autres et de son environnement, on ne se souvient pas qu’elle ait jamais agressé qui que ce soit gratuitement. En fait, d’Ariane, on ne se souvient pas grand-chose. C’est une jeune femme discrète, presque une ombre dans les couloirs de l’école. Souvent vue seule, elle n’aborde personne à moins d’avoir besoin d’un renseignement (occasions auxquelles elle fait toujours preuve d’une grande politesse) et depuis que l’on sait qu’elle est capable de voler les sens, personne n’ose l’aborder. Rendue mystérieuse à son insu par la révélation de son secret, elle semble s’accommoder de la solitude avec une désarmante facilité. D’aucun penserait que ça l’aurait rendue aigrie. Il n’en est rien. Le temps qu’elle n’a pu consacrer aux conversations frivoles, faute de partenaire pour les partager, lui a permis de se cultiver. Devenue philosophe par éducation, son pouvoir de relativité est à même d’en impressionner plus d’un. Agréable avec ses camarades, certains la croient passive, fade. Ses professeurs, eux, plus promptes à discuter avec elle car moins impressionnés par son don que la majorité des élèves, savent bien que c’est loin d’être le cas. Au contraire, même. Ils savent Ariane dotée d’un esprit d’une extrême sagacité, particulièrement combatif et de façon très surprenante face au calme qu’elle conserve en toute occasion, enflammé. Ils savent aussi que sa soif de connaissance est intarissable, et ce, sur tous les sujets qui soient. Elle est également d’une grande modestie sur la plupart des sujets, ce qu’elle contrebalance par un orgueil démesuré sur d’autres. On peut autant l’adorer que la détester, et ce, dans la même journée. Foncièrement bonne, elle en reste pourtant non manichéenne. Sachez qu’elle a les défauts de ses qualités.

D’aucuns diraient que son manque de tact est dû à un manque d’empathie… C’est le contraire. Une trop grande empathie couplée à une expérience de la vie enrichie par celle des autres la rendent moins prompte à tolérer les faiblesses, l’ont endurcie. « Cela peut toujours être pire. », voilà ce qu’elle se répète sans cesse et ce qu’elle a envie de seriner lorsque, d’aventure, elle surprend quelqu’un en pleurs. D’une, c’est un manque cruel de retenue, de deux, pleurer ne sert à rien. Bref, Ariane est loin d’être une fleur délicate, plus partisane de la manière forte.

Paradoxalement, bien que brutale verbalement, elle condamne la violence physique, et estime que c’est une preuve de faiblesse que d’en arriver là, aussi ne dégainera-t-elle sa baguette qu’agressée, dans l’impossibilité de se dérober d’une autre façon. Bonne magicienne, elle a confiance en elle et en ses capacités, mais ne participe jamais aux duels, n’en accepte jamais aucun et n’en lance aucun non plus. Elle estime que, si un jour elle a besoin d’user de sa magie, il est préférable que son adversaire ignore ce dont elle est capable. On peut donc la qualifier de parcimonieuse. De détachée, aussi. Il est très difficile de l’atteindre, que ça soit en bien ou en mal, et même lorsqu’un tiers fait mouche, elle feint qu'il n'en est rien. Ariane est forte de caractère, forte et réservée, ce qui la rend insondable pour beaucoup, difficile à cerner et encore plus à anticiper. Il faut dire aussi que ça n’intéresse personne. Pour supporter les messes basses, insinuations et regards qui ont suivi la révélation de son don, elle a revêtu la carapace impénétrable que ses parents l’ont aidée à forger. Remarques, provocations et insultes glissent depuis longtemps sur elle comme de l’eau sur des plumes. Enfant un peu trop vite adulte, elle n’en a pourtant pas perdu sa part de spontanéité, part qui ne s’exprime plus que dans l’indifférence générale.

D’un naturel brut et franc, elle cherche la sincérité. Si elle reste aussi souvent seule, c’est qu’elle a un mal fou à la trouver, et qu’elle préfère être seule que mal accompagnée. Le même raisonnement s’applique donc, avec plus d’intransigeance encore, sur le domaine de la romance. Autant dire donc que sa vie de galante est… inexistante. Ceci dit, elle ne peut manquer d’une chose qu’elle n’a jamais connue.

Sous la cape de Merlin
QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? « Absolument aucune. Je suis bien placée pour savoir qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Si je crois que les sorciers de sang-pur ont des facilités, et une puissance qui, à travail égal, peut s’avérer supérieure à celle des nés moldus ou de sang-mêlé, ça ne vaut rien si on ne cultive pas cet ascendant, si on s’assied sur ses acquis (ce que font beaucoup). Je ne méprise ni les uns, ni les autres et la question du statut sanguin ne traverse jamais mon esprit quand je rencontre quelqu’un de nouveau. Je trouve cette question grossière. Les préjugés sont des œillères qu’on s’impose, et je n’aime pas les carcans trop étriqués, quels qu’ils soient. Selon moi, ce sont les actes plus que l’ascendance qui nous définissent. Bien sûr, je suis bien satisfaite du confort que m’offre la position de mes parents et aurais plus que probablement d’énormes difficultés à voir mon niveau de vie s’abaisser, mais prendre de haut une personne de moindre naissance me donne des nausées. Être fier de sa terre, de son nom, mais pas de ceux qui la travaillent, ne pas reconnaître leur mérite, m’apparaît comme un honteux manque de noblesse. »

QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ?
« Je les ai beaucoup craints plus jeune, je les craints un peu moins maintenant. La vérité, c’est que cette vendetta me laisse plus triste que colérique. Les moldus ont abandonné une croyance païenne de célébrations, de tolérance et de respect de la nature pour une religion de privation, de honte et de culpabilité. Les ecclésiastiques leur ont vendu un Seigneur du pardon qui ne fait que les enchaîner. Je ne comprends pas la logique. Je ne comprends pas comment on peut préférer le Christ à Cernunnos. Une vierge mère à la Triple Déesse. Ça dépasse mon entendement, à mon grand dam. Et la vague de haine, née du raz-de-marée de ce culte abominable, n’est qu’une démonstration d’à quel point ils font fausse route. Un culte n’a pas besoin d’en éradiquer un autre selon moi. Chacun devrait être libre de prier qui bon lui semble. Alors que nous étions en majorité, les chrétiens n’ont jamais souffert de la moindre répression. Maintenant que c’est l’inverse, ils nous chassent et nous brûlent ? Je n’irai certainement jamais déclarer la guerre aux moldus, mais s’ils sont animés d’intentions belliqueuses à mon égard, je n’aurai aucun scrupule à user de magie pour les contrer, dussé-je les blesser. »

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? « Je les trouve détestables et aimerai mieux mourir sur le bûcher que de rejoindre leur mouvement, mais je ne peux que comprendre leur démarche. Les moldus nous oppressent, alors que nous possédons la magie. Ils offensent notre orgueil, bafouent notre pouvoir, foulent aux pieds la longue coexistence pacifique qui a régné entre nous jusqu’à l’entrée en jeu du Christianisme. Je pense que les sorciers de cet ordre se sentent profondément lésés par cette inversion des forces, inversion loin d’être valable qui plus est puisque l’ensemble de la communauté sorcière viendrait sans mal à bout de l’ensemble de la communauté moldue. Toutefois, je ne cautionne pas, et condamne même la façon qu’ils ont de s’y prendre pour répliquer. Je pense qu’un tri doit être fait, qu’on doit dissocier les sympathisants de l’inquisitions à ceux qui lui sont opposés, qui sont, j’en suis sûre, beaucoup plus nombreux que nous ne le pensons (je doute que les gens ayant vu périr leur fille, leur femme ou leur sœur sur le bûcher soient toujours aussi friands de justice divine). »

QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? « N’ayant pas connu d’autre directrice ou directeur pour comparer, je suis bien en peine pour vous donner un avis objectif… Si je le faisais, je jugerai sans connaître tous les détails, et je déteste ça. On ne peut décemment pas fonder un avis sur un seul son de cloche. Qui plus est, n’ayant moi-même jamais exercé la direction de quoique ce soit, je ne puis estimer si ses décisions sont contestables ou non. En revanche, je soupçonne Madame la Directrice d’être dévouée à son école, ainsi qu’une femme excessivement intelligente. La combinaison des deux me laisse à penser que ses décisions, aussi contestées puissent-elles être par certaines familles, n’ont été prises que dans l’optique du bien de l’école et de ses élèves. Personnellement, cela me suffit amplement. »

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Ariane de Sombreval
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptySam 21 Mar - 15:39

Paria parmi les parias


« Le plus grand secret pour le bonheur, c’est d’être bien avec soi. »



« Que l’on apporte un verre d’eau pour la baronne. » D’un geste de la main, du bout de ses doigts parés de bagues étincelantes, la Comtesse de Sombreval ordonna, et fut obéie. En moins de temps qu’il ne lui en avait fallu pour commander, un verre s’était retrouvé dans les mains, tremblantes, de la noble nurse. Compatissante, Hélène posa une main sur l’épaule de sa fidèle dame d’honneur. « Vous sentez-vous mieux ? » Encore visiblement sous le choc, les convenances forçaient malgré tout la baronne à répondre par l’affirmative. Cela ne suffit pas à tromper la Comtesse, mais celle-ci apprécia cependant la retenue dont tentait de faire preuve sa vassale. Dans la nurserie, l’agitation qui avait suivi l’incident allait en s’amenuisant. Les domestiques quittaient tour à tour la pièce, envoyés à d’autres tâches par leur supérieur, voire même par la comtesse elle-même, et, quand le Comte passa la porte à son tour, tout avait fini de se taire.

Il se mit à régner, après son entrée et la sortie du dernier domestique, un silence pesant. Lady Daphnée restait muette, refusait de desserrer les dents. Hélène, quant à elle, était parfaitement détendue et, à dire vrai, était la seule à l’être. « Est-ce vrai ? » interrogea sans détour son époux. « Selon Lady Daphnée, oui. » Les yeux du couple tombèrent lourdement sur la nurse, qui aurait donné tout ce qu’elle avait pour disparaître dans un trou de souris. Elle n’avait pourtant rien à craindre, elle le savait, et surtout pas des de Sombreval, réputés pour leur tolérance et leur bienveillance –soit leur faiblesse aux yeux de certains autres nobles. Cependant, la peur n’était pas rationnelle, celle de Daphnée encore moins que les autres… Galant, Louis s’empara d’une chaise qu’il glissa derrière sa femme, afin que celle-ci puisse s’asseoir, puis en fit de même pour lui-même. Tous deux prirent ainsi place face à la nurse, qui fut suffisamment forte pour prendre sur elle et afficher un air un rien détaché, recouvrer une once de dignité. « Nous vous écoutons Lady Daphnée, que s’est-il passé ? » Dans la voix du Comte, rien d’autre qu’une douce gentillesse. Combien de fois la nurse l’avait-elle trouvé bien trop débonnaire pour son propre bien ? Elle n’en avait aucune idée, mais elle n’aurait jamais douté être un jour l’objet de l’une ou l’autre de ses attentions. « Et bien… Lady Ariane pleurait. Elle pleure sans interruption depuis trois jours maintenant et… J’avoue, j’ai… » Le rouge de la honte lui monta aux joues. « J’ai perdu patience. » Evitant leur regard, Daphnée ne perçut pas la compassion du Comte et de la Comtesse. « Qu’avez-vous fait ? » Elle hésita un instant à l’idée de poursuivre, mais comprit rapidement que, de toute façon, rien ne pourrait lui permettre de se dérober. Aussi ne tarda-t-elle pas à achever son récit. « J’ai perdu patience. Le manque de sommeil m’a ôté la raison pour un bref instant. J’ai crié, et j’ai secoué le bébé… Mais à peine ! » Enoncé à haute voix, son crime revêtait des airs de cruauté pure. Elle allait s’étendre en excuses et justifications en tous genres mais à peine avait-elle ouvert la bouche que le Comte l’arrêta d’un geste. « Des faits, Lady Daphnée, s’il vous plaît. Qu’est-il arrivé ensuite ? » Ensuite, et bien… Le nez de la baronne replongea vers le sol. « Ensuite… Rien. Le silence. Brutal, immédiat, angoissant. La petite était rouge, sa bouche était ouverte. Je savais qu’elle criait… Mais je n’entendais plus rien. Rien d’autre que… Des battements sourds, réguliers, comme une menace… » Ses yeux s’embuèrent d’émotion, se tintèrent d’une douce folie. « Avez-vous déjà écouté les battements de votre propre cœur ? C’est comme un compte-à-rebours macabre, le son des pas de la Mort qui s’approche, faux à la main, inlassablement, toujours plus près de vous … Et si ce battement était le dernier ? Et s’il s’arrêtait, mais que je continuais à vivre ? … Et ce silence… » Comte et Comtesse échangèrent un regard entendu. « Parfait. Merci Baronne. Veuillez nous laisser. Nous mettons notre carrosse à votre disposition, prenez donc quelques jours pour voyager, et vous remettre de cet incident à votre aise. » Daphnée crut discerner son licenciement dans ces mots, mais elle était trop bouleversée pour oser poser la question. Réduite au silence, elle se leva, gratifia le couple d’une révérence, et prit le chemin de la porte. Elle fut retenue quelques secondes avant de l’ouvrir cependant par la voix du Comte. « Nous comptons bien évidemment sur votre discrétion. » Elle se retourna pour leur face, acquiescer en silence, et sortit.

Une fois la porte refermée sur elle, Hélène laissa échapper un profond soupir. « Qu’allons-nous faire, Louis ? Qui aurait pu prévoir… ? » « Personne. » trancha le Comte, incisif. Délicat, il emprisonna dans ses mains celles de sa femme. « Ça ne change rien, ou presque. Vous aimez votre fille, n’est-ce pas ? » La Comtesse hocha la tête en signe d’assentiment. « Bien. Je l’aime aussi, et je ne tiens pas à ce qu’elle soit traitée comme une paria toute sa vie, avant d’être vendue, que ça soit par elle-même ou par nous, au plus offrant… » Sur ce point, Hélène était on ne pouvait plus d’accord. « Ne voulez pas attendre de voir si un incident similaire se reproduit ? Pour être sûr avant de tirer des conclusions qui, peut-être auront été trop hâtives ? » Louis hocha la tête en signe d’assentiment. « Oui, bien sûr. Néanmoins, nous devons discuter, et maintenant, de ce que nous comptons faire s’il s’avérait que nos soupçons soient fondés, afin de ne pas être pris de court. » Ce fut au tour de la Comtesse d’acquiescer. « Soit. Que ferons-nous dans ce cas ? » L’homme, d’âge moyen, prit le temps de la réflexion, une réflexion silencieuse. Muet, il se leva, joignit ses mains dans son dos et se mit à faire les cents pas dans la nurserie. Il envisagea plusieurs possibilités, les différents dénouements possibles en cas de succès, mais aussi en cas d’échec… Finalement, il ferma les yeux, poussa un profond soupir et se saisit l’arête du nez. « Nous allons l’éduquer, lui apprendre. Nous n’en parlerons à personne dont nous ne soyons sûrs de la discrétion. Il faudra que nous l’aidions à maîtriser son don, à le comprendre, et aussi à comprendre ce qu’il implique d’être ce qu’elle est dans notre monde. Elle est notre fille, Hélène. Nous ne devrons jamais la craindre. Si cela devait arriver, nous perdrions toute notre ascendance sur elle, et je n’entrevois aucun dénouement acceptable né de cette éventualité. » La Comtesse ne répondit rien, parce qu’elle ignorait quoi répondre. Avait-elle une meilleure idée ? Non. Alors celle-ci valait autant qu’une autre, se disait-elle. Ni lui ni elle ne croyait à la répression de toute façon, ça n’avait jamais été efficace pour les sorciers nés de parents moldus… Sa fille, si elle n’y prenait pas garde, serait une paria dans un monde de parias, et Hélène refusait cette alternative. Elle soupira à son tour. « Je vous ai entendu Louis. Nous ferons selon votre volonté. » En douceur, elle se leva à son tour et s’empara de la main que lui tendait son époux. « Espérons simplement qu’elle n’aura pas un caractère trop difficile et capricieux… »


***


Lettre d’Ariane de Sombreval à sa mère, Hélène de Sombreval.


Chère Mère,

Je sais qu’il s’est écoulé peu de temps depuis ma dernière missive, mais les derniers événements m’ont contrainte à prendre la plume. Père et vous ne serez pas surpris d’apprendre cette nouvelle, puisqu’elle est ce à quoi vous me préparez depuis aussi loin que je me souvienne… Ce matin encore, un certain scepticisme quant à vos prédictions m'habitait. Non pas né qu’un quelconque doute vis-à-vis de votre sagesse, non, mais j’aimais à penser que les sorciers n’étaient pas aussi noirs de cœur que vous me le décriviez. Toutefois, je n’ai pas eu d’autre choix que de constater à quel point vous aviez raison, à l’heure du petit-déjeuner. En effet, une dame a cru bon de révéler ma particularité aux yeux de tous. Lors des prochaines vacances, je vous narrerai la sottise de ladite dame, vous ne manquerez pas d’être consternés.

Quoiqu’il en soit, les murmures et regards suspicieux, méfiants, m’ont écrasée sitôt l’annonce faite. Ce fut comme si les trois années que je venais de passer en compagnie de ces gens n’avaient jamais été, comme s’ils me voyaient pour la première fois. J’ai été peinée de constater qu’il en allait de même pour mes très chers amis, Aloysius, Marie et Henri. Outrés, ils ont quitté la table à laquelle nous étions, m’ont tous les trois laissée, abandonnée, livrée à moi-même et à la tourmente qu’aurait pu être le regard des autres… Est-ce prétentieux d’admettre que toutes ces messes basses, et même la défection de mes compagnons, m’ont laissée indifférente ? Je vous laisse en juger et écouterai volontiers votre avis sur la question. D’ici là, je préfère me dire que ce n’est que le fruit du travail rigoureux et acharné que Père et vous avez fourni. Je ne voulais pas leur donner la satisfaction de croire qu’ils parvenaient à m’atteindre, qu’ils possédaient une quelconque ascendance, un quelconque levier contre moi, contre notre famille. J’ignore si le comportement que j’ai choisi d’adopter était le bon, en adéquation avec ce que Père et vous auriez attendu de moi en de telles circonstances, mais j’ai décidé de faire bonne figure et de rester dans la salle malgré le scandale qui ébranlait la paix des lieux, et dont, pour la première fois, j’étais le centre. Indifférente aux quolibets, aux insultes à peine chuchotées, aux remarques désobligeantes nées de la peur à peine cachées, je suis restée droite et aussi digne que possible, impassible (du moins l’espère-je), et ai terminé mon petit-déjeuner sans me presser.

Quand je me suis levée, certains élèves (les plus influençables et les plus jeunes probablement), ont eu un mouvement de recul. La scène était grotesque. Je n’ai cependant pas relevé et suis sortie. La carcasse de feu mon amitié avec Aloysius, Marie et Henri était encore fumante que d’autres ont tenté d’en profiter. Cela ne faisait pas une heure que ma particularité était révélée qu’on a déjà tenté de m’acheter. Vingt galions pour priver un sorcier de son ouïe, pour ne citer que cette indécente proposition. Je loue le ciel que Père et vous ayez été aussi clairvoyants. Grâce à vos mises en garde, je n’ai jamais été surprise, pas une fois au cours de cette étrange et désagréable journée, et ai toujours pu conserver autant ma dignité que mon intégrité. Je ne saurai vous dire à quel point je vous en suis reconnaissante aujourd’hui. Père et vous êtes les meilleurs parents qui soient.

Bien sûr, cela ne changera rien concernant mon comportement à l’école et vis-à-vis de mes camarades de classe. La seule nuance, négligeable, induite par cette nouvelle situation sera la condescendance que je sens poindre en moi. J’essaie de lutter contre elle, en vain. Le fait que, pour la plupart, ils se permettent de me juger sans m’avoir adressé la parole plus d’une fois balaie toutes les résistances que j’essaie de brandir contre cet orgueilleux sentiment. J’ose implorer votre pardon, dans la mesure où elle ne sera jamais exprimée, ne risquera jamais d’attirer l’opprobre sur le nom des de Sombreval.

Je n’ai jamais aspiré, n’aspire et n’aspirerai jamais qu’à susciter votre fierté, à Père et vous. Sachez donc que tous mes efforts ne tendent que vers cet unique objectif.

Je vous abandonne maintenant, dans l’expectative de vos conseils avisés.

Votre fille dévouée,

Ariane.



***


L’air marin charriait ses embruns, le mistral la lavande. Offertes au lourd soleil estival, les cigales chantaient. Qu’elle l’aimait, son pays, Ariane… Un pays coloré, riche de paysages à couper le souffle, de la plage aux montagnes. Et là plage, c’était là où elles se trouvaient, sa chaperonne et elle. La vieille dame, docilement assise sur le sable la tête protégée d’une ombrelle, la gardait de son œil attentif, alerte. Depuis deux heures qu’elles étaient là, elles avaient eu la chance de ne voir, ou de ne croiser, personne. Il fallait avouer, cependant, que les bains de mer n’étaient guère populaires parmi les nobles. Il n’y avait qu’Ariane, et parfois son père, pour s’enivrer de la sensation de liberté et d’infini que procuraient les expéditions marines. Ils en revenaient invariablement hâlés, le teint moins fraichement attrayant qu’à l’accoutumé, mais revigorés. Aujourd’hui, Louis n’avait malheureusement pas été dans la possibilité d’accompagner sa fille, contraint d’abandonner cette tâche à Lady Guilhemine, une veuve d’un âge certain, généreuse et bienveillante, mais sévère et conservatrice. Avec peine, cette dame s’extirpa du sable et s’approcha du rivage mais, ô, guère assez que pour mouiller ses jupons, et se mit à héler la jeune lady. « Lady Ariane ! Le soleil commence à descendre, nous devons rentrer ! Lady Ariane ! » Si, au début, Ariane feignit de ne pas entendre, elle n’eut pas la cruauté de laisser l’ancêtre s’agiter en vain très longtemps. Les joues rosies par l’effort, sa sous-robe blanche indécemment collée contre sa peau d’albâtre révélant toutes les subtilités de sa silhouette, la jeune femme finit par sortir des flots, semblable à Venus. Spectacle qui laissa, bien sûr, la vieille dame parfaitement indifférente. Pire encore puisque, brutal, elle s’empressa d’écraser la Lady sous son épais manteau. « Hâtez-vous mademoiselle, que personne ne vous voie ainsi. Nous devons nous dépêcher de rentrer, vous devez vous préparer pour ce soir. » Docile, la jeune femme hoche la tête en signe d’assentiment. « Baronne, que savez-vous des de Rosset ? » Les mains restées fermes malgré les agressions du temps, la vieille dame se mit à frictionner les épaules et le dos de la lady pour l’aider à sécher plus rapidement. « Oh, peu de choses. Ils sont apothicaires, je crois, issus du centre du royaume. N’en savez-vous pas plus ? L’héritier de la famille est élève à Ormebois si je ne m’abuse. » Couverte de pied en cape, la plus jeune des femmes et son ainée finirent par quitter le rivage et, armées chacune d’une ombrelle, par prendre le chemin du château. « Non. Je ne le connais pas, ne lui ai même jamais parlé. » Le reste du chemin se fit en silence.

*

La fête battait son plein. Les coupes étaient remplies plus vite encore qu’elles n’étaient vidées. Rires des dames et des messieurs accompagnaient les airs entraînants joués par la troupe d’artistes itinérants que le père d’Ariane avait engagée pour divertir ses invités. Cracheurs de feu, jongleurs, danseurs et musiciens talentueux rivalisaient pour savoir lequel d’entre eux charmait le plus l’assistance. Ariane, toute à la fête, n’en était pas en reste. Pas une seule fois il ne lui avait été permis de s’asseoir, pas une seule de ses danses n’avait été démunie de cavalier. Ici, elle recevait les hommages d’un chevalier. Là, un noble lui faisait confession de son admiration. Si elle recueillait chaque témoignage de ses galants avec plaisir, elle n’en oubliait ni sa pudeur, ni son humilité, et, toute romantique ou séduisante qu’auraient pu être ces déclarations, aucune ne fut en mesure de toucher son âme, de lui faire perdre la tête… Car, tout au fond, la menace de l’intérêt hypocrite assombrissait chaque tableau, d’apparence idyllique, s’offrant à elle. Oh, son sourire était éclatant, son rire cristallin décomplexé et naturel. Mais rien n’était à même de faire disparaître cette impression de mensonge omniprésent.

Toute la nuit durant, les festivités allèrent bon train, puis également le jour suivant. A l’aube du troisième jour, elles cédèrent la place aux préparatifs de départ des de Rosset, et avant midi, toute la délégation de la noble famille avait quitté la demeure des de Sombreval. Leurs bannières avaient à peine disparu derrière l’horizon que le seigneur des lieux convoqua sa fille. Quand celle-ci se présenta devant lui, elle lui trouva une mine fatiguée, plus fermé à elle qu’il ne l’était d’habitude. Peu adepte des chemins détournés, elle l’interrogea sans ambages. « Père ? Tout va bien ? » Quand il s’assit dans son fauteuil à haut dossier, Ariane lui trouva l’air plus las que jamais. Docile, elle s’assit face à son père et attendit patiemment que ses dents se délient. « Je vous ai fiancée. » La nouvelle, si elle coupa le souffle à la concernée, semblait faire souffrir autant le père que la fille. « A Gauvain de Rosset… » devine-t-elle aisément, sans peine mais avec énormément d’amertume. « C’était donc la raison de cette soudaine invitation. » Il ne chercha pas à nier. « Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? » Le mutisme dans lequel le seigneur se mura fut insupportable pour Ariane, dont la rage, aussi soudaine que violente, éclata. « Qu’ai-je fait pour que vous vouliez m’exiler si loin au nord ?! N’ai-je pas été tout ce que vous vouliez ? N’ai-je pas respecté chacune de vos volontés ? » Elle ignorait tout de ce Gauvain de Rosset, mais l’idée de devoir partir aussi loin lui était insupportable. Si elle acceptait le caractère aberrant des usages, le poids des coutumes qui l’empêchaient de choisir elle-même son époux, elle prenait le choix du de Rosset comme une punition. Son père ne voulait plus d’elle près de lui, et la douleur cette pensée la rendait plus mauvaise que la peste. Louis, pour sa part, ne prit même pas la peine de relever. D’ores et déjà harassé par la culpabilité et la peine, il n’avait que faire de la colère de sa fille. « C’est ainsi. Ni vous ni moi ne pouvons rien y changer. L’accord a été conclu. » Parfaitement calme, il était l’extrême inverse de sa tempétueuse fille. « Les accords se défont aussi facilement qu’ils se créent, vous comme moi le savons parfaitement. » répondit Ariane avec humeur, croisant furieusement ses bras contre sa poitrine. Les sourcils de Louis, quant à eux, se froncèrent. « Vous devenez impertinente et insolente, attention Ariane… » Mais la jeune femme n’avait que faire des avertissements de son père. La punition était déjà tombée de toute façon, que pouvait-il lui faire de pire ? « Vous ne pouvez m’y soumettre ! » s’oublia-t-elle, frappant ses poings contre le bureau en chêne massif derrière lequel son père était assis. Était, car il se leva d’un bond et, acculé, tempêta à son tour. « AH NON ? SACHEZ QUE LA LISTE DES CHOSES QUE JE NE PEUX PAS FAIRE EST COURTE, ARIANE, ET QUE VOUS MARIER A QUI ME SIED N’EN FAIT PAS PARTIE !! » Rouge de colère, il aurait impressionné n’importe qui. Louis était de ces hommes respectés pour leur générosité, traités avec une sympathique condescendance par ses pairs, mais qu’il suffisait de voir en colère une fois pour en avoir peur toute sa vie. Malheureusement pour lui, sa fille possédait le même tempérament, et la même propension à refuser de se laisser marcher dessus, malgré ce qu’imposait leur code de conduite, sans se battre un minimum. Aussi répondit-elle, acerbe « Je ne l’ai pas dit dans ce sens-là, et vous le savez aussi bien que moi… » L’effronterie de la jeune femme coupa net Louis dans son élan… Mais il reprit vite contenance et, comme savaient parfois le faire les pères, se montra cruellement pragmatique. « Vous vieillissez, Ariane, et votre mère et moi aussi. D’ici quelques années, vous ne pourrez plus enfanter. Qu’adviendra-t-il de vous quand nous ne serons plus là ? Qui plus est, au plus vous restez sans mari, au plus les doutes quant à votre vertu seront légitimes… » D’abord choquée, Ariane s’emporta. « Mais je n’ai jamais… ! » « ASSEZ ! » Ce fut au tour de Louis de taper du poing. « Assez… » s’adoucit-il, pourtant témoin de l’absence de réaction de sa fille. « Je sais que vous n’avez rien à vous reprocher, votre mère le sait et c’est suffisant pour que nous convainquions les personnes de notre milieu. Nous ne pouvons toutefois empêcher ou retenir les commérages. » Acide, Ariane laissa lourdement tomber « Je ne savais pas que Mère et vous étiez devenus d’aussi fervents catholiques… » Le silence qui s’en suivit fut à couper au couteau. « Ariane… Il faut bien que vous compreniez… » « Un an. » trancha l’entêtée jeune femme, sans même écouter la suite de la leçon qu’allait lui faire son père. « Plaît-il ? » Il avait parfaitement compris, elle le savait, mais il avait besoin de l’entendre le formuler à voix haute. « Donnez-moi un an. Un an pour trouver par moi-même, pourquoi pas un parti plus acceptable. Autant pour les de Rousset que pour nous. Ils préféreront probablement une bru qui ne soit pas ce que je suis… » ajouta-t-elle, plus sombre. Ce fut cette détresse latente, d’ordinaire si bien cachée, qui eut raison de lui. Il poussa un profond soupir, avant de céder au caprice de sa fille. « Soit. Un an, pour vous deux. Si d’ici là aucun d’entre vous n’est marié, vous le serez. Et sans objection aucune. » Ariane acquiesça en silence. « Maintenant laissez-moi, vous m’avez épuisé… » Redevenue docile, elle s’exécuta.
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Almarian de Broerec
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptySam 21 Mar - 15:55

Bienvenue (officiellement) parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptySam 21 Mar - 16:51

Bienvenue parmi nous avec un nouveau nom en "or" ^^
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Amortentia : Une odeur bien particulière monte et submerge les narrines d'Elynore. C'est un mélange de l'odeur des chevaux, de la pluie ou plus exactement de la forêt juste avant une averse et une odeur sur laquelle elle n'arrive pas encore à mettre de mot.
Age : 32


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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptySam 21 Mar - 18:25

Bienvenueeee Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 2162350996 Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 2162350996
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Aliénor de Soissons
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptySam 21 Mar - 22:13

Oh une copine en or avec une baguette au cheveu de dryade! Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 915864022
Bienvenue! I love you
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Melizenn de Lusignan
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptySam 21 Mar - 23:21

Bienvenue, officiellement, parmi nous; belle Eléanor Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 1588566963
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptySam 21 Mar - 23:51

Merci encore à tous et toutes pour votre accueil chaleureux! Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 2162350996
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptyDim 22 Mar - 0:35

Gemma est une déesse ! Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 2162350996 Magnifique choix !
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche, si tu as la moindre question... n'hésites pas ! I love you

(Juste une chose avant que tu ne continues, il est impossible de détenir un cheveu de dryade étant donné qu'il n'y a en tout que deux exemplaires existants... nous souhaitons en garder au moins un pour une future intrigue, désolé Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 267393714 Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 1551829196 )
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptyDim 22 Mar - 17:10

Je viens de lire ta demande de particularité et je peux te dire que tu écris divinement bien!
Si tu cherches la chipie qui a dévoilé ton secret au grand jour, saches qu'étant legillimens, mon Aliénor pourrait parfaitement remplir cette tâche, surtout si elle avait déjà quelque griefs contre ton adorable voleuse de sens! Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions 3364749855
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptyDim 22 Mar - 17:21

Merci Amara ^^
J'ai changé le cœur de la baguette, y'a plus de souci Wink

Et ben Aliénor, tu es une rapide! Laughing
Je te remercie pour ton gentil compliment :3
Pour ta proposition, j'avoue que ça serait assez épique Very Happy Je t'envoie un MP pour qu'on en discute ^^
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptyVen 27 Mar - 12:07

Félicitations !

tu es désormais validé(e) !
Comme je te l'ai dis sur la CB, un véritable plaisir à lire I love you une belle plume !



Tu peux à présent poster dans toutes les parties du forum ! Mais avant ça, n'oublies pas d'aller recenser ton avatar ici-même si ce n'est pas déjà fait ! Ensuite, nous t'invitons à te rendre dans la malle aux sortilèges, afin que tu puisses recenser ton patronus et ton métier (si tu en as bien sûr ). Bien entendu, tu pourras également ouvrir un nouveau sujet dans les carnets de liens, afin que tu puisses commencer à te faire des amis ou des ennemis (à toi de voir ) et prévoir tous tes RP ! Autre lien utile si tu as décidé de créer une nouvelle grande famille de sorciers, tu peux te rendre ici afin d'en faire un récapitulatif, d'y inclure toutes les informations que tu souhaites et qui sait, peut être qu'un potentiel prochain membre viendra en agrandir les rangs ? Pour finir, on te donne rendez-vous dans la partie hors jeu, lieu où tu pourras flooder comme un fou et ainsi, rencontrer les autres membres !

Allez c'est parti, nous te souhaitons bon jeu et nous espérons que tu passeras un agréable moment parmi nous !
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MessageSujet: Re: Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions   Ariane † Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions EmptyVen 27 Mar - 12:39

Une une fois merci n_n
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