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 La plus belle pour aller danser (Melizenn)

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Aliénor de Soissons
L'ingéniosité du renard
Aliénor de Soissons

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Amortentia : Un subtil mélange des effluves salées du vent qui balaye la mer, du parfum d'un jardin en fleurs et de l'odeur entêtante de la cire d'abeille.


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MessageSujet: La plus belle pour aller danser (Melizenn)   La plus belle pour aller danser (Melizenn) EmptyMar 10 Fév - 20:30

La plus Belle pour aller Danser

Melizenn de Lusignan & Aliénor de Soissons


Le vent du Nord soufflait bruyamment contre les vitres du carrosse frappé aux armoiries de la famille de Soissons, sans pour autant dévier sa trajectoire maintenue par la puissance formidable des quatre magnifiques Abraxans qui le tiraient. La forêt de Brocéliande était déjà loin, et bientôt le carrosse atterrirait sur la terre ferme de Flandres. Les yeux fixés sur le beau visage de sa meilleure amie, Aliénor ne put contenir un demi sourire. Son apparence était calme, mais en son fort intérieur, la jolie blonde sautillait allègrement en se frottant les mains. C'était la première fois que la disciple de Morgane amenait Melizenn chez elle et Aliénor avait bel et bien l'intention d'en profiter. Heureusement pour elle, Théodore, ses cadets et les frères de son amie étaient restés à Ornebois pour aider aux préparatifs du bal de Mithra, laissant à Aliénor trois journées complètes pour préparer Melizenn. Cela était amplement suffisant pour trouver la tenue adéquate, mais la blonde avait des batailles à mener sur d'autres fronts si elle voulait pousser son amie dans les bras de son aîné. Mais l'heure n'était pas encore aux manigances amoureuses: Aliénor ne voulait nullement se presser. Il lui fallait placer patiemment ses pièces, coup après coup, comme aux échecs. Et les Dieux seuls savent ô combien la belle était douée aux échecs! Si elle jouait convenable cette partie, Théodore et Melizenn serait bientôt fous amoureux l'un de l'autre, et la peste Delacour serrait reléguée aux oubliettes. Après tout, n'était-ce pas là sa juste place? Melizenn en revanche, présentait toutes les qualités pour devenir l'épouse de son cher Théodore, qui méritait une sorcière exceptionnelle. Son appartenance à la Petite Noblesse était la seule ombre au tableau, mais Aliénor traiterait ce problème en tant et en heure. Après tout, si le Seigneur de Soissons voyait son héritier chéri follement amoureux de la belle rousse, il ne pourrait lui refuser ce mariage! Bien décidée à attirer sa meilleure amie en Flandres le plus souvent possible pour la rapprocher de Théodore, Aliénor devait d'abord lui donner envie de revenir. Il était temps de mettre ses talents d'hôtesse en action. Pointant l'horizon de son index, la jolie jeune femme murmura d'une voix mielleuse: « Regardes Melizenn, on peut voir la mer. » Ils n'ont pas la mer à Poitiers, après tout!
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Melizenn de Lusignan
La grâce du cygne
Melizenn de Lusignan

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MessageSujet: Re: La plus belle pour aller danser (Melizenn)   La plus belle pour aller danser (Melizenn) EmptyVen 13 Fév - 18:09

la plus Belle pour aller Danser

Aliénor de Soissons & Melizenn de Lusignan


Ses prunelles céruléennes scrutant, au-delà de la fenêtre, un horizon lointain qu'elle ne reconnaissait pas; la rouquine laissa échapper un soupir inaudible entre ses doigts qui recouvraient le vermeil de ses lèvres crispées. Le regard perdu dans le vide, elle regardait sans les voir, les paysages nouveaux qui défilaient devant elle par la vitre froide. L'hiver semblait avoir établi ses quartiers avec une aisance dont lui seul connaissait le secret, recouvrant de son manteau solennel les bois et les hauts arbres dénudés que le carrosse survolait avec rapidité. Melizenn pouvait ressentir la puissance des quatre valeureux abraxans qui les escortaient, Aliénor et elle, vers le domaine du seigneur de Soissons, vers cette Flandres inconnue qui avait donné le jour à sa tendre amie. Détournant les yeux de l'étendue blanchissante et défilante se découvrant au dehors de l'abri douillet du coche familial, la jeune femme reporta son attention sur les traits détendus et joyeux de la belle demoiselle de Soissons, sur le tendre sourire d'Aliénor qui, étrangement, ne signalait rien de bon à son instinct... Arquant un sourcil interrogateur, la protégée du phénix ne put s'empêcher de repenser aux quelques heures qui venaient de précéder son départ inopiné et organisé dans son dos. Melizenn savait Aliénor habile à convaincre les gens, son minois charmant jouant un grand rôle dans le bon déroulement de ses plans, mais jamais la jeune femme n'aurait imaginé que son frère Conrad s'allierait si promptement au plan de sa comparse de classe... Ainsi, tentant de déceler dans le rictus satisfait à demi voilé de son amie une trace, aussi infime soit-elle, du plan qu'elle avait échafaudé; la fille de Lusignan revoyait le regard étincelant de son frère aux boucles blondes tendant vers elle une valise bouclée et une cape lourdement fourrée, l'accompagnant aux portes d'Ornebois où ils découvrirent Aliénor confortablement installée dans sa voiture familiale; et sans mieux comprendre ce qu'il lui arrivait, les demoiselles se voyaient parties pour de domaine de la princesse à la chevelure de soleil.

Tandis qu'elle se perdait dans les divagations de son esprit, la voix chaude et rassurante d'Aliénor ramena la jeune femme de ses songes. — Regardes Melizenn, on peut voir la mer. — Suivant l'indication portée par Aliénor, Melizenn planta son regard dans l'immensité qui semblait refléter l'azur de ses pupilles, qui instantanément, s'illuminèrent d'une étincelle joyeuse et rieuse. D'un essor, ses mains graciles et fines vinrent effleurer et se poser sur la vitre fraîche où la buée se formant ne freinait en rien l'euphorie qui s'emparait fébrilement d'elle. Sans s'en rendre compte, oubliant l'espace d'un instant toute convenance et toute étiquette, ses cheveux se colorèrent du bleu marin qu'elle contemplait, avant que de larges mèches d'un bleu acier comme l'écume ne viennent les parsemer. Détachant enfin son attention des flots pour plonger son regard dans celui de son hôte, le sourire béat qui étirait ses traits s'articula sans aucun effort. — C'est... merveilleux... Merci Aliénor ! — Une onde brusque vint secouer le carrosse, brisant l'instant gracieux, amorçant par la même l'arrivée imminente au terme du voyage. Retournant s'installer à la place prévue pour elle, la couleur de Viviane qui barrait son épaule fit hausser les sourcils de Melizenn qui comprit juste à temps qu'il s'agissait de sa propre chevelure à laquelle elle s'empressa de rendre sa couleur d'origine. — Pardon pour ça. — Lança-t-elle en adressant une œillade emplie de honte à Aliénor. Se raclant légèrement la gorge, la voiture vint à se poser à terre et à s'immobilier sans autre forme de procès. L'instant d'après, une ultime secousse vont secouer le convoi; juste avant que la portière ne s'ouvre sur le visage avenant d'un homme de bel allure. — Mesdames; bienvenue au château des Flandres, la demeure des seigneurs de Soissons. — Ainsi... Le séjour dans la noble famille de sa meilleure amie commençait...
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Aliénor de Soissons
L'ingéniosité du renard
Aliénor de Soissons

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MessageSujet: Re: La plus belle pour aller danser (Melizenn)   La plus belle pour aller danser (Melizenn) EmptyMar 24 Fév - 20:08

La plus Belle pour aller Danser

Melizenn de Lusignan & Aliénor de Soissons


Aliénor reteint avec peine un cri de stupeur lorsque les cheveux de Melizenn se teintèrent d’un bleu ressemblant à si méprendre à la mer qui s’étendait majestueusement au dehors. La sorcière fixa avec amusement la chevelure de sa meilleure amie, rêvant de passer ses doigts dans ces ondulations bleutées parsemées de mèches couleur d'écume. La belle aux cheveux d'or était fascinée par le don de sa meilleure amie, même si il la prenait parfois par surprise en modifiant inopinément l'apparence de Melizenn. Elle était peinée que la jeune métamorphomage s’acharne ainsi à cacher ce qui était à son humble avis une véritable bénédiction des Dieux. La blonde voulu lui signaler cette métamorphose incongrue, mais se ravisa, préférant laisser son amie dans la brève félicité de son ignorance. Dés que la pauvre Melizenn s’apercevrait que son don prenait le dessus sur sa volonté, elle se rembrunirait immédiatement et Aliénor n'avait pas le coeur à faire disparaître ce sourire béat du visage son amie. « C'est... merveilleux... Merci Aliénor ! » La jeune sorcière lui rendit son sourire avec sa douceur habituelle, et sursauta malgré elle lorsque les Abraxans entamèrent leur descente vers leur terre. La jolie Melizenn sembla brusquement prendre conscience de son changement d'apparence et ses cheveux reprirent leur couleur de feu originelle. « Pardon pour ça. » marmotta Melizenn, visiblement gênée. Les pensées inquiètes de la métamorphomage effleurèrent l'esprit d'Aliénor, mais la blonde les repoussa fermement, désireuse de préserver l'intimité de son amie. Depuis quelques temps, Aliénor s'efforçait de ne plus lire les pensées de Melizenn, par respect pour leur amitié. Sa confiance envers la rousse était totale, et la legillimens se sentait toujours douloureusement coupable lorsqu'elle entendait les échos de son esprit. Une nouvelle secousse ébranla le carrosse qui s'immobilisa avant qu'un serviteur ne vienne ouvrir la portière. Aliénor fut ravie de voir le beau visage d’Eudes, un cracmol d'une vingtaine d'années rentré au service de sa famille alors qu’il avait seulement onze ans. Le jeune valet s'inclina avec aisance, et récita d'une voix douce comme du velours: « Mesdames; bienvenue au château des Flandres, la demeure des seigneurs de Soissons. » Avec sa galanterie habituelle, le valet tandis une main gantée à Melizenn pour l’aider à descendre. « Dame Melizenn. » souffla Eudes avec un trouble évident.

Encore assise dans le carrosse, Aliénor ricana sous cape. Le bel Eudes avait toujours eu un faible pour les rouquines. Elle le savait bien: elle l'avait lu dans ses pensées il y'a quelques années de cela, alors qu'il s'était épris de Marguerite la fille de l'intendant, dotée de belles boucles rousses. Une fois Melizenn descendue,  Aliénor vit avec satisfaction que la majorité des domestiques s'étaient rassemblés pour former une haie d'honneur à l’extérieur du château. Seuls quelques valets et quelques servantes étaient restés à l’intérieur pour accueillir promptement les demoiselles. Le regard de la jeune femme s’attarda sur l’immense et majestueux Château de Flandres qui était si cher à son cœur, joyau de granit dans un écrin de neige immaculée. Aliénor connaissait par cœur chaque recoin de cette bâtisse à l’architecture harmonieuse et élancée, des tréfonds de la crypte ou reposait ses ancêtres à la volière située dans la plus haute tour du château. La jolie blonde en avait exploré chaque pièce, chaque recoin, chaque bosquet et chaque fontaine pendant les dix-huit années qu'elle avait passées derrières les hautes murailles du château en attendant d'entrer à l'école de sorcellerie d'Ornebois. Le cœur de la demoiselle se serra lorsqu’elle prit conscience qu’il lui faudrait quitter les lieux dans moins de deux ans, pour se rendre dans la demeure de son futur époux, Obéron de Landore. Cette perspective l’angoissait fortement, elle qui était si attachée aux terres de ses ancêtres. Elle doutait que l’Aquitaine lui plaise autant que la Flandres. Elle qui avait toujours détesté la chaleur. Pour l’inviter à descendre du carrosse, Eudes tandis sa main à Aliénor avec un sourire franc, presque fraternel, qui chassa immédiatement les idées noires de la jeune femme. Le bel Eudes avait toujours eu le don de lui faire oublier ses soucis les plus tenaces. « Dame Aliénor. » La demoiselle, enchantée de revoir cet ami de longue date, lui aurait probablement sauté au cou s'il n'y avait pas eu ce maudit protocole. Lorsqu'Eudes effectua une révérence volontairement exagérée en refermant la porte du carrosse derrière elle, la jeune Aliénor éclata d'un rire sonore, un peu enfantin.

Ce rire chantant m'avait manqué. Qu'il est bon d'avoir Dame Aliénor au château!

Lorsque les pensées affectueuses d'Eudes glissèrent à la frontière de son esprit, la sorcière les accepta tendrement, avec autant de délicatesse que s'il elle cueillait la première fleur du printemps.

Et elle est venue en bien charmante compagnie.

Amusée par la tournure que prenait les pensées du domestique, Aliénor glissa son bras sous celui de son amie en savourant cette plaisanterie qu'elle était la seule à comprendre. Désireuse de rentrer rapidement se mettre au chaud, elle s'adressa à Eudes avec le ton légèrement autoritaire qui s'impose lorsque l'on parle à un domestique: « Eudes, vous porterez les bagages de Dame Melizenn dans sa chambre et vous occuperez également des miens. » Le valet effectua une révérence, plus sérieuse cette fois-ci. Eudes avait reprit son rôle domestique comme Aliénor avait repris son rôle de fille de Seigneur.  Malgré son affection pour le jeune homme, c'était dans l'ordre naturel des choses. « Bien, madame. Cela sera tout? » Aliénor acquiesça et congédia le valet, avant de recentrer son attention sur son amie qu'elle tenait toujours fermement par le bras. Ravie d'avoir ainsi Melizenn chez elle, Aliénor lui adressa son plus beau sourire avant de l'inviter à rentrer au chaud. Les demoiselles traversèrent la haie d'honneur de domestiques qui s'inclinaient sur leur passage. Comme le froid leur mordait les joues et la neige mouillait le bas de leurs robes, Aliénor pressa le pas jusqu'à la gigantesque porte de chêne qui marquait l'entrée du château. La jolie blonde jeta un dernier regard au dehors, ou la neige s'étendait à perte de vue jusqu'aux très hautes murailles qui délimitaient le domaine du Seigneur de Soissons. Au delà, s'étendait les plaines de Flandres territoires magnifiques et prospères. « Je t'aurais bien montré les jardins mais il fait bien trop froid. De toute manière tu ne pourrais pas apprécier pleinement la végétation avec toute cette neige. » Sur ces mots, les valets fermèrent les lourdes portes de chêne, au dessus desquelles la devise de la famille de Soissons est gravée à même la pierre, sonnant davantage comme un avertissement que comme une fanfaronnade. L’œil pétillant de malice et le sourire aux lèvres Aliénor ajouta: « Il te faudra revenir au printemps ou en été. » Le hall d’entrée était une large pièce qui laissait déjà entrevoir la richesse de la famille de Soissons. Cinq grandes portes en acajou étaient réparties dans la pièce, la plus grande occupant presque tout le mur du fond. Un gigantesque lustre de cristal parsemé de centaines de bougies était accroché au plafond, éclairant la pièce d’une lumière douce et reposante. Les murs étaient ornés de grands tableaux représentant diverses scènes ou des membres de la famille de Soissons s’illustrant par leur manganisme et leur pacifisme. De magnifiques tapis d’Orient ornaient un parquet fraichement ciré qui embaumait délicieusement la cire d’abeille. Aliénor respira cet arôme sucré à pleins poumons : c’était l’odeur de la maison.

Une servante l’embonpoint impressionnant s’avança vers les demoiselles, le sourire aux lèvres.  « Laissez-moi prendre vos manteaux, mesdames. » La servante retira prestement le manteau de Melizenn, puis celui de sa maîtresse avant de s’éloigner d’un pas lourd mais pressé, les deux vêtements sous le bras. « Viens je vais te faire visiter.» Le sourire aux lèvres, Aliénor attrapa la main de Melizenn entre ses doigts pâles et l’entraina vers la deuxième porte de gauche. Deux valets ouvrirent les portes d’acajou pour laisser place à un couloir éclairé par de nombreux chandeliers ou différents portraits échangeaient des messes basses qui résonnaient entre les pierres du château.   « Elle est plus jeune que les autres. » chuchota une vielle dame vêtue de vert à l’air pincé.  « Elle à l’air plus gentille que les autres ! » remarqua un bonhomme au teint rougit. Aliénor les intima au silence d’un regard autoritaire. Elle ne supportait pas que les tableaux fassent des remarques sur ses invités en leur présence, c’était horriblement impoli.  Si cela continuait comme ça, elle mettrait cette vielle peau de Gertrude au grenier à titre d’exemple. Quoi que ce ne l’empêcherait pas de venir mettre son nez crochu peint à l’huile dans les autres tableaux… La blonde se tourna vers son amie avec une mine contrite. « Je m’excuse pour leur impertinence. Mes ancêtres n’étaient pas tous maître dans l’art de recevoir. » Elle lança un regard entendu aux portraits de Gertrude et Guillaume de Soissons, qui avaient repris leurs messes basses. Aliénor haussa les sourcils en soupirant, elle ne pouvait pas changer ses arrières-arrières-arrières grands parents. Surtout après leur mort.  Les deux jeunes filles arrivèrent devant une autre grande porte gardée par deux valets qui l’ouvrirent prestement.  « La salle de bal. » murmura Aliénor en s’écartant pour laisser passer Melizenn. La pièce était gigantesque : difficile de savoir combien de convives elle pouvait abriter. Des centaines probablement.  La salle de bal était très lumineuse depuis que la mère d’Aliénor, Isolde de Soissons, avait pris l’initiative de faire tomber les murs donnant sur les jardins pour les remplacer par d’immenses portes fenêtres. Ainsi, aux beau jours, on pouvait ouvrir les portes fenêtres afin que les réceptions s’étendent jusqu’aux jardins. Même par une froide journée d’hiver comme ce jour là, la vue sur ce paysage enneigé était à couper le souffle. « Voyons si tu sais danser. » souffla Aliénor avec un sourire entendu. Elle sortit sa baguette de sa poche et illumina les nombreux lustres qui descendaient du plafond. « Je ferais Théodore. » ajouta la blonde en s’inclinant comme un homme, les yeux pétillants de malice.
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