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 + où l'espoir et le désespoir se touchent, hésiter, c'est tomber.

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Amara de Landore
L'ingéniosité du renard
Amara de Landore

Parchemins : 259
Pseudo : Ilmarë (anna)
Avatar : Natalie Dormer.
Disponibilité : 7/7 jours (RP 4/4).
Amortentia : une odeur ambrée et puissante, boisée et résineuse, mystique, narcotique...


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MessageSujet: + où l'espoir et le désespoir se touchent, hésiter, c'est tomber.   + où l'espoir et le désespoir se touchent, hésiter, c'est tomber. EmptyMar 28 Oct - 2:27

Amara de Landore

Ainsi vient la neige après le feu, et même les dragons ont une fin
NOM DE FAMILLE: La grande et noble famille De Landore, seigneurs de la région d'Aquitaine, réputée pour sa forte autorité et sa prétendue descendance avec le chevalier Bohort. PRÉNOM(S): Amara, deuxième du nom. C'était dans effet celui de sa grand-mère paternelle, disparu quelques années avant sa naissance. ÂGE: Vingt-quatre ans, depuis quelques mois elle est née au beau milieu de l'hiver. LIEU DE NAISSANCE: Bien entendu, elle ne pouvait naître autre part qu'en Aquitaine, dans la demeure familiale située non loin de Bordeaux. CLASSE SOCIALE: Issue de l'une des plus grandes familles sorcières du pays, Amara fait donc partie de la noblesse française. ASCENDANCE: Elle est de sang-pur et s'en accommode parfaitement. PROFESSION: Pour l'instant étudiante à Ornebois, elle ne sait encore ce qu'elle compte faire après. A vrai dire, elle sait que les femmes de son rang ne sont pas sensées avoir d'occupations autres que de s'occuper de leur foyer, ceci dit, elle ne se pose pas trop de question pour l'instant. SITUATION MARITALE: Elle est en âge depuis plusieurs années de se marier mais sa famille ne pratique pas les mariages arrangés et préfèrent la laisser choisir elle-même son futur époux, à condition bien sûr qu'il soit un bon parti. Cependant, Amara tarde à trouver un fiancé et sa mère commence peu à peu à émettre l'idée d'arranger elle-même la situation... DEMEURE: Son audace et son ambition lui ont valu d'être envoyée dans la Demeure de Morgane. Elle s'y sent parfaitement à sa place. BAGUETTE: Sa baguette est sculpté dans du bois de chêne rouge et contient en son coeur un crin d'abraxan. Elle mesure en tout vingt-trois centimètres et est étonnamment souple. Elle est dite idéale pour les duels, chose bien ironique étant donné qu'Amara use très rarement de magie pour se défendre. PATRONUS: Un Chapalu, autrement dit son animal de predilection. EPOUVANTARD: Une énorme vague s'abattant sur elle. En effet, Amara a la phobie de l'eau et ne peut se baigner ou s'enfoncer dans une rivière par exemple. PARTICULARITÉ SPÉCIALE: Métamorphormage, elle tient ça du côté de sa mère.
Le miroir de Viviane
+ Son statut d'héritière de la famille de Landore est pour Amara un véritable luxe dont elle se sert afin d'arriver à ses fins. Elle n'hésite pas à en jouer, s'assurant alors d'acquérir un certain pouvoir auprès de son entourage et des sorciers qu'elle rencontre.
+ Elle est née métamorphomage comme sa mère, c'est à dire qu'elle a la capacité de transformer son apparence physique comme bon lui semble. C'est également une grande fierté pour Amara, qui sait que les sorciers qui possèdent ce don sont en général très admirés par leurs congénères. Elle sait que l'apparence et la tenue sont de véritables atouts pour plaire, pour séduire, elle joue donc beaucoup avec cette capacité et n'hésite pas non plus à vendre parfois quelques gouttes de son sang (pour le polynectar) contre divers autres services...
+ Elle s'est pris de passion pour les Runes et les arts anciens. A vrai dire, c'est une véritable férue d'histoire, elle lit énormément et connait divers langages anciens et étrangers. Sa famille a toujours tenu à ce qu'elle soit érudite car selon eux, la connaissance des choses est la clé de la réussite et du pouvoir. Amara l'a bien compris et excelle désormais dans l'art de la manipulation.
+ Il est très rare qu'un sorcier se lie d'une profonde amitié avec un Chapalu, cet animal étrange s'apparentant à un chat noir. C'est pourtant le cas de la jeune de Landore, qui s'est pris d'affection pour ces créatures mystiques et magiques. Elle est donc très souvent en compagnie de Wicca, une petite femelle dont son nom lui a été donné en référence au terme qu'utilise les moldus pour désigner l'ancienne religion (dont fait parti le druidisme et diverses autres), dont la leur. Elle s'en amuse par le fait que les chats noirs sont généralement craints par les sans-pouvoirs.
+ Si il y a une chose dont Amara n'est pas très fière et qu'elle refuse de confier à quiconque, c'est bien sa phobie de l'eau. Elle ne sait pas vraiment ce qui aurait pu causer ce traumatisme étant donné qu'elle a peu de fois pris la mer et ne s'est jamais vraiment baigné dans des lacs ou rivières. Lorsqu'elle doit prendre une barque pour se rendre à Ornebois ou sur l'île des tournois, la jeune femme fait bien attention de se glisser avec discrétion au centre de la barque afin de ne pas se retrouver au bord de l'eau.
+ Elle n'est ni mariée, ni fiancée. A vrai dire, sa famille ne pratique pas les mariages arrangés, préférant laisser leurs enfants choisir de celui ou celle qui partagera leur vie future, à condition de perpétuer la pureté de leur sang. Du coup, la jeune femme en profite pour séduire son entourage et en particulier la gente masculine. Étrangement, personne ne s'offusque de son attitude très libertine, certainement parce-qu'elle sait bien cacher son jeu et qu'elle n'est en aucun cas la seule à agir de la sorte. De toute façon, elle ne se sent pas vraiment prête à se marier, l'engagement lui fait horriblement peur, chose qu'elle n'avouera jamais à personne. Malgré tout, sa mère commence peu à peu à s'impatienter et ne cesse de lui envoyer des lettres la pressant de se trouver un jeune homme fils de seigneur, la menaçant presque de la forcer à en épouser un qu'elle aura choisi elle-même.
Sous la cape de Merlin
QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Le sang est l'héritage le plus précieux qu'un sorcier puisse avoir, il est à la base même de la société d'aujourd'hui. Alors oui, je lui accorde une grande importance, le statut de sang détermine notre place à tous dans la hiérarchie en France. Je suis fière par ailleurs de faire partie des grandes familles pures et bien entendu, je compte tout à fait conserver cet héritage familiale, voir même l'anoblir encore plus si possible. Cela dit, je ne méprise pas pour autant les sang-mêlés, nous n'avons tout simplement pas la même place ni les mêmes privilèges et ce depuis toujours. Quant aux nés-moldus... je pense que nous n'appartenons pas au même monde. J'ai un avis très mitigé sur eux, il faudrait certainement les prendre cas par cas pour me faire une idée et jusqu'à présent, je n'ai jamais vraiment eu l'occasion d'en rencontrer.

QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ?
Je n'irais pas jusqu'à dire que je hais les moldus, le mot serait bien trop fort. La plupart ne sont que des ignorants, façonnés à l'image de l'Eglise. Ils ont peur, peur d'une chose qui leur échappe, peur de l'inconnu, ce qui les rend sauvages et complètement aveugles. Alors oui, je ne les aime pas pour tout le mal et la peur qu'ils répandent dans la communauté magique, ils restent les auteurs de nombreux meurtres qui se doivent d'être punis. La justice doit être faite. A vrai dire, ce sont les hauts gens de l'Eglise que je hais par dessus tout. Leur cruauté n'a aucune limite et je pense qu'il est tout à fait normal de les craindre après toute la douleur et les atrocités qu'ils ont commis à notre peuple.

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? Rendez-vous par-là pour en connaitre le rôle de cette secte. Répondre ici en quelques lignes, en essayant de développer votre réponse un maximum. Répondre ici en quelques lignes, en essayant de développer votre réponse un maximum. Répondre ici en quelques lignes, en essayant de développer votre réponse un maximum. Répondre ici en quelques lignes, en essayant de développer votre réponse un maximum.

QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? C'est une grande sorcière, il n'y a aucun doute à avoir là-dessus. Elle représente la force et le pouvoir des femmes, au même titre que Morgane et Viviane autrefois. Elle a accomplie bien des exploits que même des hommes ne sauraient faire. Alors oui, je la respecte et je l'admire pour en être arrivée là, elle a tout à fait sa place en tant que Directrice d'Ornebois. Il n'y a plus qu'à espérer maintenant qu'elle continue à faire les bons choix.  

Spoiler:
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Amara de Landore
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Amara de Landore

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MessageSujet: Re: + où l'espoir et le désespoir se touchent, hésiter, c'est tomber.   + où l'espoir et le désespoir se touchent, hésiter, c'est tomber. EmptyMar 28 Oct - 2:34

la valeur sans faux éclats

You are a poet as I am a woman. Poets and women are always free with their hearts, are they not?


Retrouvailles attendues
Des bruits de pas pressés résonnaient dans le couloir principal du château. Soulevant les pans de sa robe, une jeune femme aux cheveux sombres et à l'allure sévère se précipitait vers les grandes portes, où se trouvaient un attroupement d'hommes et de femmes vêtus avec élégance. « OBERON ! » Alors qu'elle tentait de se frayer un passage au milieu de la foule, elle l'aperçu enfin, le visage éclatant, en pleine discussion avec un autre homme. Son coeur battait la chamade, voilà bien trop longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion d'admirer le visage de son frère tant aimé. Il se passa quelques secondes avant que ce dernier ne tourne son regard vers elle, illuminant son visage de plus belle. « Amara... » Il tendit les bras vers elle, laquelle vint alors s'agripper au cou du jeune homme sans attendre. « Mon frère, cette année sans toi a été la plus dure de toutes. Je suis si heureuse de te voir rentré... » Elle ne se détacha pas de lui, bien trop occupée à savourer ce doux moment de retrouvailles. Car oui, elle l'avait attendu. Impatiemment. Indéfiniment. Le temps avait été son pire ennemi durant cette longue et ô combien ennuyante année. La solitude avait peu à peu emparé son coeur, elle qui ne sortait que trop peu souvent. Quelques instants plus tard, ils mirent un terme à leurs embrassades mais Obéron resta debout devant elle, un sourire franc étirant ses lèvres. Il prit alors délicatement une mèche de cheveux qui ondulait sur les épaules de sa jeune soeur. « Le temps a également été long sans toi... oh ! » Il s'arrêta quelques instant avant d'éclater d'un rire joyeux. Sous le coup de l'émotion, cette dernière était passé d'un brun sombre à un blond lumineux. Son don de métamorphomage avait tendance à se manifester lors de moments forts, suivant la nature de l'émotion. En l'occurence, le fait de retrouver Obéron, son frère, l'homme qu'elle aimait d'un amour plus que fraternel, plus que raisonnable, emplissait son coeur de bonheur. « Tu ne cesseras de m'étonner Ama ! Allez viens, rattrapons le temps perdu, j'ai de nombreuses choses à te raconter... » Il la prit alors par les épaules et l'emmena avec lui en direction des jardins, lui contant ses aventures à Ornebois et lui décrivant alors tous ces lieux de légendes qu'elle découvrirait sous peu...
Au détour d'un chemin
Amara ajusta une fois de plus le manteau dans lequel elle était emmitouflée. Les trajets entre Ornebois et Verteroche avaient beau être rapides, il ne fallait que très peu de temps pour que la froideur de l'hiver ne vienne percer la couche de tissus que portait la jeune femme. Elle vérifia une fois de plus que sa broche en argent, représentant le blason de sa famille, ne tombe pas. Elle lui était bien trop importante, bien trop précieuse. « Certes, il lui faudra du temps pour arriver à redorer le nom de sa famille mais je ne doute pas qu'il y arrivera. Cet homme est loin d'être aussi idiot qu'il ne le prétend... » Son amie haussa les épaules, d'un air mitigé. Leur discussion n'avait rien de bien extraordinaire, comme toujours. Un silence s'installa alors entre elles. Amara goûtait à cet instant de plénitude, laissant son esprit vagabonder au rythme des pas de leur chevaux. Son regard ne cessait de divaguer, elle s'émerveillait toujours autant devant la magnificence de cette forêt de légende. Elle était chez elle. « La Garde de Trécesson... Si je n'avais pas été promise à mon cher Alwig, je crois que j'aurais bien volontiers tenté d'en garder un pour moi. Pas toi Amara ? » Lui fit remarquer son amie en pouffant, brisant alors le silence. Un sourire vint ébranler les lèvres d'Amara, qui tourna alors son regard vers un groupe de trois hommes armés se dirigeant vers elle. Lorsqu'ils arrivèrent près d'elles, ces derniers les saluèrent, comme la politesse le voulait. Charmants, oui, ils l'étaient tous mais l'un d'entre eux attira particulièrement son attention. Elle ne su dire si c'était son allure si distinguée ou cette intensité dans son regard, une force comme elle en avait rarement vu ailleurs qui la retint quelques instants avant de continuer sa route. Les effets de l'alcool sans doute, néanmoins il avait quelque chose qui le démarquait de ses équipiers. Furtivement, elle décrocha la broche de son manteau, laquelle vint alors s'étaler sur le sentier de terre. Elle avait déjà joué à ce jeu auparavant, bon nombre de fois et elle savait que cela marchait toujours. « Ma dame.. » Elle pinça ses lèvres, tentant de dissimuler le sourire naissant sur son visage avant de se tourner vers l'homme qui revenait vers elle. « Il semblerait que ceci appartienne. » répondit-il alors, en lui tendant l'objet, avec une légère révérence. Son sourire était éclatant mais son regard laissait supposer qu'il n'était pas dupe au point de croire qu'elle l'avait laissé tomber par simple inadvertance. Malgré tout, il se laissa prendre à son jeu. Cette fois-ci et bien d'autres. Il était différent, oui, bien différent...
désespoir d'une soeur
Elle était assise près d'elle, au bord de son lit. La pièce était froide, quelques peu plongée dans l'obscurité, bien trop silencieuse. Elle n'entendait à présent que la respiration régulière de son amie, allongée au milieu des draps, son visage voilé par ses cheveux sombres. Elle n'avait dit mot depuis l'entrée d'Amara dans sa chambre mais cette dernière se doutait bien qu'elle ne dormait pas. Trouver le sommeil en des moments pareils lui était impossible, elle ne la connaissait que trop bien. La jeune de Landore alluma d'un léger mouvement de baguette la seule bougie de la pièce posée sur un meuble en bois non loin du lit avant de la reposer à côté d'elle et de s'approcher doucement d'Almarian. Sa main se fit délicate et alla se poser doucement sa main sur l'épaule de son amie, toujours immobile. « Alma, c'est moi... » Elle scruta Almarian dans l'espoir de la voir réagir, ne serait-ce qu'un mouvement afin de lui montrer qu'elle l'écoutait. Rien. La jeune femme inspira alors un grand coup en fermant les yeux quelques instants. Dès lors qu'elle avait appris la nouvelle, elle avait supplié son père de la laisser utiliser l'un de ses portoloins reliant chaque seigneurie. Devant la détresse de sa fille, il n'avait pu refuser et la jeune femme était partie sans attendre, seule. Elle n'avait pas même pris le temps de saluer les frères et soeurs de son amie qu'elle s'était précipitée vers sa mère, lui indiquant alors où sa fille se trouvait à présent. « Alma, je suis désolée. » Elle resta ainsi sans bouger, ne sachant que dire. En fait, il n'y avait rien à ajouter. Ses mots, aussi réconfortants se voulaient-ils, ne lui auraient pas ramené Eothan. Aucune phrase, aucun geste n'aurait pu effacer la douleur que devait ressentir à ce moment sa plus chère amie. Tout ce qu'elle pouvait lui offrir était sa présence, lui montrer qu'elle était là. Pour elle. Pour lui permettre de se reposer un peu, de partager son chagrin. La jeune femme commença lentement à retirer sa main mais les doigts glacés d'Almarian vinrent désespérément la retenir. Son cœur rata un battement alors qu'elle sentit sa gorge se serrer au contact de sa peau si froide. Elle n'avait pas bougé mais sa main retenait à présent fermement la sienne. « Je suis là. Je ne vais nul part... » Et elle restèrent ainsi, immobiles, jusqu'à ce que l'obscurité se fasse totale.
Une nuit pluvieuse
Elle avait toujours aimé écouter le bruit de la pluie qui s'abattait contre les carreaux de la fenêtre de la chambre. C'était... reposant. Ça lui procurait un sentiment de sécurité, de bien-être, d’apaisement. Elle se sentait ainsi comme chez elle, dans cette pièce calme et sombre qui n'était pourtant pas sienne, et qui était parfois illuminée par quelques éclairs au loin. Et elle sentait sa présence, allongée derrière son dos, dont le souffle régulier venait effleurer lentement sa nuque. Un léger sourire flottait sur ses lèvres alors qu'elle attrapait avec douceur sa main posée sur sa taille, y emmêlant ses doigts. Elle ne souhaitait pas le réveiller, simplement profiter de cet instant de sérénité en sa compagnie, avant de repartir pour rejoindre sa propre chambre à Ornebois. Elle ne souhaitait pas subir les remontrances d'une quelconque autre élève de sa maison ayant remarqué que la jeune femme avait découché. Délicatement, la jeune femme repoussa le bras de son amant afin de s'en dégager, attrapant alors le bandeau de toile et la chemise blanche qu'elle avait porté sous sa robe quelques heures plus tôt, d'un coup de baguette magique. « Où vas-tu ? » La voix de Kerrian, bien qu'encore douce et endormie la fit sursauter. Elle se retourna vivement vers lui, apercevant alors ses pupilles brillantes à travers la nuit. Elle ne répondit pas tout de suite et finit de lacer sa robe avant de s'asseoir à nouveau sur le lit. « Je dois rentrer. » Elle s’apprêtait à se lever une fois de plus mais le jeune homme vint attraper son bras, la forçant ainsi à rester. Il ne lui faisait pas mal, mais sa poigne ne lui laissait aucun échappatoire. Il ne lui laissait pas le choix.« Restes encore un peu. La pluie est bien trop forte. » Il n'avait pas tout à fait tord. Amara jeta un rapide coup d'oeil à travers la fenêtre avant de capituler. De toute façon, il lui en fallait peu en des moments pareils, pour céder à sa demande. Elle-même ne souhaitait pas réellement quitter le château de Trécesson et encore moins la chaleur de cette chambre qu'elle connaissait à présent par cœur. Un sourire amusé fendit à nouveau ses lèvres, alors qu'elle sentait le regard avide du garde glisser le long de sa taille et de ses hanches. Mais elle ne donna pas vie à ses pensées et se libéra de son emprise afin de se diriger vers cette fenêtre qui l’obsédait tant. Elle scruta les paysages alentours mais son regard se perdit sur la plus haute tour d'Ornebois, qu'elle pouvait apercevoir au loin. Elle avait toujours apprécié la vue qu'offrait les appartements de Kerrian. « Je ne devrais pas être ici. Si quelqu'un venait à l'apprendre, mon honneur et celui de ma famille en serait sali. » répondit-elle finalement, tandis que le sorcier s'était levé et se dirigeait à présent vers elle. Elle n'avait pas dit ça par crainte,  elle se savait assez maligne pour ne pas s'attirer de tels ennuis. Mais la possibilité que quelqu'un puisse l'apercevoir à Trécesson à une heure aussi tardive n'était pas à exclure. Cela était déjà arrivé quelques temps auparavant lorsque Elvann, la jumelle de Kerrian, était entrée dans les appartements de son frère sans prévenir. Ce dernier vint alors se poster derrière elle et dégagea ses fines mèches brunes afin de déposer un léger baiser sur son épaule. « Il n'est pas trop tard, Amara. Tu pourrais rester indéfiniment, si tu le souhaitais... » Ces paroles résonnèrent dans son esprit comme une douce berceuse. Et pourtant, elle ne souhaitait en entendre plus. Car elle ne comprenait que trop bien les envies qui se cachaient derrière cette proposition indirecte. Mais elle n'était pas prête, pas maintenant. Alors elle joua la carte de l'ignorance et pivota vers lui, emplie de désirs, avant de lui attraper la main et de l'entraîner une fois de plus vers la douce chaleur que leur offrait les draps du lit...
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