QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Eudoxie n'a pas vraiment d'avis là dessus. Elle ne juge pas vraiment les gens par rapport à leur sang: Après tout, les sang-purs sont-ils tellement mieux alors qu'ils doivent presque tous être cousins de près ou de loin à l'heure qu'il est? Elle pense que les femmes sont brimées et sous estimées, chose qu'elle supporte de moins en moins: Alors qui serait-elle pour mal voir les nés moldus ou les sangs-mêlés qui ne sont encore que des minorités?

QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ?
Bien qu'elle ne craigne pas les sorciers nés moldus, Eudoxie se méfie des moldus, car bien qu'ils soient sans pouvoirs, cela n'empêche pas le fait qu'ils craignent les sorciers...Ce qui par conséquent, les forcent à être plus brutaux et féroces. Donc oui, Eudoxie les craint et essaie de ne pas courir de risques. Après, elle sait que pour l'instant, elle ne craint rien: mais ce n'est pas le cas de tout le monde et c'est certainement ça, le plus alarmant.

AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? Bien sûr, elle connait le sujet: Assez bien, même. Et elle trouve tout cela malsaint, barbare et inutile. Des sorciers contre des sorciers? On aura tout vu. Faire la guerre pour faire la guerre n'a jamais profité à personne et ça, Eudoxie en est persuadée. La violence à parfois du bon, suivant le contexte: Là, c'est le contraire. Et puis, des masques? La jeune femme croit dur comme fer que se cacher derrière un mur, quel qu'il soit, s'apparente fortement à de la lâcheté. Qui voudrait écouter Le Cercle de Prytwen si ceux qui le composent se montrent aussi lâches et faibles, d'une certaine manière?

QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? En tant que grande rêveuse, en tant que femme qui lit des tonnes d'ouvrages: Eudoxie a eu le temps de se pencher sur le sujet. Devrait-elle croire à toute l'histoire? Devrait-elle s'y fier? Pourquoi pas. Le fait qu'une femme ait pu un jour terrasser un véritable dragon la rassure et la rend folle de joie: Enfin, une femme a pu être prise au sérieux, à pu faire quelque chose de sa vie, quelque chose qu'elle-même avait choisi. Eudoxie, elle, n'ira jamais terrasser de dragon, ne participera jamais à des batailles: Mais dieu sait qu'elle en meurt d'envie.

06 ans.

Eudoxie est essoufflée. Voilà de longues secondes qu'elle cours, traversant à moitié le grand jardin qui borde le château appartenant à sa famille. Un grand sourire aux lèvres et le coeur battant à tout rompre, elle se cache derrière une statue, qui était déjà là bien avant la naissance de la fillette. De haut de ses six ans, elle se voûte, essayant d'échapper à sa soeur jumelle, Hermine. Sans s'en rendre compte, elle s'arrête même de respirer quelques secondes, se concentrant uniquement sur son ouïe. Elle entendit clairement les bruits de pas, certes légers mais perceptibles, de sa soeur qui ne devait pas se trouver bien loin. L'adrénaline monte, cours dans ses veines et elle a envie de rire en entendant sa soeur s'éloigner, apparemment bien loin de la trouver. Et finalement: plus de bruit. Apparemment, Hermine est partie pour de bon. Alors, sans se départir de son sourire et fière d'avoir trouvé une bonne cachette qu'elle réutiliserait certainement à l'avenir, Eudoxie se risque à sortir. D'abord elle passa sa tête, scrutant les environs et ne voyant personne, se décida à prendre le chemin de la maison. "BOUH!", s'écria soudainement ne voix fluette et haut perchée derrière elle. Eudoxie fit un bond, laissa même échapper un cri strident, puis fit volte face, pour se retrouver devant Hermine qui riait à gorge déployée en la montrant du doigt. Touchée dans son orgueil, Eudoxie haussa les épaules et secoua la tête, avant de sourire à nouveau, trop emportée par la joie de sa soeur pour ne serais-ce que lui en vouloir. Mais leur petit moment de jeu ne fut que de très courte durée, car la voix de leur professeur de musique les rappela à l'ordre. Voilà qu'elles étaient en retard pour leur leçon: ça allait mal finir pour elles...Sauf qu'à l'heure qui l'était, elles s'en moquaient. Finalement, tout en réprimant un nouvel éclat de rire, Eudoxie attrapa la main de sa petite soeur et l'entraîna jusqu'à l'intérieur. Ce jour là, elles se firent taper sur les doigts, chacune leur tour et furent bien punies pour être sorties sans prévenir tout en sachant qu'elles avaient encore des leçons à honorer. Mais bien qu'aucune des deux n'ait osé le dire, elles n'avaient ni l'une ni l'autre, aucun regret.

15 ans.

"Par tous les dieux du monde, Eudoxie: Que  fabriques tu encore ici?" Alors sortie de sa bulle par sa jumelle, la jeune fille releva doucement la tête, irritée d'avoir été soudainement dérangée. Et elle se doute bien que la conversation qui va suivre n'aura rien de quelque chose de plaisant, sachant que cela fait maintenant quelques temps qu'Hermine et elle ont du mal à s'entendre. Elles passent donc leurs journées à se disputer à propos des mêmes choses, à se lancer les mêmes réflexions inlassablement et là, Eudoxie commence à sentir la coupe déborder. Elle n'a plus ni la force, ni l'envie de débattre de tout  et de rien avec sa soeur sachant que tout sujet de conversation tournera forcément au désastre et qu'elles finiront encore par ne plus se parler durant une semaine. Elle soupira alors, mais ne put s'empêcher de répondre d'un air tranquille et posé: "Cela s'appelle "lire", peut-être devrais-tu essayer, de temps en temps..." Puis elle baissant à nouveau ses jolis yeux couleur azur sur l'ouvrage qu'elle tient encore entre ses mains tout en ignorant le ricanement d'Hermine. "N'en as-tu pas marre de rester enfermée dans cette pièce à longueur de journée avec ces vieux livres pour seule compagnie? Chère soeur, j'ai de la peine pour toi." Poussée à bout, Eudoxie ferma son livre d'un coup sec, ce qui projeta un léger nuage de poussière dans l'air et se releva. Elle lissa ensuite sa jolie robe d'une douce couleur violet pâle et alla ranger l'ouvrage, ignorant superbement la présence d'Hermine qui ne semblait pas prête à bouger. "...T'ennuierais-tu, chère soeur?", demanda finalement Eudoxie avant de se tourner vers elle avec un léger sourire malicieux au coin des lèvres. "Après tout, je n'ai pas pour habitude de te voir mettre les pieds dans cette bibliothèque. N'as-tu donc pas de meilleures choses à faire, comme envahir l'espace vital de quelqu'un d'autre? Toi comme moi savons que nous ne sommes pas seules ici: Tu as donc bien des victimes potentielles à disposition en dehors de ma personne." Et encore une fois, Hermine ricana tout en croisant fermement ses bras, ne quittant pas sa jumelle du regard. Toutes deux sont si semblables qu'on pourrait penser voir double: Mais il faut simplement passer quelques heures en leur présence pour comprendre qu'elles sont e réalité diamétralement différentes. Aujourd'hui, bien loin est le temps où elles sortaient pour jouer à se cacher malgré l'interdiction de leurs parents. Aujourd'hui, les petites filles sages et souriantes qu'elles étaient ne sont plus, toute trace de leur complicité passée ayant disparue. "J'aimerai être là pour te faire la vie dure, crois-moi. Mais il n'en est rien: père m'envoie te chercher. Il désire te parler et pour qu'il me demande de jouer au pigeon voyageur, c'est que ce doit être de taille." Le coeur d'Eudoxie loupa un battement. Que pouvait bien lui vouloir son père? Rares étaient les fois où il n'attendait pas de la voir en tête à tête pour l'informer de choses et d'autres. Le fait qu'il envoie un messager aujourd'hui-et surtout sa jumelle-, était pour le moins étrange..."Je vois. Peut-être devrais-tu songer à faire carrière comme messagère alors? Tu as l'air plutôt douée." Puis, sans attendre de réponse, Eudoxie quitta la pièce. Mais elle entendit très bien le bruit d'un objet lancé au sol. Pauvre livre, apparemment énième victime de son courroux.

26 ans

Eudoxie arpente les couloirs, l'air pressée. Pourtant, elle ne l'est pas: Pas vraiment. Le sang semble bouillonner dans ses veines. Elle sent ses joues chauffer et sait pertinemment qu'elles doivent être d'un joli rouge. Les sourcils froncés, la jeune femme essaie de reprendre sa respiration, de se calmer. Peine perdue. Elle n'y arrive pas. Dans les couloirs, elle croise quelques personnes et se cache derrière son masque froid et détendu: Mais à l'intérieur, elle pourrait être comparée à un véritable volcan en éruption. Bientôt, elle atteint ses appartement et une fois enfermée, cachée de tous, Eudoxie laisse éclater sa rage et sa fureur bien trop longtemps contenue. Ses jolies mains qui ont l'air pourtant si douces, attrapent un vase posé sur sa table de chevet, et le lancent à l'autre bout de la pièce, où il va se fracasser contre un mur avant de s'éparpiller au sol. L'eau s'étend et les fleurs sont là aussi, inertes. Eudoxie les fixe un certain temps avant de prendre une profonde inspiration, les poings serrés. Pourquoi faut-il qu'elle se mette dans cet état à chaque fois? Lorsqu'elle le croise, c'est physique. Il l'énerve, la met hors d'elle. C'est une sorte d'exploit en soi, de réussir à presque la faire sortir de ses gonds en utilisant son regard pour seule arme, avant même d'user de la parole, comme pour porter le coup de grâce. Heureusement, Eudoxie est loin d'être une femme faible et ne se laisse pas faire. Isarn est certes son fiancé, mais il n'arrivera pas à la faire plier. Oh, ça non. Petit à petit, ses poings se détendent et elle se laisse tomber sans aucune grâce sur son lit. Elle déteste Isarn. Isarn la déteste. Pourtant, ils sont unis par l'accord signé entre leurs deux pères qui ne rêvent que d'une chose depuis une vingtaine d'année: Leur union enfin scellée. En ce qui la concerne, Eudoxie est loin de trépigner d'impatience pour ce qui devrait être "le plus grand jour de sa vie". Non. Ca signerait au contraire, l'arrêt de celle-ci. Avec Isarn alors propriétaire des terres de la famille De Chassenay grâce à cette alliance, la jeune femme sait ce qu'elle deviendra...Ce qu'Isarn voudra qu'elle soit. Voilà pourquoi elle craint le pire: Qui sait ce qu'il lui réserve? Alors que ses terres natales devraient lui revenir de droit, sous prétexte qu'elle est une femme, elle devra forcément s'unir avec un homme pour qu'il prenne les rênes? Ca, c'est une idée qu'Eudoxie a beaucoup de mal à assimiler. Allongée, les yeux rivés sur le plafond, elle passe une main sur son visage, perdue. Elle voudrait plus. Tellement plus. Et en premier lieu, oublier son mariage lui parait être une très bonne idée. Dommage qu'elle n'ait pas son mot à dire et que, quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle espère: Le mariage aura bien lieu. Sauf qu'Eudoxie n'a pas dit son dernier mot et elle sourit en pensant à son malheureux fiancé. En effet, le pauvre ne sait vraiment pas dans quoi il est sur le point de s'embarquer.

J'ai beaucoup aimé Eudoxie qui est vraiment adorable et ta plume est très agréable SO GO FIGHT YOUR SISTAH MOTHERFUCKAH, YOU WILL WIN, YOU DESERVE IT  

---

Tu peux à présent poster dans toutes les parties du forum !   Mais avant ça, n'oublies pas d'aller recenser ton avatar ici-même si ce n'est pas déjà fait ! Ensuite, nous t'invitons à te rendre dans la malle aux sortilèges, afin que tu puisses recenser ton patronus et ton métier (si tu en as bien sûr   ). Bien entendu, tu pourras également ouvrir un nouveau sujet dans les carnets de liens, afin que tu puisses commencer à te faire des amis ou des ennemis (à toi de voir   ) et prévoir tous tes RP ! Autre lien utile si tu as décidé de créer une nouvelle grande famille de sorciers, tu peux te rendre ici afin d'en faire un récapitulatif, d'y inclure toutes les informations que tu souhaites et qui sait, peut être qu'un potentiel prochain membre viendra en agrandir les rangs ?    Pour finir, on te donne rendez-vous dans la partie hors jeu, lieu où tu pourras flooder comme un fou et ainsi, rencontrer les autres membres !  

Allez c'est parti, nous te souhaitons bon jeu et nous espérons que tu passeras un agréable moment parmi nous !