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| quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Sam 8 Nov - 3:36 | |
| Perceval Jean de Soissons LA TÊTE D'ABÎME DOUCE NOM DE FAMILLE: De Soissons, une des plus anciennes familles sorcières. PRÉNOM(S): Perceval Jean ÂGE: Trente-deux ans. LIEU DE NAISSANCE: Flandre. CLASSE SOCIALE: Noble. Pour ne pas dire, très noble. ASCENDANCE: Sang-pur, évidemment. PROFESSION: À Ornebois, il tente de transmettre son amour pour les sortilèges aux étudiants (et, lorsqu’il en a l’occasion, de leur enseigner un ou deux choses de plus sur l’histoire ou la poésie) et dirige la demeure de Lancelot depuis l’an dernier. SITUATION MARITALE: Les de Soissons, s’inquiétant de voir son aîné s’enfoncer dans le célibat et craignant les mauvaises langues sur leur belle réputation, l’a récemment fiancé à Evlann de Broerec, fille de bonne famille. Il connaît peu la jeune femme et son cœur n’y est aucunement attaché. Cela dit, il espère entretenir d’excellentes relations avec sa future moitié et ne sera en rien désagréable avec elle, au contraire. Il fera tout en son possible pour rendre leur union chaleureuse, et peut-être qu’après tous ses efforts, l’amour triomphera ? Il demeure sceptique, mais son vieux fond romantique ne peut s’empêcher de rêver. DEMEURE: La noble demeure de Lancelot. BAGUETTE: Une fine baguette de 28,3 centimètres, d’une plume de caladre et d’un bois de hêtre. C’est une baguette extrêmement fidèle et douée pour les sortilèges, néanmoins quelque peu capricieuse quant à la propreté de son manche. PATRONUS: Un hibou, plus précisément un grand-duc. Un animal noble et prestigieux, tout comme lui. EPOUVANTARD: Un groupe de sirènes. PARTICULARITÉ SPÉCIALE: Aucune, mis à part un intérêt intarissable pour la connaissance et une intelligence hors du commun.
Le miroir de Viviane — Si vous êtes suffisamment brave et disposez d’au moins une vingtaine de minutes devant, ayez donc la bravoure de demander à Perceval sa lecture du moment. L’enseignant lit toujours deux romans en même temps et quatre ouvrages théoriques, si ce n’est pas davantage. Complètement passionné de littérature et de savoirs, il est capable de déblatérer pendant des heures sur les livres de sa table de chevet. Il n’oublie jamais un ouvrage qu’il a lu et, lorsqu’il s’emporte, parle du livre-qui-lui-rappelle-tel-auteur-qui-s’est-inspiré-de-tel-livre-basé-sur-tel-conte-de-la-mythologie-des-nains-de-la-forêt-de-Perlimpinpin… Nul doute que vous ressortirez de cette conversation plus cultivé que jamais et avec des suggestions de bouquins pour occuper tous les jours de votre vie. À vos risques et périls, donc. (La discussion en vaut la peine, je vous le garantie.) — En tant que fils aîné, Perceval a toujours ressenti énormément de pression venant de la haute direction familiale. Il se devait d’être un exemple pour ses frères, de protéger ses sœurs, d’être une réplique parfaite de son père parfait… Il a toujours accepté ce rôle avec fierté, acceptant ses responsabilités avec le sourire. Mais, extrêmement exigeant envers lui-même, il tolère mal l’échec individuel. Il reconnaîtra avec humilité, et même avoir le sourire, avoir été battu par une tierce personne, mais n’accepte pas d'échouer lorsqu’il est le seul élément en jeu. Il angoisse à l’idée de décevoir les gens, que ce soit des membres de sa famille ou de son entourage. Jusqu’où sa quête de perfection le mènera-t-elle? — Un après-midi d’été dans leur jeunesse hardie, les enfants de Soissons étaient partis un après-midi à la mer, question de se rafraîchir. Pendant que les jeunes hommes s’entraînaient à l’épée de roseau, les gamines barbotaient dans l’eau. La plus jeune, aventureuse comme pas une, s’éloigna du bord, malgré les conseils parentaux. La réputation du secteur le décrivait d’un quai de bestioles aquatiques de tous genres, et pas des plus sympathiques. L’eau était relativement calme depuis les dernières années… jusqu’à ce que la benjamine de Soissons réfutât cette affirmation, contre son gré. Deux sirènes la tirèrent par les mollets vers les profondeurs de la Manche. Les deux garçons les plus vieux, Perceval en tête, eurent tôt fait de se lancer à sa rescousse, mais le combat se révéla coriace; les sirènes étant de redoutables créatures, hideuses, sournoises, féroces. L’aîné craignit sérieusement pour la survie de ses protégés. Depuis, il évite toute étendue d’eau opaque, et son épouvantard est une sirène grimaçante. — Ceux qui ne connaissent par Perceval vous le décriront négativement : hautain (les mauvaises langues poussent même jusqu’à arrogant) et sans pitié. D’où ces ragots sont-ils nés ? Le concerné-même l’ignore, il les regrette, mais n’en fait pas des cauchemars. Soit. Il est vrai que c’est un personnage réservé, mais son sourire se dessine plus rapidement qu’un Nimbus 1078. Ses proches connaissent le fond de son âme : Perceval a tout de la générosité-même. Il ne refusera jamais son aide et est d’une écoute apaisante. Il ne se lie pas d’amitié avec le premier venu et s’étend rarement sur ses sentiments (très humble, il parle rarement de lui-même), mais il est un compagnon discret, sensible, intelligent, drôle (enfin, si vous aimez le sarcasme), dont vous ne saurez vous dispenser, une fois passée l’étape de la simple connaissance. — Toujours heureux de propager son savoir, il n’hésite jamais à aider ses élèves en difficulté, leur donnant même des cours particuliers dans les cas les plus abrutis. Sa patience et sa générosité s’arrêtent toutefois lorsque Perceval constate que l’élève récalcitrant ne s’efforce pas et attend l’éclair de génie. La persévérance est la clef de la réussite et les paresseux n’ont qu’à rester au lit s’ils ne sont pas prêts à y mettre de leur bonne volonté. Rares sont les colères de Perceval et, croyez-moi, mieux vaut les fuir. Tâchez donc de ne jamais le décevoir, vous vous en porterez mieux. — Bien que Perceval soit à ses affaires, jamais en retard, toujours bien préparé, son logement et son bureau vivent dans un constant désordre. Les sortilèges ménagers et de rangement sont bien les seuls que l’illustre magicien ne maîtrise. Il perd ainsi beaucoup de ses papiers, chaussettes, livres, chocolats, plumes, alléluia, par manque d’ordre – mais il finit toujours par les retrouver… quelques mois trop tard. — Plusieurs de ses collègues l’ont déjà approché pour une partie d’échec sorcier et sont repartis avec un refus catégorique. Perceval ne supporte pas ce jeu malgré qu’il y excelle. — Perceval adore - que dis-je - vénère tout ce qui est à base de sucre. Offrez-lui une pâtisserie et vous détiendrez la clef de son cœur, ou du moins, une partie. — Perceval tient un cahier dans lequel il note des phrases d’œuvres littéraires. Il y écrit aussi quelques de ses créations poétiques, qu’il n’a jamais montrées à personne (et qu’il ne fera probablement jamais, sauf sous la menace de la torture).
Sous la cape de Merlin QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Une minime importance. J’ai rencontré des sang-pur dotés d’un crétinisme aberrant, et des sang-mêlé avec qui j’ai partagé mes plus belles conversations philosophiques. Le sang ne coule pas dans mes veines par choix et je ne vois pas comment il serait possible de juger une personne selon sa situation natale. Si un homme est noble de cœur, peu m’importe la couleur de son sang; s’il me prouve son talent, son intelligence, sa bienveillance, il sera pur à mes yeux. L’hermétisme social ne nous mènera nulle part, si ce n’est que dans un profond abyme d’ignorance. Qui sait si la prochaine découverte médicale viendra d’un sang-mêlé? J’ai appris que s’intéresser à plusieurs connaissances ne nous rend que plus intelligents et plus alertes : amalgamer le savoir sorcier à celui du monde moldu ne peut que nous être bénéfique. Quant aux nés-moldus, ma route n’a croisé leur chemin que par les yeux, mais je serais bien curieux d’en connaître un – je préserve mon jugement jusque-là. QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ?Craindre les moldus? En voilà une drôle d’idée. Je souhaite un immense bonne chance à celui qui se lancerait dans l’impossible tâche que d’attraper un sorcier! Merlin merci, nous possédons quelques atouts magiques nous permettant d’échapper à ce cruel châtiment. Ce n’est pas par bravoure que j’énonce ne pas être effrayé pour deux mornilles des moldus, mais bien par pure logique : je ne fréquente aucun moldu et je n’aurais jamais la sotte idée d’incanter devant eux. Je n’ai pas peur pour moi, mais je Je trouve tout simplement dommage que les moldus dressent une barrière si violente entre nos deux mondes; nul besoin de se séparer de la sorte lorsqu’il est possible de vivre en si bonne harmonie comme sur les terres de ma Flandre natale. Mais plus regrettables encore sont tous ces pauvres moldus accusés à tort et à travers… Il faudra bien trouver un moyen de mettre un terme à ce génocide. Les mécaniques de l’esprit moldu m’échappent. Je ne crains pas la chasse aux sorciers, simplement les conséquences qu’un tel traumatisme laissera sur les moldus et sur mes semblables. AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? J’en ai entendu parler, et j’ai même vu ce cercle odieux agir, lors des portes ouvertes d’Ornebois. Selon moi, il est tout simplement insensé qu’on puisse choisir une journée comme celle-ci pour revendiquer quoique ce soit et j’ai vu dans le regard de mes jeux élèves une terreur que je souhaite de ne plus jamais percevoir. Je ne connais pas leurs motifs – que le sait de toute manière ? – mais ils ne trouveront jamais en ma personne une oreille prête à les écouter après leur affreux crime. Un de mes collègues m’a rapporté que ce cercle était contre les moldus et leurs défenseurs ; je ne sais si c’est vrai, ma collègue ayant la langue facile. Si elle ne médit pas, l’existence de ce cercle est d’autant plus scandaleuse. QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? Honorense de Trevec a débarrassé ma tendre Flandre du terrible fléau qui la terrassait et je ne pourrais jamais me positionner contre elle après cet immense service. Tous les de Soissons ont beaucoup encouragé sa candidature au poste de directrice. C’est une femme redoutable, très douée et empreinte d'un savoir immense. Elle assume ses décisions et sait faire régner l'ordre et la discipline... Il nous arrive d'avoir quelques différents sur les méthodes d'enseignement, mais nous finissons toujours par trouver un consensus. De plus, les de Soissons seraient guère heureux de savoir que je ne respecte pas de Trevec en remettant en doute ses choix. - Spoiler:
PSEUDO & PRÉNOM: C. ÂGE: 21 ans. REGION: Du côté ouest de l’Atlantique DISPONIBILITÉ SUR LE FORUM: 4/7 COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVE ICI ? Par l’ancien MS UN AVIS SUR LE FORUM ? Le forum est magnifico ! Sur une échelle de 0 étant de la bouse de dragon et 10 étant le visage de Percy, je classerais le forum sur 9 au moins En tout cas, et la nouvelle intrigue est juste géniale AVATAR: Tom Hiddleston PERSONNAGE: Ancien prédéfini CREDITS: blondie DERNIER MOT ? Longue vie à MS
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| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Sam 8 Nov - 3:36 | |
| sur la jetée de la nuit, je saurai ta présence « Faites bien attention à votre prise de l’épée. Votre poignet ne doit jamais se briser ou votre force ne se transféra pas jusqu’à la lame. Les risques de blessures augmenteront donc considérablement, en plus que votre adversaire pourra plus facilement vous désarmer» leur conseilla le maître des armes d’Ornebois, d’une voix rude. Des années qu’il leur répétait les mêmes techniques, c’était à croire que rien ne rentrait dans leurs caboches ! La sueur perlait les fronts des hommes de dix-huit ans; voilà une heure qu’ils s’entraînaient sous le soleil cuisant. Chaque seconde qui passait faisait diminuer de façon exponentielle la motivation de Perceval (déjà pas très élevée à la base) : elle avoisinait sans doute les -72 sur une échelle allant de -73 à 0. Il savait bien que maîtriser la fine lame était un art obligatoire et il n’avait jamais rechigné à l’apprendre, se révélant même à être un excellent élève, même si ce noble art lui déplaisait. Trop manuel, pas assez intellectuel. Pas assez de sortilèges – son véritable dada. Rien ne l’enthousiasmait davantage que de décortiquer un sort (ses bases de latin et de grec l’aident beaucoup), d’essayer de comprendre le mécanisme, d’étudier l’étymologie, les changements diachroniques… et même de tenter sa chance à la création de sortilèges. (Toutefois, il arrêtera ses expériences à 22 ans, lorsqu’une tentative ayant mal tourné lui amputa le petit orteil.) «De Soissons, de Marverre, à vous deux ! » Bon, puisqu’il le fallait. Perceval combattit habilement – il maîtrisait le jeu de pied depuis ses huit ans, merci, père – et poussa son adversaire vers le bord de l’arène. « Bien joué, de Soissons! Ne vous plus qu’un coup pour sortir de Marverre du cercle, allez-y ! … mais qu’attendez-vous ? … De Soissons ! Le but est de gagner, pas de faire un acte de charité! » Mais Perceval avait déjà rangé l’épée dans son fourreau et tendait la main à son collègue. Il ne se rendait jamais jusqu’au bout, au grand dam de son enseignant. Depuis qu’il était haut comme trois citrouilles qu’on lui ressassait des leçons sur la clémence, que la violence ne menait nulle part et que nulle amitié ne s’érigeait sur des bases rancunières. Si certains qualifiaient son refus de porter le coup fatal de lâcheté, lui préférait l’appeler bienveillance. « Percyyyy ! » s’exclama la voix fluette de sa jeune sœur en courant vers le sorcier. Il avait menti sur la date de son retour d’Ornebois, le coquin, et était revenu un jour plus tôt, soit le jour d’anniversaire de ladite fillette qui courait à en perdre haleine. Il l’attrapa au vol et la fit tourner, comme à leur habitude, et elle rit de son rire si léger que son cœur fondit. À l’entente du cri strident, deux autres gamins pointèrent la tête hors des buissons verdâtres et rejoignirent à toute vitesse le duo. Comme la meilleure place – celle dans les bras de l’aîné – était prise, la fillette et le garçon s’accrochèrent aux jambes, tels des pandas. Tous refusèrent catégoriquement de lâcher Perceval – la joie de le revoir les collait à lui – et le brave jeune homme se hissa jusqu’à la demeure familiale en essayant de ne pas échapper des morceaux de Soissons en chemin. «Percy, tu m’as ramené un présent ? » demanda sans gêne la benjamine qui, visiblement, connaissait ses droits de fêtée. Le grand frère écarquilla les yeux, horrifié. « Non, je suis désolé, ma princesse, j’ai complètement oublié… » mentit-il. En temps normal, les mensonges ne lui seyaient pas : ses joues se teignaient d’un rose révélateur, ses tempes se couvraient d’une perlée de sueur et sa voix chevronnait. Il était simplement incapable d’être de mauvaise nature; Perceval de Soissons était né pour être ce type juste, bon, droit. Seuls les mensonges dans le but noble de faire plaisir traversaient sa gorge sans trébucher. La petite fit la moue : qu’est-ce donc ce grand frère qui l’oubliait !? Elle récupéra rapidement le sourire plus tard lorsqu’un véritable ballet de fleurs anima le dîner de festivité, sous l’habile baguette du maestro Percy. Diverses fleurs blanches et jaunes valsèrent dans les airs, se croisèrent, se chassèrent, chatouillèrent la fêtée, avant de se réunir en une gracieuse couronne et de se poser sur la tête de la gamine. Devant tant de bonheur, Perceval ne put que sourire : il ne s’imaginait pas un autre but dans la vie que de rendre heureux les gens chers à ses yeux. Il était toujours partant pour satisfaire les envies impossibles de ses jeunes frères et sœurs et rien ne lui faisait plus plaisir que de leur raconter les aventures de Merlin, le tout accompagné de quelques effets magiques qui épataient la galerie. Le dos contre un chêne de la forêt de Brocéliande, Perceval profitait d’une journée ensoleillée et de la solitude que lui offrait l’endroit mystérieux pour s’instruire en paix et pratiquer des sortilèges quelque peu majestueux lorsqu’ on trébucha sur ses longues jambes traînantes. La jeune fille se releva si précipitamment qu’il n’eut pas le temps de l’aider. Lorsqu’elle s’aperçut qu’elle venait de déranger un sieur, elle baissa immédiatement la tête, presque honteuse. « Pardon, pardon, je ne vous avais pas vu, monsieur. Vous... vous ressemblez grandement à un de mes collègues d’Ornebois, un de Soissons. J’espère ne pas me plonger dans une pire disgrâce en osant adresser la parole à une si noble personne, sieur. » « Oh, non, non. Je vous rassure que mon origine n’a rien de si glorieux, je viens d’une petite famille sans prétention. S’il vous plaît, relevez les yeux. Je suis sans doute celui qui manque le plus à ses devoirs, veuillez m’excuser, mademoiselle… » « Catherine Mirepoix. » Perceval s’inclina, afin de lui témoigner tout son respect, ignorant encore dans quel pétrin il s’était mis les pieds (les pieds, les mollets et les cuisses…) en reniant sa noble identité. Habituellement fier de son nom, il avait eu l’impression que son titre l’éloignait de cette singulière gamine qui se promenait dans la forêt – or, il était plus que curieux de comprendre d’où elle sortait. Elle lui apprit qu’elle avait fui son cours de couture pour lire en tranquillité et pour ce faire, elle avait créé un double d’elle-même pendant les quelques secondes nécessaires à son escapade. Elle n’avait eu qu’à lui montrer l’objet littéraire pour que son cœur bondisse et qu’il s’enchaînât une longue discussion sur les livres. Lorsque le soleil s’affaiblit, ils se promirent de se retrouver à la même place dans une semaine. Ces rendez-vous littéraires prirent une tout autre dynamique lorsque de réels sentiments naquirent chez Perceval. Or, il se refusait catégoriquement à lui avouer son vrai nom, parce que petit a, c’était lui révéler son mensonge et petit b, elle lui avait déjà fait part de son dégoût pour les ‘grandes familles’ et leur soi-disant supériorité. Il préférait s’enliser dans le faux que de risquer de se brouiller avec elle et plus les semaines filaient, plus la révélation lui apparaissait comme un acte ignoble. Ce cercle vicieux le pesait, mais les soucis s’envolaient dès qu’elle souriait. Jusqu’à tant que non, la situation était invivable, ça ne pouvait plus durer, oui, il allait tout lui dire bientôt, il mourrait tellement d’envie d’enrouler ses longs cheveux autour de son doigt, de poser ses lèvres sur sa nuque si blanche si pure, il voulait tout avec elle et en même temps rien, et il en était venu à la conclusion que le risque qu’elle se fâche de son mensonge en valait la chandelle. Bientôt, oui, bientôt. Pas trop bientôt, quand même. Dans quelques mois ? « Ah, Perceval ! Quelle joie de vous voir à ce bal du printemps ! Un événement d’une telle envergure ne saurait avoir lieu sans votre présence ! » « Oh, bonsoir, professeur, bonheur tout à fait partagé ! Comment… » « S’il vous plaît, cessez de m’appeler professeur, Perceval. Vous-même entrerez dans les rangs professoraux d’Ornebois l’an prochain, d’après ce que votre père m’a dit, il vous faudra vous défaire de cette mauvaise habitude. J’ai ouï dire que votre mère n’est pas là, atteinte d’une vilaine toux ? Transmettez-lui mes meilleurs vœux. » « Ce sera fait! Nul besoin de vous révéler qu’elle est bien peinée de manquer cette célébration ! Cela fait bien trois ans que les de Magresset n’avaient rien tenu de la sorte, non ? » « Quatre, mon cher, quatre ! Oui, tout le monde est ravi ! Il est très agréable d’enfin voir les nouveaux visages de la petite noblesse… Ah, tenez, venez ici que je vous présente aux parents d’un de vos futurs élèves ! » s’exclama son ancien professeur en accrochant au passage un couple. « Sieur Mirepoix, sieur de Soissons, qui enseignera les sortilèges à votre jeune fils, si je ne suis pas dans l’erreur. » Mirepoix. Par Merlin. Ça ne pouvait être sérieux. L’air cessa de passer à travers son tube respiratoire. Par Merlin. Par Merlin. Faites comme sa fille n’était pas là, par pitié et par toutes les citrouilles du monde. « … oh et voici leur charmante fille, Catherine Mirepoix.» Au XXIe siècle, Percival se serait excusé, aurait prétexté une soudaine rage de nicotine pour s’absenter dehors – là, il était prisonnier de ses mensonges, coincé entre le regard déçu-dupé-fâché de Catherine, entre son écusson des de Soissons brodé sur son cœur et entre les bonnes manières qui l’obligeaient à sourire aimablement en discutant de son programme scolaire. Pendant deux mois, il fut tous les jours à leur arbre, sans qu’elle ne vînt. Il lui écrivit des lettres chaque semaine pendant trois mois; elles lui firent toutes renvoyées sans avoir été ouvertes. Une chance qu’il commençait l’enseignement des sortilèges à Ornebois peu de temps après; il put se donner corps et âme et sentiment à la chose. « Perceval, mon fils, j’ai une excellente nouvelle pour votre avenir : nous vous avons trouvé une femme. » Seule sa bonne éducation empêcha le nouveau fiancé de recracher sa bouchée de sanglier. «… Oui, les de Broerec ont accepté avec joie l’union entre leur fille Elvann et vous. Il s’agit là d’une très bonne famille, comme vous le savez, et, en raison de votre âge avancé, ce mariage est une chance inouïe de garder encore une excellente réputation » expliqua le patriarche de Soissons. Évidemment qu’il avait senti la catastrophe venir – on n’échappait jamais à l’union maritale lorsqu’on venait d’une famille aussi noble – mais il avait toujours secrètement espéré choisir par amour sa femme. Il avait lamentablement échoué quelques années plus tôt en laissant échapper la seule qui n’eut jamais fait battre son cœur… Lorsque Perceval demanda courageusement si sa situation était si urgente, s’il n’était pas possible de lui accorder un délai d’un an pour qu’il trouve chaussure à son pied, son père trancha sèchement. « Non. En voilà assez, Perceval. Je vous ai laissé suffisamment de temps, j’ai enduré vos caprices, j’ai accepté que vous renonciez à la terre familiale pour vous contenter d’enseigner, et j’attends de vous que vous me fassiez honneur en prenant vos responsabilités. Vous avez toujours été une source de fierté pour les de Soissons, tâchez de le rester. » Il était vrai que son père avait mal digéré son changement de carrière – mais Perceval avait toujours su que sa destinée se trouvait dans la vie intellectuelle et dans le transfert de ses connaissances. Perceval s’inclina, baissant légèrement la tête en signe de compréhension et de respect. Bien sûr qu’il honorerait son nom, qu’il prendrait ses responsabilités, qu’il ferait tout en son possible pour que sa relation avec Elvann soit agréable. Jamais il n’avait pensé être ce type de mari qui domine sa femme; au contraire, il lui semblait que tous les efforts devaient émaner de lui. Certes, on lui imposait une femme, mais rien ne lui interdisait de la conquérir par les sentiments, si ? |
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| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Sam 8 Nov - 3:39 | |
| mwahahaha ! prems. rebienvenue avec ta plume de folie |
| | | L'ingéniosité du renard
Parchemins : 259 Pseudo : Ilmarë (anna) Avatar : Natalie Dormer. Disponibilité : 7/7 jours (RP 4/4). Amortentia : une odeur ambrée et puissante, boisée et résineuse, mystique, narcotique...
| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Sam 8 Nov - 3:59 | |
| Félicitations ! tu es désormais validé(e) ! Que dire à part que... c'est parfait ? (oui oui, je passe avant Elvy et j'ai pas honte ). Non vraiment, je crois que tu es le parfait Percy pour mon horcruxe et j'ai vraiment hâte de voir ce personnage évoluer !
Tu peux à présent poster dans toutes les parties du forum ! Mais avant ça, n'oublies pas d'aller recenser ton avatar ici-même si ce n'est pas déjà fait ! Ensuite, nous t'invitons à te rendre dans la malle aux sortilèges, afin que tu puisses recenser ton patronus et ton métier (si tu en as bien sûr ). Bien entendu, tu pourras également ouvrir un nouveau sujet dans les carnets de liens, afin que tu puisses commencer à te faire des amis ou des ennemis (à toi de voir ) et prévoir tous tes RP ! Autre lien utile si tu as décidé de créer une nouvelle grande famille de sorciers, tu peux te rendre ici afin d'en faire un récapitulatif, d'y inclure toutes les informations que tu souhaites et qui sait, peut être qu'un potentiel prochain membre viendra en agrandir les rangs ? Pour finir, on te donne rendez-vous dans la partie hors jeu, lieu où tu pourras flooder comme un fou et ainsi, rencontrer les autres membres ! Allez c'est parti, nous te souhaitons bon jeu et nous espérons que tu passeras un agréable moment parmi nous ! |
| | | La grâce du cygne
Parchemins : 358 Pseudo : riddermark (florence) Avatar : katie mcgrath Disponibilité : totale Amortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.
| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Sam 8 Nov - 8:27 | |
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| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Dim 9 Nov - 18:49 | |
| Merci mes trois jolies dames et merci pour les compliments, ça fait chaud au coeur |
| | | Les protecteurs de Brocéliande
Parchemins : 152 Pseudo : Areo (Camille) Avatar : Bridget Regan Disponibilité : 5/7 jours. Amortentia : L'odeur d'une épée fraîchement aiguisée, une odeur parfois épicée ou un parfum de la nature qui envoûte ses narines.
| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Dim 9 Nov - 18:58 | |
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| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Lun 10 Nov - 15:09 | |
| Mais comme t'es la pire des pires des fiancées Dans un élan magnanime, j'accepte tes excuses et ton joli corps (je peux avoir ton âme aussi ? ) |
| | | Les protecteurs de Brocéliande
Parchemins : 152 Pseudo : Areo (Camille) Avatar : Bridget Regan Disponibilité : 5/7 jours. Amortentia : L'odeur d'une épée fraîchement aiguisée, une odeur parfois épicée ou un parfum de la nature qui envoûte ses narines.
| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Lun 10 Nov - 18:04 | |
| Mais mais je m'améliorerais, pour toi Je te donnerais tout Percy. Mon être entier Et pour toi je finirai ma fiche ce soir |
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| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi Mar 11 Nov - 0:38 | |
| En voilà de belles promesses (et là, je viens de passer trois minutes à fixer ta que trop magnifique signature ) |
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| Sujet: Re: quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi | |
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| | | | quand on est réduit à ses os avec la nuit devant soi | |
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