Sujet: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Mer 1 Avr - 13:23
Hélène Dubois
Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c'est nos vies
NOM DE FAMILLE: Dubois, née Sauvigné PRÉNOM(S): Hélène ÂGE: 27 ans LIEU DE NAISSANCE: Mont-de-Marsan, Gascogne CLASSE SOCIALE: Roturière, appartenant à la Haute Bourgeoisie ASCENDANCE: Sang mêlé, demi-vélane PROFESSION: Assistante du professeur de soins aux créatures magiques SITUATION MARITALE: Veuve depuis peu de temps DEMEURE: Lorsqu'elle était élève, elle appartenait à la demeure de Viviane. Maintenant qu'elle est enseignante, elle appartient à la demeure de Merlin BAGUETTE: Bois de chêne blanc, crin de licorne, 25cm, très maniable pour les sortilèges PATRONUS: Une biche EPOUVANTARD: La forme fantomatique d'un homme riant d'elle et la repoussant, symbole de l'amour perdu PARTICULARITÉ SPÉCIALE: Demi-vélane
Le miroir de Viviane
Hélène vient d'un milieu particulièrement bourgeois, elle a eu une enfance gâtée et n'a jamais manqué de rien.
Hélène a du sang de vélane et cela se voit parfaitement. Depuis son adolescence, elle a eu de nombreuses relations amoureuses. Beaucoup de garçons de Ornebois lui ont tourné autour durant ses années d'études.
La jeune femme a un coeur d'artichaut, elle a eu beaucoup de coups de coeur, tombant amoureuse assez facilement. Mais elle n'a jamais donné sa vertu à aucun jusqu'à son mariage.
Hélène a épousé juste après la fin de ses études un marchant très fortuné, devenant ainsi une Dubois. Malheureusement, quelques mois plus tard, son époux décède, la laissant à la tête d'une immense fortune.
Sa meilleure amie Aloïse est enseignante également, c'est pour cette raison qu'Hélène est retournée à Ornebois, afin de se sentir soutenue par son amie qui a elle aussi vécue la perte de son fiancé.
Hélène est toujours amoureuse de Gwendal, mais après qu'il l'ait repoussé, elle lui en a voulu et lui en veut toujours.
Sous la cape de Merlin
QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS A L'ASCENDANCES DES SORCIERS, AU STATUT DU SANG ? Je n'attache pas spécialement d'importance au statut du sang. Après tout, je suis une sang mêlée, j'ai des origines vélane et sorcière. Il paraît que j'ai du sang moldu dans les veines. Je ne juge personne en fonction de ses origines, je m'intéresse plutôt au caractère de la personne.
QUE PENSEZ-VOUS DES MOLDUS, DE LA CHASSE AUX SORCIÈRES ? LES CRAIGNEZ-VOUS ? Je pense que les Moldus ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas. Ils nous craignent, ignorant l'étendue de nos pouvoirs. Je ne vois pas d'un bon oeil la religion chrétienne qui nous persécute. Je ne suis pas particulièrement ravie que nous soyons obligés de nous cacher mais c'est pour notre sécurité. Je dois reconnaitre que je crains la réaction des Moldus, je n'ai pas envie de finir sur un bucher.
AVIEZ-VOUS DÉJÀ ENTENDU PARLER DU CERCLE DE PRYTWEN ? QU'EN PENSEZ-VOUS ? J'étais là lorsqu'il y a eu les portes ouvertes d'Ornebois. J'ai été profondément choquée de ce qui s'est passé. Je ne pensais pas que de tels actes arriveraient un jour. Ces personnes sont des terroristes qui ne méritent qu'une condamnation ferme et sans concession.
QUE PENSEZ-VOUS D'HONORENSE DE TREVEC ? REMPLIE-T-ELLE BIEN SON RÔLE DE DIRECTRICE ? J'ai beaucoup de respect pour la directrice de l'établissement, j'ai ressenti ce sentiment dès mon entrée dans l'école en tant qu'élève. A présent que je suis assistante de professeur, elle est ma supérieure directe. Je ne suis par contre pas vraiment heureuse des raisons de sa notoriété. Aimant beaucoup les dragons, le fait qu'elle en ait tué un ne lui attire guère ma sympathie à ce niveau.
Spoiler:
PSEUDO & PRÉNOM: Judith ÂGE: 27 ans REGION: France DISPONIBILITÉ SUR LE FORUM: Quotidienne COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVE ICI ? De liens en liens UN AVIS SUR LE FORUM ? Contexte très original et superbe design AVATAR: Emilia Clarke PERSONNAGE: Scénario CREDITS: arwene DERNIER MOT ? Hâte de rp avec vous !
Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Mer 1 Avr - 13:23
A fire can't kill a dragon
La fille du feu
On cesse d’être un enfant quand on comprend qu’on est mortel.
The Crow
La chaleur était pesante, étouffante. La demeure familiale, dans les hauteurs de Mont-de-Marsan retenait l’air chaud en cet été solaire. Hélène plissa les yeux. Son précepteur ne parvenait que difficilement à capter son attention d’ordinaire mais là, c’était encore pire que d’habitude. Les rayons du soleil caressaient la chevelure presque blanche de la petite fille, âgée de sept ans à peine. Son esprit vagabondait ailleurs, dans des histoires du passé, des belles histoires alliant princesses et vaillants chevaliers. La famille Sauvigné n’était certes pas d’ascendance noble mais elle venait de la haute bourgeoisie. Un léger bruit attira l’attention de la belle Hélène, la réveillant quelque peu de sa rêverie d’enfant. Un bruit clair de tintement de l’acier contre l’acier. Vérifiant que son précepteur ne la tenait pas à l’œil, Hélène tendit la tête pour contempler ce qui se passait dans la cour. Un jeune enfant se battait contre un homme. Le jeune était en l’occurrence son frère, Guillaume. De deux ans son aîné, il était l’héritier de la famille et se devait d’apprendre, comme tout futur gentilhomme, l’art de l’épée. Il y montrait une certaine dextérité, même si Hélène, de son avis, le trouvait lourdaud et manquant de réflexe. Mais il était un homme, elle n’était qu’une femme. A lui les combats palpitants, à elle les travaux de broderie qui l’insupportaient. Parfois, elle aurait aimé naître homme. Mais la nature ne lui avait pas offert ce cadeau. Hélène savait que son avenir serait tout tracé. Elle épouserait un très riche bourgeois, ou même un noble si l’opportunité se présentait et on ne lui demanderait pas son avis. « L’histoire de votre arrière-grand-mère trouve donc si peu d’intérêt à vous yeux, Mademoiselle ? C’est votre mère qui en sera navrée, soyez-en sûre. » Hélène sursauta et reporta son attention sur le moment présent. Son précepteur était en face d’elle à présent, le regard sévère. Hélène fit mine de prendre un air contrit. Elle savait que Mère ne serait pas d’une grande clémence envers elle si elle apprenait son manque de constance dans ses apprentissages. « Veuillez m’excuser, monsieur. Un moment d’égarement qui ne se reproduira plus. Vous disiez ? » Et la voix monotone du précepteur, immuable, reprit, provoquant la même apathie qui avait saisi Hélène plus tôt.
La petite fille avait vu le ventre de sa mère s’arrondir et elle avait naturellement posé une foule de questions à ses parents. Son frère aîné semblait, lui, se désintéresser de la chose, quoiqu’il gardât une oreille traîner lorsque sa cadette questionnait leurs parents. Hélène ne connaissait rien de la façon dont on faisait les enfants. On ne parlait pas de ces choses-là à la maison et elle sentait confusément qu’il y avait là un mystère dont elle ne pourrait percer les secrets. Mais la vue de ce ventre qui s’arrondissait de jour en jour ne cessait de l’émerveiller. Là était la vraie magie. Aussi ne fut-elle guère surprise lorsque, trois mois après avoir fêté ses six ans, elle accueillit un petit frère, Paul. Paul était surprenant. Etonné du monde qui l’entourait, rondouillard, ne pleurant jamais, il semblait n’avoir comme autre fonction que de manger et de dormir. Hélène s’attacha très rapidement à ce poupon qu’elle considérait comme sien. Quant à Guillaume, il l’ignora, comme il l’avait fait avec sa sœur. L’arrivée de Paul montra clairement à Hélène, si elle ne le savait pas encore, quelle place était la sienne. Guillaume serait amené à hériter de tout et à régenter la demeure familiale en lieu et place de leur père. Paul serait certainement un homme influent, un sorcier qui rejoindrait les hautes sphères de l’administration. Quant à elle… Elle n’était qu’une femme et son seul atout était sa grande beauté sur laquelle on fondait beaucoup d’espoirs. On la vendrait comme une tête de bétail à un homme fortuné, ni plus ni moins. « Tu verras, Paul, un jour, je serai une grande sorcière. Et je deviendrai l’égale des hommes ! Ils auront peur de moi, et je leur inspirerais du respect. » Elle parlait souvent de ses projets fous à son jeune frère, trop petit pour comprendre un traitre mot de ce qu’elle disait. Et elle vivait dans l’espoir qu’un jour, tout changerait pour elle…
Hélène avait huit ans et rien n’allait comme elle le désirait. Mais tout allait changer… Ses deux frères, même Paul, avait fait preuve de leurs pouvoirs très tôt. Contrairement à elle. Huit années s’étaient écoulées depuis sa naissance et elle n’avait jamais été au centre d’événements anormaux, à sa grande honte. Elle commençait à se demander si elle pourrait suivre des études normales parmi les sorciers. Etait-elle une Cracmol ? La honte serait suprême… C’était une journée de printemps. Guillaume était parti chasser en compagnie de leur père tandis que Paul jouait dans le jardin. Hélène se trouvait non loin de lui, assise dans l’herbe, lisant un ouvrage de sortilège. Le livre ancien avait toujours intrigué et passionné la jeune fille. Elle rêvait d’en maîtriser tous les secrets. Plongée dans sa lecture, elle ne portait que peu d’attentions pour l’heure à Paul. Ce dernier avait trouvé l’idée très tentante d’escalader le grand chêne qui était planté en plein centre du domaine. Lorsqu’Hélène leva les yeux, elle vit le danger dans lequel se trouvait son petit frère. « Paul !! Descends tout de suite ! Tu risques de tomber ! » Le petit garçon rit, ne tenant nullement compte de l’ordre de son aînée. Il posa le pied sur une prise qu’il pensait sûre et qui s’affaissa sous son poids. Poussant un cri, il tomba. Hélène se leva et hurla. Et soudain, son petit frère sembla stoppé net à quelques centimètres du sol. La petite se rua dans sa direction. Il glissa en douceur sur le sol, indemne. Hélène venait d’utiliser la magie pour la première fois de sa vie.
AVENGEDINCHAINS
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.
Fight Club
Le froid mordait les jeunes sorciers pourtant couvert chaudement. Les flots léchaient les barques qui fendaient la houle, se rapprochant de l’imposant édifice. Le château était impressionnant, Hélène avait l’impression qu’il flottait sur l’eau. Elle avait suivi une scolarité brillante mais à présent, elle entrait à Ornebois. Elle était âgée de dix-huit ans. Désireuse d’en apprendre davantage, elle avait hâte de commencer l’année et surtout, d’apprendre dans quelle demeure elle allait être répartie. Elle avait entendu beaucoup de légendes concernant les modalités de la répartition. Et évidemment, Hélène avait entendu parler de la fameuse cape de Merlin. Elle arriva enfin sur la terre ferme et contempla la vaste demeure. Elle était impressionnée. Son frère Guillaume lui en avait parlé lors de ses vacances mais elle n’aurait pu imaginer cela. Le Jardin d’Antème était également d’une grande beauté avec ses buissons de fleurs, les eaux calmes du lac non loin et les étendards des quatre demeures flottaient. La directrice les accueillit ainsi que les autres élèves plus âgés. « Bienvenus ! Bienvenus à vous à Ornebois. Vous allez apprendre les arcanes de la magie et devenir plus compétents dans son art. Vous êtes tous tenus de respecter le règlement de cette école, présente dans le livret qui se trouve dans vos fournitures. Mais sans plus tarder, nous allons commencer l’attribution ! » Le cœur d’Hélène battait vite mais pour l’heure, ce n’était pas encore son tour de grimper sur l’estrade. Elle resta en retrait, non loin d’un groupe de jeunes filles plus âgées. L’une d’elle l’intrigua immédiatement. Les minutes passèrent, interminables… et soudain, elle entendit : « Sauvigné, Hélène ! » Bondissant sur ses pieds, elle sentit la panique l’envahir. Et si la cape ne prenait aucune couleur ? Montant les marches, elle se tourna vers la foule sans même la voir. La directrice lui posa alors la cape sur les épaules. Quelques secondes de silence où Hélène pouvait entendre son cœur battre dans ses oreilles. Et soudain, la cape prit une belle couleur bleue. La directrice retira la cape de ses épaules. Elle énonça d’un ton clair : « Demeure de Viviane ! »
Il était très tard. Minuit était passé et ses collègues dormaient paisiblement. Hélène, quant à elle ne dormait pas. Cela faisait six ans qu’elle était à Ornebois. Elle était heureuse, aussi heureuse qu’on pouvait l’être. Hélène aimait les enseignements qu'on lui prodiguait, surtout les soins aux créatures magiques. Elle aidait souvent ses camarades lorsque ceux-ci avaient des difficultés. Elle aimait transmettre son savoir et se destinait à une carrière d'enseignement. Très fleur bleue, elle avait tendance à s’enflammer souvent pour des jeunes garçons. Mais elle n’allait jamais plus loin, ayant conscience qu’une dame de bonne famille se devait à son mari. Ainsi donc, elle se tenait dans la salle commune. Elle semblait réfléchir. Puis soudain, comme si elle avait pris sa décision, elle se leva et sortit de la salle. Se glissant dans les couloirs, elle pénétra dans une pièce. Un feu brûlait dans l’âtre. Et un jeune homme se tenait dans le fauteuil en face. Se faufilant silencieusement derrière lui, elle plaqua ses deux mains sur ses yeux, le faisant sursauter. « Qui est-ce ? » Le jeune homme n’hésita pas une seule seconde pour lui répondre : « Hélène. » Elle sourit, le relâcha avant de lui claquer un baiser sur la joue. La jeune femme se tint devant Gwendal. Son regard se perdit un instant dans celui du jeune brun. Il faisait battre son cœur comme personne d’autre ne savait le faire. Il avait jeté un regard inquiet autour d’eux qui amusa la belle Hélène. « Il n’y a personne. » Dieu qu’il était beau. Et dans ses yeux, il lui semblait lire le désir qu’elle-même ressentait. Alors, pourquoi ne l’avait-il pas encore embrassé ? Elle se rapprocha doucement et, sourire aux lèvres, avec un ton de voix provoquant, elle murmura à nouveau : « Il n’y a personne… » Tendant la main, elle lui caressa la joue mais Gwendal s’en saisit vivement. « Arrête. » Elle sourit et, ne tenant pas compte de son avertissement, tenta de l’embrasser mais ce dernier esquiva son geste et lança : « Va-t-en. » La surprise puis la peine se lut sur les traits d’Hélène. Avant même qu’elle ait pu protester, Gwendal s’était enfui dans les dortoirs. La jeune femme sentit son cœur se serrer. Furieuse, elle fit demi-tour et quitta la salle commune de Lancelot. Pourquoi fallait-il que le seul homme qu’elle aime la repousse ?
« Qui peut me dire où nichent préférentiellement les dragons ? » Le groupe d’élèves prenaient avidement des notes. A la question, tous s’arrêtèrent. Une main s’était déjà dressée, assurée. Le professeur Namor esquissa un sourire amusé. « Oui, Mademoiselle Sauvigné ? » Hélène baissa la main et déclara : « Les dragons nichent préférentiellement dans les montagnes, cela leur permet de protéger au mieux leur progéniture des importuns, la hauteur à laquelle ils construisent leur nid les rendant impossible à attendre. » Le sourire de l’enseignant s’élargit davantage. « Excellent, Mademoiselle. » Hélène ne fanfaronna pas de cette félicitation. Elle avait toujours été passionnée par les bêtes, particulièrement les créatures fantastiques qui parcouraient Ornebois. Elle était persuadée, à tort ou à raison, d’avoir aperçu une licorne une nuit qu’elle parcourait les bois. Le cours terminé, elle fila en direction de la Grande Salle pour le déjeuner. Elle aperçut Aloïse de Montmorency, sa meilleure amie, de quatre ans son aînée. S’installant à ses côtés, elle la salua. « Coucou, Aloïse ! Ou devrais-je dire, professeur ? » Son amie haussa les épaules. « Je ne suis qu’assistante. Alors ton cours de soins aux créatures ? » « Super, comme toujours ! J’ai vraiment hâte de continuer dans le programme. Tu crois qu’on pourra un jour voir un Sombral ou bien un dragon ? » « Sans vouloir te décevoir, cela m’étonnerait. Namor est un peu fêlé mais pas au point de vous emmener voir un dragon. La directrice ne le permettrait pas, c’est bien trop dangereux. Et sinon, avec Gwendal, tu en es où ? » Hélène haussa les épaules à son tour. « Je n’en suis nulle part. C’est un crétin, c’est tout. » « Donc, tu ne l’aimes plus ? » « Bien sûr que non, je ne l’aime plus ! » « Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à te croire ? »
AVENGEDINCHAINS
I don't want to be his queen...
GoT
« Mais enfin, Hélène, je ne vous comprends plus ! » Sa mère était exaspérée. Elle avait affronté la mauvaise humeur de sa fille pendant les deux jours de vacances et ne parvenait plus à contrôler ses nerfs. Elle ne comprenait tout bonnement pas Hélène. La jeune fille était en dernière année et une proposition de mariage lui avait été faite, du moins à sa famille. Tristan Dubois. Un riche négociant qui avait acheté un titre et des biens. Il était d’une famille puissante, certes non noble mais d’une bourgeoisie très comme il faut. L’alliance ne pouvait que convenir. Mais elle ne convenait pas à la principale intéressée. « Mais Mère, je désire seulement suivre mon cœur ! Je ne connais pas cet homme, je ne l’ai jamais rencontré ! » « Mais ma pauvre fille, vous délirez ! Croyez-vous que je connaissais votre père quand nous nous sommes fiancés ! » « Et bien, peu m’importe, vous ne pouvez m’y contraindre ! » « Détrompez-vous, très chère.. » Ainsi donc, le lendemain, Hélène attendait son futur fiancé, dans une robe bleutée. Elle avait du mal à respirer avec le corset et fulminait intérieurement. Le jeune homme se présenta enfin, descendant de son grand cheval blanc qui l’avait mené devant la demeure de la famille Sauvigné. Ses parents ainsi que ses frères avaient sortis les atours des grands jours et toute la maisonnée était en effervescence. Hélène faisait une mine d’enterrement. Le jeune homme salua tout d’abord ses parents et ses frères, comme le voulait l’étiquette, puis se tourna vers elle, saisissant sa main, il y déposa ses lèvres en un doux baiser. « Madame, vous ressemblez à mes rêves mieux que toutes celles qui les ont suscités. Vous avez ce quelque chose de délicieusement désinvolte qui ne se rencontre que chez les êtres divins. Mon imagination n’a rien n’a vous prêtez que vous n’ayez déjà. » La tirade laissa Hélène sans voix. Elle rougit puis se reprit et répliqua : « Vous m’honorez, Monsieur. Je ne mérite guère pareil compliment. » « Vous méritez bien plus encore, très chère. » Hélène suivit ensuite son futur époux dans la salle de déjeuner.
Le cours de métamorphose se déroulait comme de coutume. Le Professeur Amblard était passionnant. Il savait capter l’attention de ses élèves comme personne. D’ordinaire, Hélène était tout bonnement captivée. Mais ce jour-ci, elle avait toutes les peines du monde à se concentrer. La raison en était la présence de Gwendal dans la salle. Il était devenu l’assistant du professeur de métamorphose. Depuis cet épisode dans la salle commune de Lancelot, Gwendal prenait un malin plaisir à l’éviter, ce qui ne faisait qu’exaspérer la belle. Le cours se terminait et tous les élèves rangeaient leurs affaires. Hélène traîna un moment jusqu’à ce qu’elle se retrouve toute seule, Gwendal en face d’elle. Ce dernier fuyait clairement son regard jusqu’à ce qu’il lève la tête et se rende compte qu’il était seul avec elle. Hélène resta immobile, l’observant. Puis, elle rompit le silence qui régnait en murmurant : « Gwendal… » Le jeune homme se contenta d’une réponse simple : « Hélène… » Et il fit un pas en arrière, ce qui peina encore Hélène. Elle frémit et baissa la tête. Puis, elle demanda d’une voix brisée : « Pourquoi me fuis-tu ? » « Pour ne pas souffrir. » Chaque parole prononcée lui faisait plus mal encore. « Oh, Gwendal, je t’ai tant aimé pourtant. » Elle savait que ce qu’elle faisait était dangereux. Elle ne devrait pas lui dire ça et pourtant elle avoua : « Je crois que je t’aime encore, tu sais. » Non, elle n’aurait pas dû dire cela. Elle était promise. Elle allait se marier… Son regard était triste et perdu. Elle savait où était son devoir et elle devait s’y résoudre. Elle restait sans bouger lorsque soudain, Gwendal s’avança vers elle, la saisit par les épaules et déposa ses lèvres sur les siennes en un baiser farouche et passionné. Hélène frissonna de tout son être. Ce baiser la grisait, lui faisait ressentir des sensations qu’elle n’avait jamais ressenties. Mais sa conscience reprit le dessus et elle le repoussa finalement. « Non, Gwendal, je suis fiancée maintenant. A un fils de marchand, comme moi… » Elle rassembla ses affaires. Puis, en quittant la salle, elle lança : « C’est trop tard, Gwendal. Il fallait m’aimer avant. »
AVENGEDINCHAINS
Mais moi, je n’oublierai jamais l’homme, et tout ce qu’il a représenté pour moi.
V pour Vendetta
Le mariage avait eu lieu en grande pompe, juste après la fin de ses années d’études. Hélène était magnifique dans sa grande robe blanche. Ils prononcèrent leurs vœux et ils se retrouvèrent unis pour la vie. Alors qu’elle le connaissait à peine. Son mari se révéla rapidement un homme assez irascible et impulsif. Hélène vécut la nuit de noces comme un passage obligé mais n’y prit guère de plaisir. Elle n’avait pas le choix. Tristan obtenait d’elle ce qu’il voulait mais il lui fit rapidement sentir que la place d’une femme n’était certes pas égale à celle qu’occupait l’homme. Hélène n’était pas heureuse. Mais dans de telles familles et à leur époque, on se mariait pour toute sa vie. Pas de retour en arrière possible. Son époux appréciait particulièrement la chasse et s’y adonnait très souvent. Hélène ne sut jamais ce qui s’était passé. Tristan était parti tôt en compagnie de ses amis. Ils revinrent peu après midi, Tristan transporté dans les airs. Il était mort, tué par une bête sauvage lors de la chasse. Hélène le pleura sincèrement, il ne méritait pas pareil traitement. Son veuvage lui apporta une fortune considérable.
« Pourras-tu nourrir les hypogriffes, Hélène ? » « Certainement, Monsieur. » Elle était de retour à Ornebois. L’endroit où elle avait été la plus heureuse certainement. Après la mort de son mari, elle avait décidé de postuler pour devenir assistante du professeur de soins aux créatures magiques. Elle avait toujours aimé les bêtes, surtout les dragons. Et enseignait lui plaisait, depuis ses premiers pas à Ornebois. Aussi avait-elle rejoint l’endroit qui l’avait vu grandir. Cela fait quelques mois à présent qu’elle est ici. Et elle va recroiser bientôt le chemin de Gwendal…
AVENGEDINCHAINS
Almarian de Broerec
La grâce du cygne
Parchemins : 358 Pseudo : riddermark (florence) Avatar : katie mcgrath Disponibilité : totaleAmortentia : une odeur entêtante de feu de bois, de papier brûlé et de cuir.
Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Mer 1 Avr - 13:33
Bienvenue parmi nous ! Tamsin a drôlement changé
Gwendal de Lusignan
La sagesse du cerf
Parchemins : 24 Pseudo : Spencer Avatar : Kit Harrington Disponibilité : Plutôt régulièreAmortentia : Un agréable mélange de l'odeur du feu de cheminée, des pages d'un vieux grimoire usagé et de cuir neuf.
Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Mer 1 Avr - 14:15
Mon Hélène, ma belle, ma petite princesse! Si tu savais comme je t'aime déjà fort fort fort!
Comme je te l'ai dit par MP, Emilia est juste parfaite pour la magnifique Hélène. Hâte de lire ta fiche, amour de ma vie qui fait battre mon coeur.
PS: Fais gaffe avec cette robe, je risque de te l'arracher!
Invité
Invité
Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Mer 1 Avr - 15:21
Bienvenue à toi moi qui voulais m'arranger avec guwendal pour un lien gauvain-hélène, je vais le faire direct avec toi . Mais en attendant hâte de voir ta fiche
Ariane de Sombreval
L'ingéniosité du renard
Parchemins : 39 Pseudo : Bananarama Avatar : Celina Sinden Disponibilité : AléatoiresAmortentia : Odeur d'orage, de mer et de saison
Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Mer 1 Avr - 16:23
Bienvenue à toi, belle Hélène :3
Aloïse de Montmorency
La sagesse du cerf
Parchemins : 24 Pseudo : Elynore Avatar : Ginnifer Goodwin Disponibilité : Presque tout le tempsAmortentia : Aloïse n'a plus d'amortensia pour le moment. L'amortensia étant lié à son amour perdu Age : 32
Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Mer 1 Avr - 16:28
Best FRIENDDDD Oh Emilia est tellement belle Je t'aime mon amie mais fait attention à Gwendal je veux pas à avoir à vous surveiller tous les deux :p
Aliénor de Soissons
L'ingéniosité du renard
Parchemins : 220 Pseudo : Moon Child (Adèle) Avatar : Holliday Grainger Disponibilité : 5/7Amortentia : Un subtil mélange des effluves salées du vent qui balaye la mer, du parfum d'un jardin en fleurs et de l'odeur entêtante de la cire d'abeille.
Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Mer 1 Avr - 18:43
Bienvenue! Emilia est trop canon en Hélène
Gwendal de Lusignan
La sagesse du cerf
Parchemins : 24 Pseudo : Spencer Avatar : Kit Harrington Disponibilité : Plutôt régulièreAmortentia : Un agréable mélange de l'odeur du feu de cheminée, des pages d'un vieux grimoire usagé et de cuir neuf.
Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé) Ven 10 Avr - 14:13
Euh pour moi c'est pas bon du tout désolé... C'est pas du tout comment j'imaginais Hélène. Ça fait vraiment copie de Daenerys et c'est pas du tout ce que je recherche.
Je ne sais pas par ou commencer pour t'expliquer que pour moi, ça colle pas. Le patronus dragon? Non quoi! Hélène n'est pas Daenerys. L'épouvantard? Je suis flatté mais Hélène n'est plus amoureuse de Gwendal, l'eau à coulé sous les ponts...
Toutes les allusions dragons avec Emilia en avatar, désolé j'adhére pas. Puis je pense que le don marqueur c'est trop, surtout qu'il est à peine évoqué dans ta fiche.
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Sujet: Re: Hélène Dubois - Love is for children (Terminé)