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 (kemara) we are cut-throats and jagged wolves

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Kerrian de Broerec
Les protecteurs de Brocéliande
Kerrian de Broerec

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MessageSujet: (kemara) we are cut-throats and jagged wolves   (kemara) we are cut-throats and jagged wolves EmptyMar 18 Nov - 22:27

we are cut-throats and jagged wolves
kerrian and amara
La douleur traversait son corps, l’ombre silencieuse planait sur ses épaules courbées. « Morte, morte, ELLE EST MORTE ». Il crachait avec dégoût des mots enroués par la haine de ces moldus, qui avaient touché à la chair délicate de son ange.  Il tombait, impuissant, ses les genoux écorchés à vif, il aurait voulu s’arracher le crâne, le dévisser, et le poser là par terre, faire en sorte que tout s’arrête. La colère montait, vive, tel un taon au dard acéré. Elle venait empoisonner chaque parcelle de sa chair, le temps, cruel ancêtre, le trouait de parte et d’autre. Mais tout cela était fini, et il sombrait dans cet appétit furieux, dévasté, d’une vie plus noire, d’un cauchemar sans fin. Sombre caveau qu’est notre esprit, où toutes ses pensées noires se bousculent, se cognent au cœur. Sombre dessein qu’est la vengeance, acide, décérébrée, inconnue, où il n’y a plus de justice, et où seule l’impulsion d’un démon fait chavirer votre être, et là, vous le savez, que vous êtes perdu, que vous vous noierez dans les ténèbres dévorantes d’un nouveau jour délétère. Et ces doux cantilènes, chants profanes et mortuaires dansaient dans son esprit pour imploser sous le soleil de son inconscient. Il était enserré dans un manteau trop grand, fait de grandes armoiries royales, mais son dos trop courbé ne pouvait le porter. Il s’affaissait sous le poids capricieux de sombres objurgations, les reproches qu’il s’était fait le rendait proche de l’insanité, son corps dansait parmi les fous, l’asile était maison de son aimé repos.
Aimée, Aimée aux yeux d’anges, elle s’était évanoui sur une croix souillée par l’incarnat de son sang pur. Car oui, il l’était, et seul ses sorciers perdus dans la turpitude n’avait pu voir la chasteté de son âme. Violée par de sombres crétins, elle était traversée par la grâce de Dieu, Kerrian la lui remettait entre ses mains.
Dans une salle de classe abandonnée, il attendait le fruit de ses afflictions, une mouche immonde se promenait au plafond. D’un mouvement vif de baguette, elle s’écrasa contre le mur, dans un bruit gras et strident. Les dernières secondes de sa vie paisible c’était fini dans la plus horrible des pressions. Un sang rouge s’écoulait doucement, et la mouche tomba mollement à terre, ses yeux kaléidoscopiques pointés vers un ciel invisible. Crève immondice, crève insignifiante.
Il était dans la plus grande déréliction, s’écrasait sur la dure réalité, il était venu voir Amara, une seconde et dernière fois. Son amour immuable semblait s’être assombrit, son esprit violent noircissait son cœur d’horribles desseins. « Ne soit pas idiot Kerrian, tu l’aimes ». Les mots franchirent ses lèvres en trébuchant, il ne les avais jamais dit à voix haute, du moins en y pensant réellement. En pensant chaque mot, en y goûtant. Une chaude nitescence emplit son cœur, qui troublé tantôt, retrouvait un semblant d’amour. Elle ne pouvait se refuser à lui, il ne le supporterait pas, il ne la perdrait pas, non, elle était tout ce qui lui restait, un sourire carmin sur un regard frivole, immarcescible. Sous l’empyrée de son royaume, il n’était que sujet, alors qu’elle bannissait les mécréants, les fils de rien. Il se sentait banni lui aussi, juger parmi tant d’autres prétendants galeux, il pétrissait, avide, ses désirs d’argiles et d’envie. Il. la. voulait. ELLE.
« Amara, prends moi pour époux ». Il le répétait à voix haute, comme pour se soulager, en espérant qu’elle arrive à tant, qu’il ne voit pas ses yeux fauves s’assombrirent à la demande, mais qu’elle ne puisse pas faire celle qui n’avait rien entendu. Il détestait quand elle occultait ses mots si doux, quand elle riait de ses déclarations. Sylphide éperdue dans sa liberté, elle ne s’abandonnerait jamais aux mains d’un homme. Ses yeux mordorés le fixeraient avec une incrédulité qui froisserait l’indécence. La vision, le cauchemar produit déjà en lui un soubresaut aiguë, un malaise épouvantable qui le poussait à la pire des folies. Il ne savait que faire si elle partait, si elle lui disait non, pire encore, si elle lui mentait, alimentait sa mesquinerie sous une luxure entachée d’idiotie. Elle était tout sauf idiote, il ne supportait pas qu’elle essayait de le faire croire à la société. Ses inepties, sa logorrhée immonde le prenait aux tripes, soulevait son cœur et sa tête.
Il la voulait, il l’attendait.
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Amara de Landore
L'ingéniosité du renard
Amara de Landore

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MessageSujet: Re: (kemara) we are cut-throats and jagged wolves   (kemara) we are cut-throats and jagged wolves EmptyVen 28 Nov - 2:41

we are cut-throats and jagged wolves

kerrian de broerec & amara de landore

Elle se mouvait avec agilité dans les sous-sols silencieux de l’école, plongés dans les ténèbres étouffants de la nuit. Ses pas feutrés se voulaient rapides, elle n’avait qu’une hâte et s’empressait d’atteindre le lieu où il l’attendait. Son corps de glace, tremblait sous sa robe de soie pourpre et même son long manteau de laine ne lui était d’aucune utilité contre les incessantes et douloureuses morsures que lui infligeait cette froide nuit en ce mois de Septembre... ou peut être était-ce simplement l’impatience et le doute, qui sournoisement, s’étaient immiscés dans l’esprit d’Amara depuis qu’elle avait posé les yeux sur le mot de son amant. Elle ne savait à quoi s’attendre, elle n’osait imaginer le pire, ils venaient déjà de vivre bien trop d’atrocités, bien trop de pertes en l’espace de quelques jours. Alors elle se perdait dans ses idées de retrouvailles et ses propres envies aux allures tortueuses, égoïstes, elle souhaitait plus que tout s'adonner entièrement à lui une fois de plus, comme ils en avaient autrefois l'habitude, goûtant à des plaisirs depuis trop longtemps laissés de côté. Elle avait besoin de lui, pour s'oublier, ne serait-ce que le temps d'une nuit. Elle avait enterré les souvenirs de leur dernière rencontre, omettant ainsi volontairement ceux qui l'incommodaient le plus et dont elle ne pouvait donner suite, sa réponse, laissée en suspend près des sources chaudes, au milieu des vapeurs d'eau étouffantes.
Amara n’avait eu de nouvelles de lui depuis bien des jours, depuis ce bain de sang lors des portes ouvertes de l’école et encore plus depuis le massacre de cette pauvre sorcière qui n'avait eut que comme seule faute d'être née de sans pouvoirs, de famille ignorante. Elle retint une grimace de dégoût à la simple pensée de cette abominable nuit de torture que tout le monde taisait, mais qui restait pourtant bien ancrée dans les esprits.

Ses pas ralentirent à mesure qu’elle s’approchait de cette salle, laissée depuis bien longtemps à l’abandon et son regard vagabonda sur les tapisseries sombres et déchirées, qui ornaient les pierres froides des murs des couloirs. Elle était proche, dans quelques instants, elle pourrait à nouveau respirer librement, sentir son regard vif se poser avidement sur elle et entendrait sa voix chaude, susurrer son prénom avec une douceur sans pareille. Car elle n’en doutait pas, elle réussirait à le faire fléchir comme toujours, elle connaissait toute l’emprise, tout le pouvoir qu’elle détenait sur lui et en éprouvait un plaisir infini, une fierté presque malsaine. Il lui appartenait, corps et âme, elle en était persuadée, elle le ressentait à chacun de ses baisers, à chacune de ses caresses.
Amara poussa légèrement la lourde porte en chêne qui la séparait à présent de Kerrian et lorsqu'elle l'aperçu enfin, un sourire vint éclairer son visage. Il était là, plongé dans l'obscurité de la salle, baguette en main. « Kerrian... » murmura-t-elle, le souffle court, avant de se presser de le rejoindre. Il ne se passa que quelques instants avant qu'elle ne perde le contrôle de ses propres envies, s'agrippant à sa nuque et dans une totale ivresse, ses lèvres vinrent se plaquer ardemment contre les siennes, le forçant ainsi à reculer. Elle ne souhaitait lui laisser de répit, elle le voulait, là, tout de suite, il lui avait manqué et il devait le comprendre. Elle ne le laisserait pas s'échapper de son emprise, pas cette fois-ci. « Je t'ai attendu... Où étais-tu ? » finit-elle par souffler, les yeux clos et ses lèvres encore fiévreuses, effleurant sa joue.

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Kerrian de Broerec
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MessageSujet: Re: (kemara) we are cut-throats and jagged wolves   (kemara) we are cut-throats and jagged wolves EmptyMar 17 Fév - 17:41

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kerrian and amara
Elle arrivait, mettant fin à des souffrances putrides, écœurant un plus un cœur à l’agonie. Les doux rêves merveilleux s’éteignaient à la lueur d’une bougie, et quand vînt la nuit, plus rien ne semblait pouvoir vaincre ses ténèbres hiémales. Elle était la fièvre de sa maladie : Elle était nécessaire à son repos, mais alimentait la douleur viscérale du chagrin qui le gagnait. Il l’a sentie venir près de lui, et dans un murmure, souffla son nom, « Kerrian ». Il aurait voulu rétorquer qu’il n’était plus là à présent, qu’il ne serait plus jusqu’à ce qu’elle lui dise oui, à la seule, l’unique chose qui lui appartenait encore un peu. Serait-il homme sans elle ? Serait-il tyran ? Il lui semblait que toute son âme glissait sur les parois de son corps, et tombait sur le sol en un fragment de poussières.
Douces nuits aux parfums capiteux, elle était la prêtresse de ses amours immolés, qui baignaient dans l'encens sacrée des dieux. Et lui, pauvre créature pétris de bêtise, chèvre galeuse était le sacrifice écartelé et impuissant, attendant l'heure lourd de sang. Il était pris d'une fièvre nouvelle, un feu étreignait son corps depuis trop longtemps calciné. Mais elle se tenait devant lui, païenne dans ses cheveux d'or brun, plus aride et sèche que le blé d'un été vigoureux. Mais son visage accordait l'éclat froid du disque solaire en hiver, qu'un pâle printemps aurait emporté dans un brouillard vaporeux. « Amara » il se retînt de l'embrasser, d'exposer ses lèvres aux siennes, grenats.  la bouche ourlée de luxure, elle transpirait un désir pauvre, et il lui refusait. Il avait pour elle des sentiments bien plus dignes que ceux des animaux, et sa caresse sauvage serait le dernier péché auquel il voulait s'exposer. « J’avais besoin de réfléchir » Il s’écarte d’elle, il ne savait comment le dire, elle n’avait pas entendu, elle n’avait pas daigné entendre. Il repensait à toutes ces nuits esseulées, perdu dans l’âpre réalité décevante de sa médiocrité. Il était seule dans le givre fou, malmené par des esprits trompeurs. Il était sourd. Aux cris, et aux autres, il ne pensait plus qu’à l’impulsion soudaine de son corps vibrant, ses avant-bras crispés comme un hérétique. Il était devenu son propre bourreau, et se perdait dans ses mots « J’ai besoin de toi Amara, j’ai besoin de toi » Il s’enferme le crâne dans ses mains perdues. « Je te veux, tu es la seule… La seule qui peut me sauver de moi-même. Amara, répond oui à mon attente, tu la connais… Je ne te ferais pas l’affront de me répéter ». Il lui semblait qu’elle occultait encore ses propos vénéneux, il l’observait alors, les yeux vides de toutes émotions, durcis par leurs amours décomposées. Il était seul, bien seul. S’agrippant aux miracles de sa vie, à son miracle, posé devant ses yeux. L’autre était parti bien loin, et il brûlait de honte. Car l’enfer c’est toujours « Je voudrais qu’elle m’aime », et il a creusé sa tombe de par les hésitations et les silences. L’aime-t-elle, sa déité luxuriante, sa douce Eurydice aux yeux lourds de noir ? Je t’en supplie reviens moi, dis moi le savais-tu que mon âme est mortelle ?




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